À l'ombre des oliviers

Qualité de l'interprétation du personnage (RP) Allant de 1 à 5 :
  • 1 : Interprète très mal son personnage, en contradiction avec son alignement, etc...
  • 2 : Interprète assez mal son personnage, (vague omniscience, utilisation d'informations hrp)
  • 3 : Interprète correctement son personnage.
  • 4 : Interprète bien son personnage et le fait évoluer, utilise ses traits, son background, etc...
  • 5 : Interprète très bien son personnage et lui donne une personnalité identifiable qui contribue à en faire un personnage mémorable.
Qualité de jeu en groupe, de 1 à 5 (jeu) :
  • 1 : Ignore ou empêche le groupe de faire évoluer les situations qui sont crées, qu'elles soient utiles au scénario ou non.
  • 2 : Ignorer ou empêche un joueur ou le MJ de faire évoluer les situations qu'il créé.
  • 3 : Joue dans le sens du groupe.
  • 4 : Permet à un autre joueur ou MJ de faire évoluer ou de créer des situations de jeu ensemble.
  • 5 : Permet au groupe de faire évoluer ou de créer des situations de jeu ensemble.
Qualité de forme (qualité) de 1 à 5 :
  • 1 : Fautes de français nombreuses et non respect des conventions d'écriture.
  • 2 : Lecture globalement désagréable ou peu compréhensible.
  • 3 : Qualité correcte.
  • 4 : Bonne qualité d'écriture, inventivité, synthétique ou facilement compréhensible.
  • 5 : Très bonne qualité d'écriture, style propre.
Umberlie
Umberlie

Une fois les quatre ex-professeurs réunis à une table, Kayla s’en fut commander de quoi manger, laissant la pièce d’or de Sallavïn sur le comptoir. L’aubergiste la récupéra, l’examina sous toutes les coutures, la mordit, puis satisfait, disparut un moment en cuisine, où l’on entendait quelqu’un nettoyer et ranger des plats.
Quelques grognements plus tard, une femme leur apporta de mauvaise grâce un plat de ragoût réchauffé (qui sentait plutôt bon !), une belle miche de pain et un cruchon d’eau, ainsi que de la vaisselle encore légèrement humide. Au final, à part le sourire de la cuisinière, ils en eurent largement pour leur argent.

Quant à l'information concernant le Chancre, l'aubergiste soupira (profondément), mais il ne sembla pas choqué ni affolé. Il acquiesça et remercia, l'air sombre. Mais ne fit aucun commentaire.

Une fois le repas servi, l’ambiance à table était plutôt étrange.
Lyvin semblait plus occupé à préparer une potion sur son coin de table plutôt qu’à manger. Kayla semblait davantage préoccupée par son instrument de musique, vérifiant qu’il n’ait pas souffert du voyage. Podness, épuisé, semblait proche de s’endormir dans son assiette. Brindja, apparemment vexée, semblait avoir perdu l’appétit et picorait d’un air absent et renfrogné. Quant à Sallavïn, désespéré, il passait plus de temps à encourager ses camarades à manger qu’à se sustenter lui-même.

(Une heure plus tard) Alors que Podness semblait bien parti pour faire une sieste prolongée, le fils de l’aubergiste reparut. Il grimaçait et se tenait le bras. Il avait l’air blessé.

- Vos bêtes sont prêtes à r’partir ! Elles sont toutes pimpantes, bien repues, et n’attendent que vous. J’les ai laissées dehors.

Puis il disparut en cuisine, après quoi sa mère poussa un cri de surprise. « Qu’est-ce que c’est que ça ?? » s'indigna-t-elle (en Cyrillan). Le fils répondit d’une voix plus basse : « Les sales bêtes m’ont mordues… Jamais vu des sauvages pareilles ! »

Le plat était vide. Lyvin avait enfin fini sa potion de soin. Kayla avait rangé son instrument, puis s’était isolée pour se passer de la pommade et se faire un bandage de fortune. Podness avait pu roupiller une petite demi-heure. Et Brindja avait pris le temps d’examiner la carte plus en détail (une très bonne excuse pour ne parler à personne).

Alors, ils sortirent rejoindre leurs petits diables et se remirent en route. Le soleil avait déjà commencé sa courbe descendante, mais ils avaient encore trois bonnes heures avant la tombée de la nuit. Cette fois, ils avancèrent d’un bon pas mais en prenant garde à ménager leurs montures. Cette partie du voyage fut plutôt silencieuse, voire morne. Et ne prit fin que le crépuscule venu, lorsqu’il fut décidé qu’il était temps de s’arrêter pour la nuit.
Comme il ne semblait pas d’y avoir d’hébergement proche (Podness confirma que cet endroit ne lui rappelait rien), ils s’arrêtèrent à l’orée d’un petit bois (bordant le chemin vers l’ouest, les falaises et la mer bordant le côté est), n’osant s’aventurer plus loin une fois le soleil disparu.

Console R.P.

Lancé de 1d4 ~ [3] : 3

Lancé de 1d20+5 ~ [11] : 16

Lancé de 1d20+5 ~ [9] : 14

Lancé de 1d20+3 ~ [10] : 13

Edition 16/10/2020 09h59 par Umberlie
16/10/2020 09h29
Kayla Fal'San'In
Kayla Fal'San'In

En dépit de l’atmosphère désastreuse qui régnait entre les professeurs, la pause fit un bien fou à son humeur et à son état physique général. Bien qu’elle ait les deux yeux rivés sur sa lyre en mangeant, le ragout était chaud et remplir son estomac plus réconfortant que ce qu’elle aurait cru. Voir Sallavïn s’assurer que chacun se sustente suffisémment, quitte à délaisser sa propre assiette était aussi un spectacle qui parvint à lui arracher un sourire ou deux. Sourire qui s’atténua en voyant revenir le palefrenier et en entendant les éclats de voix depuis la cuisine. Kayla expliqua brièvement la situation aux personnes ne parlant pas cyrillan : le jeune garçon s’était fait mordre par leurs diablotins. La melessë se leva alors lentement.

- Je m’en occupe, dit-elle, en elfique, avant de se diriger vers la cuisine.
« Veuillez m’excuser, j’ai cru comprendre que nos montures avaient encore frappé, prononça-t-elle dans son cyrillan le plus doux, tout en s’approchant du garçon.
« Permettez-moi ? Je peux vous soigner.

Délicatement, elle saisit le bras mordu, observant la trace nette qu’avait laissé une mâchoire équine dans la chaire. Elle fronça les sourcils, secoua la tête et tira sa lyre afin d’entonner son chant guérisseur. Quand les dernières notes se turent, elle replaça l’instrument dans son dos et avisa la peau de son patient, palpant doucement le muscle pour vérifier que le sort avait eu l’effet escompté.

- Et voilà, vous êtes comme neuf ! Pardonnez-nous encore, nous aurions dû vous dire que les chevaux étaient difficiles, elle s’inclina vers la cuisinière. Et merci pour votre accueil, le repas était excellent.

Elle salua la mère et le fils d’un sourire et d’un geste de la main, puis rejoignit les autres d’un pas lent. Peu pressée de remonter sur le dos de Kokkola, elle aborda néanmoins la jument avec courtoisie, caressant et flattant sa compagne de route pour mieux lui offrir la juteuse récompense pour ses services.

- Ma coquine, j’espère que ce n’est pas toi qui as croqué notre jeune palefrenier alors qu’il t’a fait toute belle pour nous ? demanda-t-elle dans un elfique plus affectueux que réprobateur.
« Encore un petit effort, ma jolie, je suis désolée de ne pas être la meilleure cavalière pour toi, mais je ferai de mon mieux.

