Nouveau monde ou paradis perdu ?

Qualité de l'interprétation du personnage (RP) Allant de 1 à 5 :
  • 1 : Interprète très mal son personnage, en contradiction avec son alignement, etc...
  • 2 : Interprète assez mal son personnage, (vague omniscience, utilisation d'informations hrp)
  • 3 : Interprète correctement son personnage.
  • 4 : Interprète bien son personnage et le fait évoluer, utilise ses traits, son background, etc...
  • 5 : Interprète très bien son personnage et lui donne une personnalité identifiable qui contribue à en faire un personnage mémorable.
Qualité de jeu en groupe, de 1 à 5 (jeu) :
  • 1 : Ignore ou empêche le groupe de faire évoluer les situations qui sont crées, qu'elles soient utiles au scénario ou non.
  • 2 : Ignorer ou empêche un joueur ou le MJ de faire évoluer les situations qu'il créé.
  • 3 : Joue dans le sens du groupe.
  • 4 : Permet à un autre joueur ou MJ de faire évoluer ou de créer des situations de jeu ensemble.
  • 5 : Permet au groupe de faire évoluer ou de créer des situations de jeu ensemble.
Qualité de forme (qualité) de 1 à 5 :
  • 1 : Fautes de français nombreuses et non respect des conventions d'écriture.
  • 2 : Lecture globalement désagréable ou peu compréhensible.
  • 3 : Qualité correcte.
  • 4 : Bonne qualité d'écriture, inventivité, synthétique ou facilement compréhensible.
  • 5 : Très bonne qualité d'écriture, style propre.
Elindine d'Enumasam
Elindine d'Enumasam

Le peu d’énergie qui lui restait déjà à demi-engloutie par le confort impie du fauteuil, Elindine se força à extirper son dos des coussins moelleux pour se pencher un peu sur le plateau. Elle était si fatiguée que son ventre lui semblait noué, incapable d’assurer la moindre digestion. Mais elle se força et il ne suffit que de quelques bouchées de pain moelleux et croustillant pour que son estomac se laisse convaincre. La nourriture n’était jamais aussi bonne qu’après avoir risqué sa vie deux-trois dans la même journée, certainement.

Le retour de Fëanor, accompagné de Victor et des deux marins interrompit un profond bâillement de la jeune femme. La rousse en profita pour défaire le chignon qui retenait ses cheveux et s’ébroua franchement pour tenter de retrouver un peu d’énergie. Elle se sentait lasse et elle n’était plus sûre d’avoir la patience pour prêter une oreille attentive au docker…

Elle soupira. Bah ! Si elle avait pu écouter l’autre bourgeois enrubanné de soie rouge, elle pouvait bien faire l’effort pour cet homme. Ça lui aurait fait mal de mieux traiter les petits manèges de la noblesse locale. Au moins Victor avait des intentions simples, affichées et compréhensibles : il voulait permettre à ceux qui lui faisaient confiance de survivre dans des conditions suffisamment dignes, avant que le désespoir ne les pousse à s’entre-dévorer, ou à s’attaquer à plus fort qu’eux. L’un dans l’autre, le résultat serait le même. Le fort mange le faible, surtout quand le fort s’entoure des gardes loyaux et bien nourris.

Elle pensait beaucoup de choses de Marlborough, mais pas beaucoup de bien. Les propos que tenaient le docker ne la surprirent donc en aucun cas : parmi les gens riches, grands bourgeois et aristocrates, ceux de cette espèce-là, en particulier, étaient particulièrement dangereux. Bien que ses souvenirs des potins de la Cité-Franche soient assez brumeux, elle savait qu’il n’était pas dans les habitudes du gratin de la ville-monde de chasser sa noblesse pour simple péché d’avarice ou d’orgueil, auquel cas il n’en resterait plus beaucoup. Quoiqu’ait pu commettre les aïeux de ce Marlborough-là, leurs ambitions s’étaient sûrement montrées assez dévorantes pour leur porter tort, ce qui était assez inhabituel pour l’inquiéter.

D’une voix chaleureuse, bien qu’un peu basse, Elindine répondit enfin au docker :

- Que cela nous plaise ou non, Marlborough a les moyens de nous ouvrir les portes qui nous permettront peut-être de vous aider plus rapidement, vous et les vôtres. De toute façon, aucun problème ne pourra être résolu de façon pérenne tant qu’il y aura ce monstre dans la baie. Même s’il y avait un lieu où était conservée de la nourriture pour tout le monde, le temps viendra nécessairement où il n’y en aura plus pour personne.

Elle soupira à nouveau, relevant un regard désolé vers Victor. Elle comprenait sa frustration nourrie d’inquiétude. Elle n’avait aucune envie de batailler pour que Marlborough et sa milice puisse se vautrer dans des réserves qui auraient pu permettre à tout le monde de survivre, mais elle n’avait pas vraiment le loisir de jouer les paladins redresseurs de torts. Plus tôt ils se débarrasseraient du monstre, plus vite chacun pourrait reprendre une vie correcte… Enfin… Si elle pouvait savonner la planche de la bourgeoisie locale, elle saurait aussi en profiter.

- Demain nous allons chercher des informations sur la bête. Est-ce que vous pouvez déjà nous dire ce que vous savez ? Comment un comptoir prospère a-t-il pu en arriver là ?

