Je répondis par un sourire cruel en réponse à la blague de Sam, décidément ce petit diablotin était plus observateur que je ne l'aurais cru. Il n'était pourtant pas marqué sur mon visage que j'avais fait de la piraterie, quoique... bon d'accord la mer avait posé sa marque sur ma peau mais tout de même, je louais ses capacités d'observation.

Suite à l'idée d'enfumer les créateurs que j'avais entraperçu je hochai la tête :

"C'est une idée et en plus on peut remettre la pierre en place pour qu'ils enfument bien comme il faut. Toutefois, fis-je alors que du bruit se faisait entendre au niveau des escaliers et que notre prêtre nous en avertissait, il va falloir abandonner ce beau plan."

Tout le monde se mettait en garde, si la plupart avait sorti des armes à distance, on risquait de se faire étriller une fois que les créatures arriveraient au corps à corps. Je fis un signe de tête à Tilouka, l'inviter à me suivre et je me plaçai face à mes compagnons, dos au mur à près de l'entrée afin de surprendre les créatures quand elles arriveraient dans la pièce. Je sortis mes deux armes et chuchotai à mes compagnons sans desserrer les lèvres :

-Si une flèche me touche, je la rendrais à son propriétaire avec les intérêts.

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hrp : jet de discrétion :

L'affrontement était proche, tout le monde se préparait au combat. L'homme dragon fis de meme en sortant sa lame de son dos, néanmoins, sans aucun plan ni stratégie en tete.

Leur rentrer dedans et les anéantir un a un, voila mon plan...

Puis Nora lui fit signe de la suivre et s'adossa au mur, arme a la main.

Une attaque surprise ? Excellente idée, c'est déja mieux que ma stratégie

Il la suivit et pris fermement son épée a deux mains.

Venez... on vous attends...

Elëwin fut rassuré d'entendre ses compagnons réagir au quart de tour à son alerte. En quelques secondes, les cordes étaient tendues et les lames prêtes à frapper. Ils avaient beau être dans un réduit, bien malin qui pourrait les en déloger.

Pourtant, un doute l'assaillait. Plus rien ne bougeait. Avait-il rêvé ? Les secondes s'écoulaient, aussi longues que des minutes pour les défenseurs tendus comme des arcs...

Soudain, alors qu'une remarque sur l'imagination du prêtre flottait dans l'air, une voix résonna au fond de la salle. Une femme, au timbre puissant et assuré qui forçait le respect.

- Qui que vous soyez, vous n'êtes pas les bienvenue ici ! Vous semez la mort sans savoir qui vous tuez ! Partez, pendant que vous le pouvez encore !

Je savais par expérience qu'attendre un adversaire en embuscade avait pour effet de rendre le temps long mais dans ce cas précis j'aurais juré avoir eu le temps de sentir mes cheveux blanchir avant qu'il se passe quelque chose. Pourtant on était habitués avec ces bandits de se faire poursuivre par des monstres véloces et des bovins de la mort mais là tout de même ces nouveaux adversaires se trainaient un peu trop le cul...

Tout ça pour finalement se faire accueillir par une voix impériale qui nous sommais de dégager dare-dare sans même prendre la peine de nous notifier une menace en cas de refus. Je remarquai tout de même une sorte d'avertissement quand à l'identité des bandits qui hantaient ces ruines. Il était vrai qu'ils ne semblaient pas être ordinaire et qu'il y avait peut-être une histoire à creuser là dessous mais pour ma part j'avais juste envie de récupérer mon barda et de continuer à tracer la route jusqu'à la Cité Franche.

-Si ça vous chagrine tant vous n'avez qu'à vous présentez et ainsi on pourra s'entretuer entre connaissances. Fut la seule chose que je songeai à lancer, sans pour autant sortir à découvert.

Nizam s'apprêtait à répondre quand la phrase de Nora emplit l'air avec impertinence. Le barde sentit couler une petite larme de sueur le long de sa tempe mais se reprit pour répondre à la voix inquiétante tout en faisant oublier la crânerie de Nora.

- C'est assez amusant que vous parliez de "bienvenue" et de "semer la mort", figurez-vous ! fit l'homme des sables d'un ton badin qui dissimulait son trouble. Oui, car en effet, contrairement aux apparences, ce qui nous amène ici, ce n'est ni la chasse, ni le tourisme. Croyez bien que je serai volontiers resté tranquillement au village à me reposer... Mais visiblement, ce sont les occupants de ce lieu dans lequel nous ne sommes pas les "bienvenus" qui ont commencé à "semer la mort" en enlevant des habitants du village et en attaquant d'autres habitants.

Il jeta discrètement un regard complice à son ami Sam :

- Alors si vous nous expliquiez un peu ce qui se passe ici plutôt que de parler par énigme, on gagnerait un temps précieux et mes amis et moi, nous pourrions tranquillement rentrer chez nous, si possible avec les malheureux disparus du village.