Elle aida Podness à se caler sur la selle, puis le suivit, peinant à retenir le couinement douloureux que lui arrachèrent ses muscles à l’audace d’un ample mouvement de jambe. Elle tenta de manifester un peu de positivité envers le magicien avant de repartir :

- Courage à nous, Podness, ne nous laissons pas défaire par la route !... Hu ? Wah ! Mais pas trop vite quand-même Kokkola, pas trop vite.

Et la route fut plus clémente, mais plus triste aussi, voire carrément, mortellement ennuyeuse, songea Kayla. Elle aurait pu voyager avec un tas de pierres qu’elle aurait ressenti plus de joie de vivre, ou au moins n’aurait-elle rien attendu de plus d’une telle compagnie. Néanmoins, elle n’osa pas retenter l’expérience d’un conte chevauché, elle avait mesuré la difficulté de poser sa voix sur le dos d’un équidé en mouvement et elle préférait ménager son souffle.

Quand ils s’arrêtèrent enfin, à la tombée du jour, elle parvint cette fois à descendre seule. Avec moult gémissements douloureux et sans élégance aucune, mais elle avait mis pied à terre sans aide. C’est relativement fière de sa performance qu’elle aida son passager à rejoindre le plancher des vaches et qu’elle lui proposa de l’aider à retirer le harnachement de la jument, puis de la débarrasser de sa sueur, de la frotter, de la brosser, de carder ses crins, de décrotter ses sabots, pour mieux la laisser enfin paître à loisir. Ce fut une entreprise un peu moins couronnée de succès et la melessë finit, à contre-cœur, par demander de l’aide pour faire lever le pied à sa monture, à Brindja, cette fois. A la fin, la musicienne se sentait vidée de toute énergie et l’envie de se blottir dans sa cape de voyage pour dormir sans manger, ni demander son reste, était forte. Mais ils avaient encore à faire.

Sallavïn avait l’air de maîtriser l’art du campement et elle ne jugea pas nécessaire de l’ennuyer avec une aide superflue et maladroite. Elle préféra s’occuper d’épousseter les vêtements de chacun, afin de les rendre plus confortable pour la nuit et le lendemain. Puis elle peigna ses cheveux, les brossa pour les débarrasser des affres de la route et, enfin, contempla leur hétéroclite compagnie, posant finalement ses yeux sur la haute silhouette de Brindja.

Prenant une grande inspiration elle se releva, taisant les protestations de ses jambes, et s’approcha timidement de la grande rousse, un sourire avenant, bien qu’un peu gêné, sur les lèvres. Elles n’avaient strictement rien en commun, mais l’elfe avait l’air de conserver une sorte de rancœur, ou en tout cas de la tension, de leur altercation et Kayla ne souhaitait pas aller se reposer sans avoir tenté quelque chose pour parler un peu avec elle.

- Brindja ? demanda-t-elle prudemment, cherchant ses mots.

Sous le regard fauve de la guerrière, elle se sentait un peu démunie et sotte. Elle hésita à faire demi-tour, songeant qu’elle allait encore faire l’objet de moqueries. Mais elle se reprit et releva les yeux vers les prunelles de la grande femme.

- Vous allez sans doute trouver ma proposition ridicule, mais je la tente néanmoins. Accepteriez-vous que je peigne et coiffe vos cheveux ? finit-elle par demander, mettant toute sa bonne volonté dans le sourire radieux qu’elle offrit à l’elfe.
« Juste pour les débarrasser de la poussière et vous détendre, vous vous sentirez mieux si vous voulez vous reposer plus tard.
« Et si Lyvin se permet le moindre commentaire désobligeant, je lui ferai des couettes durant sa transe, chuchota-t-elle avec un air de connivence.
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Edit Umberlie :

Dans la cuisine de l’auberge, la mère, méfiante, prit son fils par les épaules et jeta un regard plein de reproches sur la jeune femme. Finalement, l’attitude et le ton suave de la voix de Kayla réussirent à l’apaiser. Puis, lorsqu’elle constata l’effet du chant guérisseur, son visage s’illumina d’un sourire de gratitude.
Enfin, elle offrit à Kayla une autre miche de pain, pour le voyage, en guise de remerciement.

Edition 17/10/2020 06h10 par Umberlie
16/10/2020 15h48
Podness Ragnyss
Podness Ragnyss

La journée se terminait enfin ! Podness poussa un profond soupir lorsqu'il toucha le sol, grâce à l'aide d'une Kayla semble-t-il à bout de forces. D'ailleurs, il n'en menait pas large non plus et malgré sa sieste de tantôt, il ne dirait pas non à un bon feu et une couverture bien chaude.
Devant ses yeux, se déroulait l'histoire des dernières péripéties. Des recherches dans une bibliothèque avant même le levé du soleil ; l'arrivée impromptue de Kayla, guidée par ses visions ; des cris d'alerte, la panique, l'enlèvement du petit Timothèos ; l'enquête dans la propriété en effervescence ; le départ sur les si grands et tumultueux équidés ; la souffrance, le chahut, la traque... C'est comme dans un rêve, non, un cauchemar, que le petit magicien revivait ces dernières heures. Lorsqu'ils avait enfin atteint une auberge, il avait réussi à sortir de sa torpeur, pour poser quelques questions qu'il espérait utiles. Mais c'est à peine s'il écouta les réponses qu'on lui donnait dans en Cyrillan. J'espère que mes amis auront écouté, eux se dit-il pour lui même à ce moment là.
Une fois à l'intérieur, l'estomac dans les talons, les longues heures depuis son réveil et les douleurs musculaires, avaient fait leur oeuvre. Il dodelinait de la tête pendant le repas, remerciant ses compagnons de prendre ainsi soin de lui.
Mais pourquoi Brindja et Kayla devaient-elles se crêper le chignon ? Elles avaient toutes les deux le même objectif, comme tous les cinq d'ailleurs. Bien sûr, elles ne venaient pas du même monde. Elles n'avaient pas reçu la même éducation. Cela excusait-il leur comportement ? Podness n'avait pas la force et le courage d'intervenir pour les aider à mieux se comprendre et s'accepter. En avait-il seulement le droit ?
Un peu plus en forme après le repas et la sieste improvisée, ils étaient repartit de plus belle, profitant des dernières heures de lumière pour chevaucher plein sud. Cela signifiait qu'ils devraient certainement passer la nuit sous les étoiles, car il était rare de trouver le logis à quelques heures de distance... Pourtant, ils devaient avancer coûte que coûte pour reprendre un peu d'avance sur les fuyards !
Avant que Kayla s'éloigne, le gnome l'interpella avec un sourire las qu'il voulait plein de gratitude.

- Merci beaucoup mon amie !
" Sans vous, je serais tombé maintes fois cette après-midi...

Puis, son pragmatisme reprit le dessus et il commença à observer les alentours. Il étudiait la configuration du terrain pour mieux anticiper les éventuels ennuis auxquels ils auraient à faire face. Brindja ou Sallavïn en savait certainement bien plus que lui à ce sujet, mais tout ce qu'il pourrait se rappeler de ses cours pourrait leur être utile non ?

- Je vais préparer le feu ! finit-il par proposer en commençant à réunir du petit bois.

Cela ne lui prit pas trop longtemps, la semi obscurité qui s'installait autour du campement ne le gênant pas pour son travail. Lorsque son tas de bois eut la forme d'une pyramide : gros morceau au dessus, moyen en dessous, puis brindilles et feuilles sèches en milieu, il fouilla dans son sac pour en sortir son nécessaire à feu.
A ce moment là, il s'arrêta net et devint livide.

- Foutrechie ! lâcha-t-il.
" Mais comment peut-on être aussi foutrement con ?!

Il se laissa tomber en arrière, dépité, une larme se formant au coin de ses yeux fatigués.

- Je... n'ai pas prit de paillasse et de couverture... fit-il dans un souffle, à ceux qui s'étaient tournés vers lui à son cri.

16/10/2020 23h39
Brindja Eryn'Galen
Brindja Eryn'Galen

Après avoir avalé une quinzaine de kilomètres supplémentaires, les voyageurs s’arrêtèrent enfin. Brindja mit pied à terre, s’étira, puis s’occupa de son cheval. Elle remplaça ensuite son filet par un licol muni d’une longe, qu’elle fixa à une branche avec suffisamment de marge pour le laisser brouter à loisir.

Kayla réclama son aide pour s’occuper des sabots de Kokkola. Elle hocha la tête, puis toujours sans piper mot, lui montra comment faire : placer sa hanche sur le côté du membre à soulever, placer sa main au niveau du genou, puis appliquer suffisamment de poids pour faire basculer l’équilibre du cheval sur son autre membre. Alors, il devenait facile de saisir le sabot le plus proche de soi. Une méthode qui marchait avec les plus têtus…

Après ça, Brindja aida à l’installation du campement. Elle n’ouvrait la bouche que lorsque c’était nécessaire, gardant son air renfrogné le reste du temps.
Enfin, elle s’assit, et sortit quelques rations de son sac qu’elle déposa au centre pour ceux qui auraient faim.

Enfin, lorsque Kayla l’interpela à nouveau, elle tourna un regard neutre vers elle. Neutre, voire un peu las.

- Mes… cheveux ? réagit-elle, interloquée, avec un mouvement de recul.

Elle passa sa main dans sa crinière qu’elle examina. Certes, elle ne ressemblait pas à grand-chose. Des brindilles y étaient accrochés. La poussière de la route les avait rendus ternes et secs. Et ils étaient plus emmêlés que jamais. Mais quelle importance ? Si elle avait fait un effort de présentation à la Villa, pourquoi s’en soucier sur les routes…

- Mais pourquoi ? demanda-t-elle le plus sincèrement du monde.

La réponse ne se fit pas tarder : enlever la poussière et se détendre.
Pourquoi laisserait-elle quelqu’un toucher à sa tête ? Était-ce un moyen de créer des liens, chez les elenions ?
Son regard se tourna vers Sallavïn et Lyvin, guettant leur réaction. Trouvaient-ils ce genre de proposition « normale » ?
Brindja baissa les yeux. Elle semblait désemparée et ne savait que répondre. Finalement, jetant un œil méfiant à Lyvin, elle reprit son air renfrogné, et grogna en guise de réponse :

- Merci, mais non. Vous devriez vous reposer, plutôt. Vous tombez de fatigue.

« Je peux prendre le premier tour de garde, si vous voulez, dit-elle aux autres.
Et si vous avez faim, servez-vous.

Puis, d'un ton plus doux, elle ajouta à l'intention du magicien :

- Podness, je suis désolée… Je n’ai pas l’habitude d’utiliser de paillasse ou couverture. Sinon je vous aurais cédé les miennes. Mais peut-être qu’avec les tapis de selles ? Ils ne doivent pas sentir très bon, par contre…

Fouillant dans son paquetage pour en sortir son propre nécessaire à feu, elle aida ensuite le gnome à finir les préparatifs, jusqu'à obtenir un début de flamme, qu'ils attisèrent ensuite.

Console R.P.

Lancé de 1d20+6 ~ [17] : 23

Edition 19/10/2020 06h44 par Umberlie
17/10/2020 06h39
Sallavïn Tamrel
Sallavïn Tamrel

Le melessë profita autant qu'il put du relais, même s'il avait fini par dévorer son plat trop rapidement pour l'apprécier. La nourriture était devenue tiède, mais restait appréciable et cette pause fit du bien à tout le monde. La preuve : ils ne parlaient pas ! C'était toujours bon signe aux yeux de Sallavïn, pour qui le silence était souvent un gage de concentration ou de saine fatigue. Ils apprenaient déjà les merveilles du voyage ! Sauf Lyvin, peut être, qui était concentré sur des préparations étranges mais probablement nécessaires et que le blondinet n'osa pas trop déranger...

Avalant à grandes lampées le reste de son plat, il hocha la tête en constatant que Kayla était partie en direction de la famille de gérants. Le jeune avait eu l'air blessé et il était désormais évident qu'elle s'y connaissait en matière de guérison. Il en profita pour finir de se reposer !

Autant dire que le reste du trajet de la journée se passa merveilleusement bien, chacun étant probablement en saine méditation, profitant d'un paysage que les anciennes horreurs de la guerre civile n'avaient pas réussi à désoler. En queue de la file, Sallavïn chevauchait Gourmand dans une paix intérieure similaire à celle des autres.

Les deux lunes d'Eana étaient en train de pointer leurs gémellité au dessus de la cime des arbres quand finalement, le groupe mit pied à terre. S'étirant en se cambrant, les mains en bas du dos, Sallavïn détailla les lieux où ils passeraient la nuit pendant que chacun commençait à s'activer doucement. Un petit bois très convenable, qui casserait le vent et l'essentiel de la pluie, retenant leur odeur pour de potentiels prédateurs... Snif... Snif... Ca ne sent pas le pourri ici ?

Il regarda Brindja du coin de l'oeil. A priori, c'était bon pour elle aussi. Après avoir détaché les sacoches de Syfar, il planta ses javelines dans le sol, près de sa paillasse étendue et y jeta sa paire de gant, ainsi que son bouclier.
Il était en train de se demander dans quel ordre proposer de manger la brassée de plantes cueillies plus tôt dans la journée pour en tirer le meilleur parti avec le pain donné par la duchesse, quand Podness s'exclama. Surpris, Sallavïn sursauta et il écouta le reste de sa plainte, interdit. Tout le monde avait pensé à faire ses besoins et à boire de l'eau, il n'avait pas pensé à leur rappeler de prendre également de quoi dormir. Idiot ! Tout le monde n'a pas passé son enfance à dormir à la belle étoile ! Après que Brindja lui ait répondu, le chevalier se glissa dans leur dialogue.

- Ne vous en faites pas, nous allons trouver une solution. Joli travail pour le feu ! Si je peux me permettre un conseil, essayer de faire ça dans un petit trou la prochaine fois : les flammes seront moins visibles et les braises se disperseront moins. Venez m'aider, nous allons vous faire un lit.

Avec un sourire rassurant, il invita d'un signe de tête le gnome à le suivre. N'y avait-il là aucun terrier de renard où il pourrait se lover pour la nuit ? Souriant d'abord à cette idée, Sallavïn s'imagina dormir enterré et il frissonna d'une franche terreur, renonçant à proposer cette bonne idée. Ensuite, il guida Podness pour qu'ils puissent ensemble collecter mousses et plantes à même de constituer un lit sommaire, qu'ils surmonteraient des tapis de selle des chevaux pour conserver un parfait équilibre entre confort et senteurs agréables.

L'opération terminée, il demanda au magicien de l'assister, assit en tailleur.

- Pourriez vous m'aider à défaire les nœuds de ma cotte ? J'ai trop serré ceux des épaules ce matin.