Il se tourna enfin vers Nora :

- Ah, et on aimerait aussi récupérer la trousse de toilette de notre nouvelle amie.

La scène avait un arrière goût de déjà vu... La dernière fois qu'il y avait eu un échange verbal avec les bandits, Sam avait été roué magiquement de coups. Il se raidit au ravivement de ce souvenir, surtout qu'il y avait clairement une probabilité non négligeable de récidive vu qu'une baguette était encore en circulation. Il était loin l'espoir que tout le monde s’asseye dans le foin au milieu des vaches à les caresser pendant que tous, amis comme ennemis, sirotaient un rafraichissement et trouvait un compromis, entre quelques blagues, même graveleuses.

Il fallait donc être prudent et éviter autant que possible de se faire avoir magiquement. Pendant son attente, l'halfelin avait ramassé une pierre, ce n'était pas cela qui allait manquer au vu de l'état de délabrement du bâtiment et avec la pointe de son carreau, le petit être avait dessiné grossièrement un cœur. Au moment opportun, il la lança à travers la porte vers l'escalier. Seul son bras pouvait être visible car il n'avait pas besoin de se découvrir complètement. Le but n'était pas de blesser mais de vérifier que rien d'invisible n'arrivait. Puis il se cacha complètement de nouveau.

Apparemment, la proposition de la nouvelle venue ne semblait pas susciter un enthousiasme débordant, bien au contraire. Elle sembla écouter les arguments, puis un rire cristallin, un brin dérangeant, se fit entendre.
Le sifflement du caillou lancé par Sam y mit rapidement fin, l'écho du minéral résonnant sur la paroi de l'escalier, puis des marches en contrebas. Un joli jet, compte tenu de la longueur de la salle !
Lorsque la voix reprit, elle avait un ton cassant, voir haineux :

- Vos villageois ne sont pas ici ! Ils sont partit répendre les paroles du Grand Dragon à travers Eana.

On sentait l'admiration teinter la citation du dragon.

- Quand à votre amie, elle aura su s'équiper sur le corps froid de mes hommes !
" Partez ou subissez ma colère !

Bran resta vraiment circonspect en entendant l'échange verbal quasi surnaturel entre ses compagnons et la voix de celle qui semblait être la dirigeante des cultistes.
Il prit le temps d'écouter attentivement les propos de ses compagnons tout en se déplaçant afin d'avoir une vue dégagée sur l'escalier tout en restant à couvert.

Il ne comptait pas prendre part à la discussion mais devant la mauvaise foi évidente de leur interlocutrice il ne pût se retenir, un sourire au coin des lèvres, il prit la parole d'une voix forte.

- C'est tout de même vous et vos hommes qui avez lancer les hostilités à notre encontre et puisqu'il est question de toilette, vous me devez une robe car vous avez ruiné la dernière.

Fier de sa tirade, il tenta de se faire discret, le sourire aux lèvres.

Les échanges continuaient et la voix restait égale. Dans les dernières marchés des escaliers, la cheffe des bandits était hors de portée de archers et semblait déterminée. A la dernière remarque de Bran, elle reprit, du tac au tac :

- Je vous laisse une minute pour quitter les lieux ! C'est votre dernière chance de quitter les lieux en vie !

Sur ces mots, les plus attentifs perçurent le bruit des bottes qui descendaient les escaliers, calmement.

Je commençais vraiment à en avoir sur le haricot, autant envers la présence féminine qui se permettait de nous dauber que de Nizam dont je n'avais pas apprécié le bon mot. Je lui en ficherais moi des toilettes ! C'est avec une voix passablement énervée que je m'écriai à nouveau, toujours sans laisser voir mon visage :

"Les corps étaient encore chauds à vrai dire, mais si vous voulez on fait un échange ! J'ai des pouces d'acier à vous rendre et en main propre, promis !"

Je tenais mes armes à m'en faire blanchir les jointures des doigts. Allez qu'ils viennent la plaisanterie avait assez duré. Mes compagnons pouvaient élaborer les stratagèmes qui leur chanteraient, moi la colère que ces bandits me suscitaient depuis qu'ils m'avaient enlevé était en train d'éclore et me faisait voir rouge.

Bran regardait nerveusement tout autour de lui, tant les lieux que l'impatience et le nervosité qui se lisait sur le visage de ses compagnons.
Cette attente à elle seule avait de quoi le tuer, il sentait son cœur battre dans sa poitrine comme si ce dernier cherchait à en sortir.

Il cherchait à se calmer malgré tout car il le savait malgré sa maigre expérience, le doute et la nervosité obscurcissaient le jugement et la réflexion.
Il inspira alors un grand coup et tenta que réévaluer calmement la situation et les possibles options qui s'offraient à eux. Ils n'avaient que très peu de temps, une minute ou peut-être moins.
En même temps qu'une idée fermait dans sa tête, un rictus de dessinait sur son visage.

Il souffla quelques mots à ses compagnons à voix basse.

- On doit garder la main. Si on enfume l'escalier on aura un avantage. On doit ramasser le maximum de paille et de bouse, l'un de nous doit allumer un feu et au moins deux autres gardent un œil sur l'escalier.
Agissons vite et essayons de ne pas trop affoler les vaches.

Comme pour ne laisser aucune place à la discussion, il joignit le geste à la parole et commença à ramasser toute la bouse et la paille qui se trouvaient autour de lui afin d'en faire de grosses boules.
Il faillait parfois savoir se salir les mains....

Sam avait été rassuré que ces pourparlers n'avaient pas été un leurre afin de la leur mettre à l'envers, mais ils avaient maintenant une injonction et un choix cornélien entre se sauver en misant sur un quelconque honneur de cette dame, où persévérer et lui tenir tête en considérant qu'elle allait les trahir.

Pour l'halfelin, un seule chose lui venait en tête : "Mais c'est qui" et c'est uniquement ce qui lui fit faire le choix de rester. En effet, la curiosité était un moteur important pour sa race et l'occasion était trop belle.

Le cerveau en ébullition, il repensa aux propos de Bran sur un feu de joie, de mort, de vaches, etc. Et c'est à ce moment qu'il se dit qu'il pouvait être opportun de jouer avec la bouse de vache et la paille pour en faire des boules de feu à faire pâlir notre apprenti mage Nizam. Mais comment le dire à ses compagnons ?

C'est à ce moment là qu'en regardant l'archer, le petit être vit son rictus qui présageait toujours une idée sadique à venir... C'est donc l'air étonnée par les propos qui venaient de sa bouche que Sam y réagit. Avait-il lu dans ses pensées ? Impossible de le dire mais le résultat était qu'il n'y avait plus de crainte sur le fait de garder secret ce plan.

Le petit homme n'attendit pas l'ombre d'une seconde pour s'exécuter et prendre le coin droit de la pièce des vaches pour réaliser de merdiques munitions. Il se proposera de les lancer vu son doigté pertinent une fois le feu prêt, par contre cela ne sera pas au contact des vaches car le feu pourrait les faire réagir.

Le petit être n'eut pas le temps de commencer sa besogne [dressage] que les bovidés souhaitaient leur mettre des bâton dans les roues en s'agitant. Peut être avaient elles compris le problème, ou alors Sam avait il été trop dérangeant ? Il n'eût pas de mal à les éviter pour le moment [dextérité].

Nizam s'était préparé à l'action mais celle-ci semblait ne pas vouloir venir. Alors, l'elfe à ses côtés envisagea de pimenter leur après-midi en préparant un feu de joie... provoquant au passage l'émoi des bovidés.

- Olé ! fit Nizam en esquivant souplement une vache qui agitait ses cornes et son popotin à côté de lui. Tout doux mignonne.

l’efficacité de son mouvement lui permit d'agir rapidement. En un tournemain, il dégagea une bretelle de son sac et en tira son nécessaire à feu et une flasque d'huile qu'il gardait pour ce genre d'occasion. Au moment où Bran aurait fini son petit tas de caca, il l'aspergerait d'huile et attendrait le signal du départ pour allumer...Enfin, si tout se passait bien !
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HRP : Jet de sauvegarde DEX : 1d20+4 = 18+4 = 22 (réussite)

Décidés à défier leur dangereuse hôtesse, l'équipe accueillit le plan de Bran comme s'il était la seule option possible. Même le prêtre, d'habitude si rabat-joie, se prit au jeu et s'élanca à la suite des autres.

Un tel remus-ménage affola bien vite les paisibles bovins qui passèrent de quelques meuglements offusqués à des mouvement hératiques particulièrement dangereux pour le groupe.
Ce n'était pas ce qui allait stopper Elëwin, qui se glissa entre la table et une vache fourbe et attrapa une assiette en étain. Il l'utilisa pour ramasser une belle bouse d'une main, une poignée de foin dans l'autre.

- Je fais quoi de ça ? Fit-il à l'intention de Bran.

Il avait bien du matériel pour allumer un feu dans son sac à dos mais un de ses compagnons s'en chargerait sûrement. Une seconde plus tard, il repéra le barde qui s'équipait du dit matériel.

- J'arrive ! S'écria-t-il.

Les vaches continuaient leur danse et fort de son expérience dans son village natal [Dextérité] Sam ramassa allègrement de quoi continuer ses munitions, se permettant même de caresser furtivement chaque bovidés qui passait à portée, comme un pied-de-nez.