Levant un œil sur les autres membres du campement en défaisant mécaniquement les sangles qui protégeaient l'intérieur de ses cuisses et le tour de ses genoux, il surprit le regard étonné que Brindja lui lançait. Il n'avait pas entièrement prêté attention à sa discussion avec Kayla mais l'une et l'autre semblaient plus détendues que tout à l'heure.

L'aldaron avait proposée de prendre le premier tour de garde, le plus facile pour ceux n'arrivaient pas à se lever pendant la nuit, le plus dur pour ceux qui étaient épuisés par des journées éprouvantes. Il hocha la tête avant de répondre.

- Je peux prendre le dernier tour, si cela vous convient. Lyvin, peut-on compter sur vous ?

Il tenait de son père que les elfes passaient le plus clair de la nuit éveillé de toute façon.



[hrp= survie avec aide donc avantage sur discord : 19]

Console R.P.

Lancé de 1d20+3 ~ [3] : 6

Edition 17/10/2020 13h55 par Nedru
17/10/2020 12h08
Lyvin Veronis
Lyvin Veronis

Une fois que tous eurent prit place à table le déjeuner se passa sans un mot, chacun occupé à ses affaires. Lyvin de son coté mangeait sans prendre gare à ce qu'il avalait, tout concentré qu'il était sur sa décoction de plante, avalant tantôt une cuillère de ragoût, tantôt un morceau de pain.
Au terme du déjeuner, il avait terminé sa décoction. C'était semble t'il une réussite et il n'était pas peu fière du résultat. Il la rangea précautionneusement dans son sac, avala un grand verre d'eau et se leva pour ranger ses affaires et rejoindre ses compagnons.
Il ne prêta aucune espèce d'attention au garçon d'écurie blessé, après tout cela faisait parti des risques de son travail et la blessure ne semblait pas très importante.....
Kayla prit sur elle de s'occuper malgré tout de la blessure du garçon et de la guérir. Grand bien lui fasse.

Gaspiller ainsi sa magie.....

Avant de remonter en selle, il s'assura qu'il ne manquait rien dans ses sacoches de selles et prit soin de récupérer le nécessaire de soin prêté à Kayla.
Il tendit une pomme à Lassi, et répéta les mêmes gestes qu'on lui avait appris afin de gagner la confiance de l'animal et pouvoir monter en selle sans risque. Il attrapa les rênes et talonna l'animal afin de se mettre en route.

Je parierais volontiers une pièce que c'est toi qui l'a mordu...

Cette pensée le fit sourire.

Ils reprirent la route à une allure normale, ce qui facilitait grandement la tâche à Lyvin pour se maintenir en selle sans trop de difficultés.
Après une longue chevauché qui paraissait interminable, le jour commençait à décliner et il fut décidé d'une halte pour la nuit. Brindja avait trouvé un endroit qui semblait parfaitement convenir pour la nuit, et Sallavin n'objectant pas concernant son choix, ils commencèrent à s'installer.
Lyvin n'avait pas l'habitude de soigner et panser les chevaux. Il connaissais la théorie mais n'avait jamais vraiment pratiqué, aussi fit-il de son mieux pour s'exécuter tout en observant du coin de l’œil Sallavin et Brindja afin de combler ses lacunes. Il y mit plus de temps mais Lassi était finalement prêt à passer une nuit tranquille.

De l'autre coté du camp, Sallavin et Pod s'affairaient à préparer un lit de fortune pour le gnome qui n'avait rien prévu pour la nuit. En y repensant bien, il n'avait rien prévu lui non plus pour la nuit, Dans la précipitation il avait totalement oublié d'en faire la demande à la villa. Qu'à cela ne tienne, ce n'était pas sa première nuit à la belle étoile et un bon feu de camp lui suffirait largement.
Il s'avança vers la couche préparé pour Pod à l'aide de feuilles et l'inspecta du coin de l’œil. N'y voyant ni ronce ni plante toxique ou irritante pouvant gêner la nuit de Podness, il rejoignit le feu de camp rassuré.

De leur coté, Kayla et Brindja était en pleine discussions. Il ne put saisir tout ce qu'elle se disaient mais les quelques mots qu'il pu comprendre lui firent comprendre qu'il était question de cheveux et les brefs regards sa direction lui indiquèrent qu'il était peu être question de lui. Il ne chercha pas à en savoir plus, et s'en fichait de toute manière. S'installant non loin du feu, il posa son sac prêt de lui et commença à en sortit de quoi se sustenter légèrement pour la nuit quand Sallavin l'interpella concernant la garde de nuit. Levant la tête de son sac il lui répondit.

- Ça ne me pose pas de problème. Je vais me reposer les quatre premières heures puis je monterais la garde pour le reste de la nuit. Assurons nous d'avoir suffisamment de bois pour alimenter le feu toute la nuit.

Il termina de sortir son dîner et s'installa auprès du feu en face de Bindja sans rien dire, installant sa couverture sur ses épaules.

17/10/2020 14h52
Kayla Fal'San'In
Kayla Fal'San'In

Retranscription Discord


La jeune femme observa l'elfe et haussa un sourcil d’incompréhension, devant la réaction de la guerrière. Suivant ses yeux elle regarda tour à tour les trois hommes qui complétaient leur groupe. Elle pencha la tête, manifestant une certaine incrédulité.

La réponse tomba enfin : négative, sans surprise. Kayla allait ouvrir la bouche pour protester, mais Brindja était déjà partie aider Podness avec le feu. La barde croisa les bras, affichant brièvement une mine boudeuse qui se déclina en un soupir désappointé. On brossait les crins des chevaux, mais elle l’aldaron était au-dessus de ça ? Ou alors elle avait peur qu’elle y trouve un écureuil crevé peut-être ? Elle s'ébroua, chassa ses idées ronchonne et profita de l'interlude pour se sustenter un petit peu, tout en réfléchissant à une autre approche. Finalement elle revint timidement vers Brindja, prêtre à une nouvelle tentative. Elle lui murmura doucement pour que les garçons ne l'entendent pas.

- Je suis désolée de ne pas avoir réagi à l'insulte de Lyvin, elle soupira, croisant les bras sous la poitrine en secouant la tête de gauche à droite.
« Je n'aime pas ce comportement de petit mufle. Sachez, en tout cas, que vous ne m'avez pas blessée et que je ne suis pas en colère...

Elle sourit, puis partit récupérer sa couche, remerciant avec profusion Podness et Sallavïn avant de la placer délibérément à proximité de l'endroit où se trouver Brindja. Du coin de l’œil, elle surveillait néanmoins les réactions de l'elfe, elle ne voulait pas s’imposer non plus. Elle bailla, s'enroula dans sa cape de voyage et murmura à l'adresse de la guerrière, les yeux déjà clos.

- Ma proposition tient toujours si vous avez besoin de vous détendre avant votre transe, elle bailla à nouveau en se pelotonnant dans sa couche.
« Et elle tiendra toujours dans 4h. Bonne nuit, Brindja.

-----------------------------------
L'artiste parvint à arracher un sourire à Brindja.
Si l'aldaron semblait d'accord sur le fait que Lyvin s'était comporté en mufle, elle n'appréciait pas non plus les papillonnages de sa consœur, ni ses fréquents gémissements. Mais il n'était plus l'heure d'avoir de genre de discussions, et elle préféra s'abstenir de commentaire.
À la place, elle secoua la tête à sa dernière proposition et lui dit, d'une voix plus douce (mais ferme) :

- Bonne nuit, Kayla.

17/10/2020 17h19
Umberlie
Umberlie

Le premier tour de garde se passa plutôt tranquillement.
Par prudence, Brindja s’approcha de la lisière du bois où elle lança un sort d’Alarme (mentale) afin d’être prévenue en cas d’intrusion (et en prenant soin d’exclure les animaux de très petite taille).
Puis elle revint s’asseoir à la lueur des flammes. Pour s’occuper les mains et la tête, elle sortit quelques outils son sac, et commença à tailler un bout de branche ramassé à portée. Elle veillait à faire le moins de bruit possible, afin de ne réveiller personne et de rester alerte aux dangers potentiels. De temps en temps, elle ravivait le feu, prenant garde à ce qu’il ne s’éteigne pas.

Lorsque Lyvin ouvrit enfin les yeux, la fatigue commençait à devenir insupportable. Et d’ailleurs, elle avait terminé son œuvre. Sans un mot, elle salua de la tête son comparse assis en face d’elle, puis fit signe qu’elle s’éloignait pour trouver le repos (entrer en transe juste en face de Lyvin lui paraissait impossible…).

Au passage, elle déposa un petit objet près de la couche de Kayla, puis se trouva un tronc sur lequel s’adosser afin de se livrer à la méditation. Elle ferma les yeux, puis commença par réguler sa respiration. Elle força à canaliser son attention sur cette seule action, oubliant le reste du monde – mais sans jamais décrocher complètement. Une douce léthargie s’empara bientôt de son corps. Elle percevait encore les sons autour, mais ils lui paraissaient lointain.
-----------------------------------------------------------------

Le début du tour de veille de Lyvin se déroula aussi paisiblement que celui de Brindja. Reposé, l’elfe put profiter de la berceuse offerte par les grillons et les bruit des vagues s’écrasant en contre-bas. Il faisait encore nuit noire. Et de temps en temps, il percevait les grattements de petits animaux nocturnes : rongeurs et oiseaux de nuit.

Une demi-heure passa ainsi, jusqu’à ce que Lyvin tende l’oreille à un bruit un peu différent… Était-ce un oiseau ? Était-ce le vent ?
Ou était-ce le hurlement lointain d’un loup ?

Console R.P.

Lancé de 1d20+3 ~ [20] : 23

Lancé de 1d20+6 ~ [2] : 8

Edition 19/10/2020 06h42 par Umberlie
19/10/2020 06h30
Lyvin Veronis
Lyvin Veronis

Installé auprès du feu, sa couverture sur les épaules, Lyvin plongea lentement dans sa transe tout en observant Brindja qui se trouvait en face de lui. Les flammes qui dansaient sur le visage de l'elfe avaient quelque chose de poétique.
Tout doucement, comme tous les jours depuis son enfance, il s'enfonça dans sa transe, ne laissant que des brides de sa conscience.
Au terme de sa transe, il sortit de sa méditation, revenant petit à petit à un plein état de conscience. Sans un mot il lui signifia qu'il était conscient et prêt à prendre son tour de garde. Il lui rendit son salut et la suivit des yeux jusqu'à l'endroit ou elle s'installa pour sa transe, avant de reporter son attention sur l'objet qu'elle venait de poser auprès de la barde endormie. Cette petite attention le fit sourire. Malgré ses airs, il avait toujours senti que la jeune femme était plus sensible et soucieuse qu'elle ne le laissait paraître.

Lyvin fouilla dans son sac et en sortit un livre qu'il commença à feuilleter pour passer le temps.
Au bout d'environ une demi-heure il perçut un bruit, un son bien différent de ceux qu'il pouvait percevoir jusqu'à présent. Impossible de dire ce qu'il en était mais dans ce genre de situation, prudence était mère de sûreté surtout après la menace du chancre que Brindja avait senti plus tôt dans la journée.
Il passa en revu ses compagnons endormi, puis rangea son ouvrage et se dirigea prudemment vers Sallavin. Parvenu auprès du chevalier, il le secoua afin de le réveiller.
Il ferait attention à ne pas l'effrayer mais également à ce que ce dernier ne parle pas à son réveil. Dès que ce dernier eut ouvert les yeux, il lui fit signe de ne pas faire de bruit et lui expliqua ce qui lui avait valu ce réveil.

- J'ai clairement entendu un bruit. J'ignore ce que c'est mais restons sur nos gardes, on ne sait jamais. Soyez sur vos gardes. Je vais réveiller Brindja.

19/10/2020 14h42
Sallavïn Tamrel
Sallavïn Tamrel

Au final, deux couches furent fabriquées, Kayla n'ayant pas non plus prévu l'éventualité de dormir sous les étoiles. Grâce à l'aide de Podness, ils avaient trouvé facilement de quoi constituer une paillasse digne de ce nom en un rien de temps ! Satisfait, le chevalier tapota le cotte de maille que le gnome avait aidé à détacher. Compte tenu de la journée qu'ils venaient de passer, un brin de toilette n'aurait pas été de refus, malheureusement il n'y aucun point d'eau à disposition. La présence non loin de leurs montures attachées sommairement suffirait probablement bientôt à masquer l'essentiel des fumets incommodants.

Le melessë alla les voir, pour vérifier que leurs longes étaient assez solidement attachées pour leur donner l'illusion d'être tenus et assez lâches pour se détacher s'ils tiraient au renard. Un cheval paniqué pouvait se tuer ou se blesser sérieusement dans le cas contraire. Évidemment, Brindja avait fait du bon travail.

Tendant une gourmandise à celui avait porté vaillamment la plus lourde charge (c'est à dire lui), il lui flatta l'encolure en lui assurant qu'il aurait bientôt à boire, vérifia qu'aucun n'était blessé, puis retourna au camp, observant la malfaisante lune bleue au dessus de leurs têtes.

Quand chacun eut exprimé ses volontés en matière de sommeil et avalé suffisamment de nourriture pour être vaillant le lendemain, Sallavïn s'allongea non loin des chevaux, à moitié englouti sous sa cape de voyage. Il vérifia du bout des doigts que la garde de son épée était accessible, non loin, tout en étant partiellement dissimulée sous le manteau, puis sombra rapidement dans un divin sommeil.

Qui ne dura pas aussi longtemps qu'il aurait voulu. On le touchait. Un geste mille fois répété s'exécuta et son bras glissa lentement vers la garde de son épée, se fermant doucement sur la garde glacée. Ouvrant difficilement les yeux en fronçant le nez, Sallavïn reconnut dans la pénombre le visage du deuxième guetteur de la nuit. Comme ce dernier avait l'index sur la bouche, Sallavïn ne dit pas un mot, hochant la tête pour montrer qu'il avait compris ce qu'on lui chuchotait.

Sans ajouter de gestes superflus pour ne pas attirer l'attention d'un potentiel agresseur, il laissa ses oreilles se tendre légèrement dans toutes les directions, à l’affût pendant que l'elfe de lumière glissait silencieusement vers un autre de leur compagnons.

Le feu brûlait encore. Cela suffirait à décourager la plupart des animaux. S'ils devaient craindre quelque chose, ce ne serait peut être que des renards.


[hrp = jet de perception : 22]

Console R.P.

Lancé de 1d20+3 ~ [19] : 22

19/10/2020 16h46
Brindja Eryn'Galen
Brindja Eryn'Galen

Lorsque Lyvin s’approcha de Brindja, posant une main sur son épaule et l’appelant par son nom, celle-ci rouvrit les yeux. Elle cligna deux ou trois fois, peinant à reprendre complètement conscience. Puis, réalisant qu’il faisait encore nuit noire, une expression paniquée se peignit sur ses traits.

- Une attaque ? dit-elle dans un sursaut.