Son parcours le fit arriver au niveau du couloir qui autrefois avait abrité un minotaure. Il était peut être un peu loin de ses "compagnons de merde" mais au moins il était maintenant en sécurité pour terminer sa besogne. De plus, sa proximité avec l'escalier lui permettrait de savoir plus facilement si quelqu'un montait [Perception].

Cela serait ainsi le moment d'avertir ses camarades pour faire un son et lumières digne des plus grands prestidigitateurs.

[Sagesse] 1d20-1 = 13 --> 12 : Sam ne comprends pas que Bran est paralysé. (discord)

Nizam vit son petit camarade Sam faire la danse du serpent avec les bovins. Il en oublia presque qu'il devait lui-même se livrer à ce genre de pitreries mais ses réflexes, eux, veillaient au grain. Il évita les obstacles mouvants et refit quelques pas pour se tenir à proximité des projectiles inflammables improvisés.

Il avait toujours l'huile dans une main, le nécessaire à feu dans l'autre, paré.

- Bon, cette fois, on y va ou bien... ?

La fine équipe zigzaguait au milieu des vaches avec une aisance surnaturelle. Les dieux des bovins devait les avoir à la bonne.
En quelques instants, ils avaient confectionné des boules de paille et de crottin et Nizam se tenait prêt à les enflammer.

De son côté, Bran sentant le coup fourré, ou dans un élan de lucidité et de prudence, se positionna pour mieux observer les escaliers et anticiper l'arrivée de la cheffe.
Vu la cohue, l'opération s'avérait délicate et il espérait accomplir au mieux sa tâche.

L'équipe des incendiaires était prête, il ne restait plus qu'à bien viser et espérer que la fumée soit bien dense !

Les choses allaient dans la bonne direction et pour une fois, tout le petit groupe d'habitude si disparate semblait agir de concert comme une vraie équipe, chacun d'entre eux s'attelant à la tâche sans même qu'aucune consigne n'ait vraiment été donnée.
Le troupeau de bovidé, bien que quelque peu agité au début semblait s'être habitué à leur présence et ne gênait que très peu, même s'il fallait toujours se montrer quelque peu prudent avec ces bêtes.....

Tout à sa tâche, Bran ne quittait jamais vraiment des yeux l'escaliers, guettant un mouvement suspect ou tentant de capter un son qui les alerteraient.
Mais il n'y avait désespérément rien en provenance d'en bas, absolument rien, à tel point que s'en était suspect. Afin de se rassurer, il se glissa jusqu'en haut des escaliers afin d'avoir un meilleur point de vue sur ce qui pourrait arriver.
Il observait les escaliers depuis à peine un instant, ne détectant rien de suspect quand tout à coup, il sentit tout les muscles de son corps se raidir et se tendre a tel point qu'il en éprouvait même des difficultés à respirer. Il tenta alors de prévenir ses camarades mais aucun son ne sortait de sa bouche, comme si ces derniers restaient coincés au fond de sa gorge.

*Comment ai-je pu être aussi négligeant, avancer ainsi presque à découvert!! Me voilà dans de beaux draps maintenant et impossible de les prévenir!! *

Totalement paralysé, il ne pouvait compter à présent que sur la lucidité de ses compagnons pour comprendre la situation dans laquelle il s'était fourré. Peut être que l'un d'eux en voyant ses yeux s'agiter pourrait réaliser ce qu'il se passait.....

Alors ça c'était quelque chose comme plan... je n'étais ni pudique ni du genre à faire ma cachotière mais il fallait avouer que cette histoire de festival du caca avait quelque chose d'inattendu. Pour ma part m'approcher à nouveau de ces créatures du diable ne me disait rien, j'avais encore en mémoire la violente culbute qu'un de leur congénère m'avait faite faire et qui m'avait envoyé dans les airs pendant quelques mètres.

Afin d'être parée et prête pour l'embuscade je rejoignis le gros des troupes, trouva un coin où me cacher [discrétion] et, arbalète en main, visa l'escalier en attendant les premiers ennemis.

hrp : lancé discrétion =>

Round 1

Plan - Salle à manger - Round 1
[Nora : 20 ; Vaches : 19 ; Elëwin : 18 ; Tilouka : 17 ; Sam : 12 ; Bran : 10 ; Nizam : 9 ; ??? : ?]

Ils étaient prêts à mettre leur plan à exécution.
Bran et Nora étaient en position, arc et arbalète en main pour couvrir leur équipe. Les autres, à part Tilouka qui était toujours à l'entrée de la cuisine, s'étaient approchés de Nizam pour mettre le feu à leur boule pyro-excrémentale...

[HRP : La salle fait 15 x 36 mètres. Il y a 14 vaches/squelettes qui courent autour de vous. A vous !]