Ses yeux se déposèrent instinctivement sur son arc, qu’elle se pencha pour saisir. En un instant, elle se retrouva accroupie, l’oreille tendue, l’arc à la main.
Lyvin lui expliqua en chuchotant ce qu’il avait entendu. Elle hocha la tête et leur fit signe de garder le silence pour mieux entendre.

Quant à Podness et Kayla, ils dormaient trop profondément pour avoir été réveillés par si peu.

- Je n’entends rien… admit Brindja. Juste le vent… Et la mer.

Sallavïn, en revanche, perçut clairement le hurlement d’un loup, au fond des bois. Il en fit part aux deux autres, en précisant ses doutes : « le feu suffirait sûrement à décourager la plupart des animaux. »

Brindja pencha sa tête sur le côté et chuchota en réponse : « la plupart, oui. Mais on ne sait jamais. Sallavïn, vous devriez peut-être vous préparer ? Au cas où… Lyvin, pouvez-vous réveiller les autres ? »

Pendant que ces messieurs s'exécutaient, Brindja resta aux aguets. Elle se tendit lorsqu’elle crut entendre des craquèlements dans les herbes, bientôt suivis par quelques gémissements angoissés du côté de leurs montures.

- Oh non… Les chevaux ! murmura-t-elle.

Juste au moment où elle se relevait pour se rapprocher des bêtes (qui elles, étaient plus éloignées du feu, et donc plus vulnérables), un grondement menaçant surgit du bosquet, et une ombre s’élança vers les équidés qui se mirent à gémir de plus belle et tirer sur leurs longes.

Console R.P.

Lancé de 1d20+3 ~ [5] : 8

Lancé de 1d20+2 ~ [8] : 10

Lancé de 1d20 ~ [7] : 7

Edition 22/10/2020 11h30 par Umberlie
21/10/2020 09h32
Sallavïn Tamrel
Sallavïn Tamrel

Sallavïn détectait les sons autour de lui avec l'habitude des nuits à la belle étoile : l'appel des insectes, le souffle du vent, l'embrun lointain, les craquements des branches... Pourtant... Est-ce que les insectes ne se taisaient pas, justement, un peu plus loin là bas ? Ses yeux finirent de se décrotter.

Veillant à bouger le moins possible, il enfila sa paire de botte et commença à sangler ses grèves, puis les cuissots rudimentaires qui complétaient son attirail régulier. A pas de loup, Brindja s'approcha, l'arc en main, tandis qu'il nouait toujours plus de sangles et de boucles. Aux yeux de l'elfe, il restait certainement torse nu, mais il se sentait déjà à peu près « préparé ». Il préférait ne pas faire cliqueter sa lourde maille pour le moment et il n'aurait, de toute façon, jamais le temps de l'ajuster assez précisément pour ne pas se gêner si un combat venait à éclater ! Tant qu'il pouvait marcher sans se transpercer le pied, il pourrait se battre.

-Cela devra suffire.

Saisissait son bouclier en chuchotant après avoir finalement attaché son fourreau autour de ses hanches, le blond observa Lyvin et lui désigna du menton l'une des javelines qu'il avait planté dans le camp.

Alors que l'ombre passait à l'attaque, Sallavïn se persuada qu'il s'agissait de bêtes en enfilant ses gants et touchant la gaine qui le cerclait, représentant l'ensemble des dieux d'Eana. Courage Gourmand, montre leur ce que tu as dans le ventre ! Il murmura.

- Forgeron, Défenseur et Guerrier, permet moi d'affronter ceux qui se dressent sur ma route, laisse moi être le premier à l'assaut et le dernier à la retraite.

Sa prière le nimba brièvement d'un halo blanchâtre, qui se posa sur son corps comme une fine couche d'eau luisant imperceptiblement dans le creux de ses cicatrices. Il se leva arme au poing, bouclier levé devant son torse. Les dieux l'écoutaient et répondaient à ses prières. Il était digne !

Le chevalier se sentait étrangement serein alors que la chaleur du combat s'écoulait dans ses veines, pulsée par le battement puissant de son coeur. Ils payaient la dette fuie plus tôt.


[hrp = action bonus : bouclier de la foi lancé sur soi. Je considère n'avoir aucun bonus de mon armure]

Edition 22/10/2020 00h02 par Nedru
21/10/2020 17h44
Lyvin Veronis
Lyvin Veronis

Sallavin avait parfaitement compris les intentions de Lyvin, se levant sans un bruit et se dirigeant vers ses affaires afin de récupérer rapidement quelques affaires.
Sans perdre de temps, il se dirigea vers Brindja qui venait d'entamer sa transe moins d'une heure auparavant. La guerrières elfe fut plus prompte à réagir, prenant directement son arc et se levant, demandant s'il s'agissait d'une attaque.

- Je ne sais pas, mais j'ai entendu du bruit. Peut-être rien, mais je préfère être prudent.

Une fois la guerrière levée et sur ses gardes, il commença à se diriger vers les couches de Podness et Kayla quand Sallavin leur indiqua avoir entendu des hurlements de loup et lui désigna une des javeline plantée au sol. Lyvin, dedaigna l'offre d'un signe de la tête tout en poursuivant son chemin.

Parvenu auprès de Podness, il ne prit pas la peine de le réveiller en douceur, se contentant de lui donner deux petits coups de pieds dans le dos. Pas assez fort pour le blesser mais suffisamment pour le réveiller.
Dans la foulée, il l'enjamba et se dirigea vers Kayla. Debout devant elle, il se retourna vers Brindja qui semblait avoir perçu quelque chose du côté des chevaux. Il fixa son regard vers l'endroit où les chevaux qui commençaient à s'exciter et dans le même temps il assèna à Kayla deux coups de talon dans le ventre afin de la réveiller sans la blessée elle non plus.

Devant lui, Podness venait de se relever d'un bond comme un diable surgissant hors de sa boîte en râlant et il percevait les mouvements de Kayla sortant de sa léthargie.

Pratiquement au même moment, une ombre surgit des bois, là où se trouvait Brindja.
Instinctivement, Lyvin se prépara à incanter quand il prit conscience de l'endroit où ils se trouvaient.
Le risque de provoquer un incendie était très élevé et la cible pas encore clairement identifiée.
Il se ravisa au dernier moment, préférant ne pas lancer son sort mais restant sur ses gardes, prêt à le lancer quand même au cas où.

- Levez vous et tenez vous sur vos gardes ! On est attaqué. Bougez vous, vite !!

Edition 21/10/2020 23h17 par fenryll
21/10/2020 21h52
Kayla Fal'San'In
Kayla Fal'San'In

Une fois les paupières baissées, Kayla sombra aussitôt dans un sommeil profond, mais troublé, marqué encore par ces deux mots qu’elle ne comprenait pas : « Doj'di » et « Zapoz'naj'mé ». Cette fois son rêve était peuplé par des personnes chères. Des gens dont elle souhaitait ardemment la présence à ces côtés, dans ces moments difficiles. Sa mère, Elandor, son père, Mercoeur et puis, enfin, Timotheos lui-même, tous se succédèrent, un à un, parfois ensemble, chacun prononçant ces mêmes mots, encore et encore jusqu’à lui en donner la nausée. C’était un appel sans écho, car elle était bien incapable de leur répondre, soit qu’elle ne puisse pas le faire, soit qu’ils ne réagissent pas aux cris de la jeune femme, à cet égard, le songe était flou.

« Doj'di Zapoz'naj'mé »

La sensation de quelque chose de dure, tapotant sa hanche avec force, la réveilla en sursaut et elle projeta les pans de sa cape loin de son corps en se redressant brusquement. Haletante, le cœur affolé, elle sondait l’obscurité environnante d’un œil alarmé. Il faisait nuit. Le feu brulait encore. Lyvin était à côté d’elle, mais plus Brindja. Peu habituée à ce genre de situation, Kayla contemplait l’elfe d’un regard inquiet, demandeur d’une réponse qui vint vite : une attaque. Mais de quoi ? Ou de qui ? Seulement vêtue de sa fine robe sombre, elle passa rapidement ses bottes et saisit sa lyre, incertaine quant à ce qu’elle pouvait faire tant elle ne savait pas ce qui les agressait en pleine nuit.

21/10/2020 23h14
Podness Ragnyss
Podness Ragnyss

Malgré la situation inconfortable, pour un gnome habitué au luxe d'une literie et d'un oreiller de laine ou de plumes, Podness réussi à trouver rapidement le sommeil sur sa couche d'herbes et de couvertures de selle. L'odeur n'avait même pas réussi à l'écoeurer, la fatigue du voyage ayant prit le dessus.

Lorsque quelques heures plus tard la situation exigea qu'on le réveille, il était parfaitement bien au pays des songes. Il ne pouvait ainsi pas se douter du coup en traitre que l'élénion lui réservait. Le réveil fut particulièrement brutal pour le gnome qui ouvrit les yeux brusquement, se redressant dans le même geste !

- Non, mais çà va pas la tête ! s'écria-t-il en cherchant à reprendre son souffle et à voir qui avait osé s'en prendre à lui de la sorte.

Il vit alors Lyvin, qui réveillait Kayla avec la même délicatesse !

- Lyvin ! Vous avez intérêt d'avoir une bonne... commença à grommeler Pod, furieux d'être ainsi tiré de son sommeil avant d'avoir atteint son quota.

L'elenion fit mention d'une attaque, laissant le gnome sans voix. Tournant la tête en tout sens, sa main fouillant au hasard à la recherche de sa veste et du contenu de la poche gauche, il cherchait l'origine du danger du regard.

21/10/2020 23h33
Umberlie
Umberlie

Le réveil fut définitivement brutal pour Kayla et Podness. Ils réagirent malgré tout au quart de tour : il ne leur fallut pas plus d’une minute ou deux pour se lever, rassembler leurs esprits et se parer à combattre une menace encore inconnue !
Ils crurent comprendre qu’il s’agissait d’un loup, d’après les hurlements entendus par Sallavïn et Lyvin.

Ceux qui venaient d’ouvrir les yeux tentèrent de réfléchir à ce qu’ils savaient des loups. S’attaquaient-ils aux hommes ? Était-ce une espèce nocturne ? Craignaient-ils le feu ? Supportaient-ils la fumée ?
Rien, absolument rien ne leur venait à l’esprit. À part quelques contes de leur enfance, dans lesquels ces animaux avaient « de grandes oreilles pour mieux entendre, de grands pieds pour mieux courir, et de grandes dents pour mieux manger les Mères-Grands et les petits enfants ». D’un côté, après un tel réveil et dans un état proche de la panique, comment espérer mieux ?
Quant à Lyvin, il trouvait ça étrange qu’un loup solitaire s’aventure aussi proche d’un feu et d’un groupe d’humains (qu’ils craignent d’habitude).

Avant même que le groupe ne puisse réagir, un puissant hennissement répondit au grognement perçu un instant plus tôt. Syfar venait d’accueillir le loup (que tous distinguaient désormais) de ses sabots, l’envoyant valdinguer en sens inverse dans un craquement sinistre. La bête à fourrure couina de douleur et percuta le sol, avant de se relever sur ses pattes tremblantes.
D’autres grognements retentirent alors des fourrés, à l’orée du bois. Kokkola et Lassi, gémissant de plus belle, tirèrent comme de belles diablesses sur leurs longes et parvinrent avec peine à se détacher, avant de détaller vers le nord. Seuls restaient Syfar, et Bendi qui luttait toujours pour se détacher.

Sallavïn fut le premier sur les lieux, juste au moment où deux autres loups surgirent devant les chevaux encore présents. Il visa le blessé, qui malgré une patte cassée et son regard apeuré ne semblait pas vouloir fuir. Le chevalier fendit l’air de son épée et acheva la créature obstinée qui s’en était prise à son cheval, sous le regard fier de Syfar.

Un des deux loups venant de surgir visa alors Bendi, un peu en retrait. Il s’élança, ses crocs étincelant à la lumière du feu distant, et s'agrippa aux flancs de sa proie qu’il mordit violemment, arrachant un hennissement de douleur à l’équidé qui lutta pour s'en débarrasser.

Depuis les fourrés, on percevait d’autres grognements… dont un, légèrement différent des autres. Plus guttural. Plus agressif… Et plus loin encore, un autre animal se mit à gronder en se rapprochant, et même à aboyer. Un chien… ?

Console R.P.

Lancé de 1d20 ~ [19] : 19

Lancé de 1d20+2 ~ [12] : 14

Lancé de 1d20+2 ~ [7] : 9

Lancé de 1d20+4 ~ [1] : 5

Lancé de 1d20+3 ~ [1] : 4

Lancé de 1d20+5 ~ [7] : 12

Lancé de 1d20 ~ [7] : 7

Lancé de 1d20+3 ~ [11] : 14

Lancé de 1d20+3 ~ [12] : 15

Lancé de 1d20+1 ~ [3] : 4

Lancé de 1d20 ~ [18] : 18

Lancé de 1d20+4 ~ [2] : 6

Lancé de 1d20+2 ~ [8] : 10

Lancé de 1d20 ~ [13] : 13

Lancé de 1d20 ~ [20] : 20

Lancé de 1d20 ~ [20] : 20

Lancé de 1d20 ~ [18] : 18

Lancé de 1d20+5 ~ [20] : 25

Lancé de 2d4+3 ~ [2,3] : 8

Lancé de 1d20+2 ~ [15] : 17

Lancé de 1d20+2 ~ [5] : 7

Lancé de 1d20+3 ~ [3] : 6

Lancé de 1d20+3 ~ [3] : 6

Lancé de 1d20+3 ~ [10] : 13

Lancé de 1d20+6 ~ [19] : 25

Lancé de 1d20+4 ~ [20] : 24

Lancé de 2d4+2 ~ [1,2] : 5

Edition 22/10/2020 11h26 par Umberlie
22/10/2020 11h20
Kayla Fal'San'In
Kayla Fal'San'In

Un loup ?

Kayla regardait Lyvin avec de grands yeux surpris. Malgré toutes ces sorties en forêt avec son grand-père, elle n’en avait jamais vu un. A vrai dire, et en parlant d’Elandor, la seule chose dont elle parvint à se rappeler, à propos de ces féroces animaux, étaient les contes que le vieux barde lui chantait durant son enfance. Toute à ses pensées, la melessë ne put retenir un sursaut lorsqu’un hennissement retentit. La jeune femme regarda la scène qui suivit entre la stupeur et la fascination : la danse étrange, sanglante, puis mortelle entre un cheval, un loup et un demi-sang à demi-nu. Peut-être était-ce la brusquerie du réveil, mais il ne lui semblait pas avoir tout à fait quitté le royaume des songes… Ou des cauchemars en fait.

Une nouvelle bête surgit soudainement des bois, achevant de réveiller la jeune femme en arrachant un cri à l’un de leurs chevaux. Elle chercha un instant à reconnaître Kokkola parmi les deux équidés qui ne s’étaient pas encore enfuis. Était-ce seulement les mâles ? Elle n’était plus sûre…

Sans trop savoir ce qu’elle pouvait faire pour aider leurs deux guerriers, sa main gagna sa lyre et elle entonna un chant en sylvestre. Succession de souffles et de sifflements aux rythmes des notes modulés par les cordes, malgré l’étrangeté de la langue le ton semblait martial, vigoureux, soutenu par un jeu de percussion sur le bois de l’instrument.

" Souffle le vent, siffle la flèche
Vibre la lame, enflamme l’air
Dame de fer frappe, l’âme amère,
Le loup qui mord la chair fraiche
"

[HRP : inspiration bardique offerte à Brindja]

Edition 22/10/2020 23h41 par Elindine
22/10/2020 23h23
Umberlie
Umberlie

Suite round 1


Podness, à peine réveillé, n’avait pas perdu ses bons réflexes : visant le dernier loup sorti des fourrés et faisant face à Sallavïn, il jeta un sort de sommeil. Le loup en question tourna alors de l’œil et s’écroula au sol. Un corps, à quelques mètres de là, sembla tomber également.

Pendant ce temps, Kayla se mit à siffler et souffler en grattant les cordes de son instrument, ce qui sembla galvaniser la chasseuse elfique. Celle-ci déposa son arc au sol pour dégainer son épée, puis se précipita sur le loup agressant sa monture (Bendi). Le canidé lâcha prise en couinant quand l’arme de Brindja lui lacéra le dos. Bendi tenta de lui asséner un coup de sabots mais dans la panique rata sa cible.
Lyvin, à quelques mètres de là, envoya à son tour un rayon de givre sur le seul loup encore debout (et non dissimulé) qui parvint à esquiver.

Round 2


Voyant leurs camarades tombés, deux autres loups surgirent des bois. Plus intelligents, ils avaient contourné Sallavïn pour s’attaquer aux plus vulnérables. Ils s’élancèrent vers Kayla, et Lyvin, toutes griffes dehors.
Devant Sallavïn, un autre loup bondit en grognant, accompagné par un autre canidé. Plus grand. Plus imposant. Plus effrayant. Hirsute, et tacheté, les yeux rouges. Sallavïn n’avait jamais rien vu de tel… Ni aucun autre dans leur groupe, à part Lyvin, qui reconnut (de loin) un Worg. Voilà pourquoi les loups avaient osé les attaquer : une bête intelligente et bien plus féroce les avait menés au combat.

Syfar, en voyant cette créature surgir devant lui et son cavalier, se débattit et tira sur sa longe pour se dégager mais n’y parvint pas… Quant au Worg, il grogna et visa les mollets du chevalier et parvint à enfoncer profondément ses crocs dans sa chair, tout en tirant vers lui pour tenter de le faire basculer. Heureusement, Sallavïn tint bon et parvint à conserver son équilibre.

Console R.P.

Lancé de 5d8 ~ [6,2,6,3,5] : 22

Lancé de 1d20+2 ~ [1] : 3

Lancé de 1d20+2 ~ [16] : 18

Lancé de 1d20+6 ~ [15] : 21

Lancé de 1d6 ~ [6] : 6

Lancé de 1d20+5 ~ [4] : 9

Lancé de 1d20+5 ~ [6] : 11

Lancé de 1d20+3 ~ [1] : 4

Lancé de 1d20 ~ [2] : 2

Lancé de 1d20+4 ~ [10] : 14

Lancé de 1d20+5 ~ [17] : 22

Lancé de 1d20+3 ~ [8] : 11

Lancé de 1d20+2 ~ [8] : 10

Lancé de 1d20+5 ~ [19] : 24

Lancé de 2d6+3 ~ [4,1] : 8

Lancé de 1d20+4 ~ [15] : 19

23/10/2020 09h28
Sallavïn Tamrel
Sallavïn Tamrel

Fonçant dans une mêlée qu'il distinguait essentiellement en nuances de gris grâce au sang de son père, Sallavïn trouva devant lui un loup déjà sonné, mais dont la posture n'inspirait qu'une rage sourde et la volonté de tuer, jusqu'au bout. La bête ne vit pas l'estocade qui la perfora dans un aller retour net et précis, souillant à peine la lame du chevalier.

S'ils avaient pu échanger un signe de tête avec Syfar, ils l'auraient fait. En voilà un brave animal ! Malheureusement, il restait attaché et le chevalier redoutait qu'il ne s'éclate les muscles ou pire, la nuque, s'il continuait de tirer sur la corde ainsi. Fuis ! Pensa-t-il en levant sa lame pour le détacher.

Un moment idéalement choisi pour le meneur de cette hideuse troupe. Sallavïn hésita un instant devant la taille de la créature face à lui, qui chargea sans sommation. Le melessë leva sa garde : erreur ! Les crocs lui déchiraient les bottes, sous le genoux, tirant pour le faire basculer. Il accueillit la douleur en grimaçant, incapable de s'habituer à cette soudaine déferlante nerveuse.

Je... Il ne doit pas s'en prendre à un autre que moi !

-CONTINUE ! TU MOURRAS !

Hurla Sallavïn en bravant le regard de son adversaire, dans lequel luisait l'étincelle de la perversion et du mal. Fléchi pour rester ancré dans le sol, il posa sa garde contre son cœur, ses doigts effleurant son torse tandis qu'il appelait à lui la générosité des dieux, reconstituant ses chairs meurtries. Son bouclier dressé, il repousserait les prochains assauts !

23/10/2020 20h09
Lyvin Veronis
Lyvin Veronis

La situation n'allait pas en leur faveur, et semblait même aller de mal en pis. Un ascenseur émotionnel bien cruel, lui qui voyait déjà un début de victoire avec deux loup en sommeil et un autre occis par Sallavin.
L'arrivée de nouveaux loups ainsi que l'apparition de celui qui semblait être leur leader, un worg compliquait sérieusement les choses, autant que la blessure de Sallavin.

Ajouté à tout cela la frustration suite à l'échec de son sortilège. Malgré tout cela, Lyvin s'efforçait de garder les idées claires et de conserver une vision strictement analytique de la situation, comme un echequier grandeur nature. Analysant rapidement les faits il tenta d'echaffauder un début de stratégie.
Il scanda de manière forte et claire à l'attention de ses collègues tout en se déplaçant vers Brindja.

- C'est un worg! C'est certainement leur leader! Concentrez vous en priorité sur les loups et ne les laissez pas se regrouper sur vous !

Sans quitter les deux loups qui se trouvaient près de lui, il s'adressa à Pod et Kayla.

- Pod, Kayla ! Concentrons nous sur ces deux là avant tout ! Il faut les neutraliser le plus rapidement possible.

Puis, il commença à se préparer à incanter tout en suivant les moindres faits et gestes de leurs adversaires.


[Hrp] - Lyvin se déplacera de 9m vers Brindja.
- Il lancera rayon de givre sur le loup 5 en priorité ou 6 sauf si l'un ou l'autre est endormi par le sort de Pod. Si les deux sont endormis, il le lancera sur un des deux autres loups.
- en action bonus, il utilisera empressement pour 2 points d'astuces pour assister Brindja afin de lui avantage à son prochain jet d'attaque ou à Sallavin si le loup 2 est déjà mort.
- Si Lyvin est la cible d'une attaque, il utilise sa réaction pour utiliser inaperçu avec 1 point d'astuce. [Hrp]

Edition 23/10/2020 22h20 par fenryll
23/10/2020 22h08