07/03/2021 12h23
Nedru d'Enumasam
Nedru d'Enumasam

Bientôt assis à côté d'une viande de volaille qu'il estimait assez légère pour son estomac fragilisé, l'antiquaire mordillait, pensif, quand le prêtre leur amena leurs prochains interlocuteurs du soir. N'ayant pas le cœur à interrompre le brave docker, ni sa femme, il les écouta discuter du coin de l'oreille, cherchant que dire à ce pauvre homme.

Le problème quand un Robin des Bois donne au pauvre c'est que ce dernier devient riche et qu'alors, il devient la cible d'un autre pauvre ou d'un autre Robin des Bois.

Une simplification des choses mais dans pour résumer : cela créerait un conflit. Dans l'ensemble, Elindine avait raison. Elle n'était pas commerçante pour rien : pragmatique, la solution à court terme ne présentait à ses yeux qu'un intérêt modeste. En plus de n'offrir qu'un humble répit, aller chercher la nourriture du port était diablement risqué !

Pourtant, Nedru avait du mal à se figurer la cité en état de siège. D'accord, l'accès à la mer était coupé. Oui, la forêt n'était pas hospitalière et il y avait les « sauvages » devant les portes. Mais était-il à ce point impossible de s'y rendre pour y braconner quelques vivres ? N'existait-il aucun autre lien avec la civilisation ? Le sorcier se risqua à dire des évidences :

- Le port n'est pas assez sûr pour y envoyer une expédition chargée de récupérer de lourdes cargaisons de vivres... Pourquoi ne pas risquer sa chance de l'autre côté de la ville, vers les terres ? C'est une menace qui me semble plus abordable que celle du monstre marin, ne serait-ce que … diplomatiquement.

Il n'exposa pas l'autre solution qui permettait de se débarrasser de sauvages quand ces derniers croient bon de vous affamer pour profiter de droits supplémentaires. Quitte à mener une bataille, Nedru parierait plus volontiers sur un adversaire qui ne transformait pas vos soldats en pantins prêts à vous poignarder dans le dos.

Edition 07/03/2021 22h49 par Nedru
07/03/2021 22h46
Fëanor de Torea
Fëanor de Torea

Fëanor avait pu ramener tous le monde rapidement, ce qui n'avait pas laissé le temps à l'hafeline de terminer les plats à disposition.
Mais la jeune barde n'était pas la seule affamée du lot et les plats furent proprement pillés... Comme prit d'un réflexe de survie, le prêtre eut dans l'idée de se servir lui aussi. Pourtant, son esprit fut plus fort et lui asséna la logique toute crue... Il n'avait pas vraiment faim ! ll ne lui servirait à rien de s'alourdir l'estomac. Cela augmenterait encore plus la somnolence qui le menaçait et lui causerait certainement des aigreurs malvenues, vu les images qui se bousculaient dans sa tête. Au lieu de cela, il prit appuie sur le mur, en retrait et écouta calmement les autres parler.

Les propos de Victor à propos du noble lui firent l'effet d'un coup de poing, tellement l'évidence lui était passée sous le nez. Naturellement confiant, il avait cru Marlborough de bonne foi ! Nolwë l'en garde, il fallait qu'il prenne la mesure de la fourberie humaine et s'en garde.

Après l'intervention du couple de marchands, il préféra écouter la réponse, curieux et un peu plus enjoué, mais pas plus loquace pour autant.

08/03/2021 22h16
Vittorio Pacini
Vittorio Pacini

Victor écouta les deux époux avec attention puis se tourna légèrement vers Elindine pour lui répondre. Il lui raconta alors comment les phénomènes s'étaient manifestés et son histoire rejoignait la largement celle de l'aristocrate. Quand deux personne qui ne s'aiment pas racontent la même chose, on peut souvent en déduire la véracité des faits.

- Par contre, je ne sais pas ce qui a pu déclencher cela. Si c'était uniquement cette bête, nous aurions pu croire à une créature de passage. Mais quand des phénomènes tout aussi étranges se passent de toutes part, mieux vaut laisser tomber l'hypothèse des coïncidences si vous voyez ce que je veux dire.

Il se retourna alors un peu plus vers Nedru :

- Cela répondra sans doute à votre question également. Peu de temps après les évènements "marins", des tribus indigènes se sont rapprochées de la ville. Mais elle ne souhaitent pas envahir ou attaquer la cité à ce que j'ai cru comprendre. Elles ont peur. Elles craignent quelque chose dans la jungle. Certains des leurs ont également disparu, de même que des mineurs nains. La terre ne serait pas plus sûre que la mer. J'ai eu l'occasion de rencontrer la chef de leur tribu, une certaine Amarok N'waukee. On n'a pas pu disserter tant nos langues sont différentes mais les quelques paroles que nous avons échangées étaient franches : Laälmath l'inquiète, mais ce qui s'est réveillé dans la jungle semblaient l'inquiéter bien plus et elle faisait le lien entre les fouilles menées dans les ruines des hauteurs et leur malheur. Si vous voulez mon avis, ce n'est pas dans l'eau que nous trouverons la réponse au mal de notre cité.

A ces mots, Bobby Sands, qui s'était tenu coi jusqu'à présent, se racla la gorge d'un air gêné. Comme s'il était ennuyé de se retrouver au milieu de cette discussion ou qu'il craignait de jouer les troubles fêtes.

- Je m'excuse, fit-il avec timidité (ce qui n'était pas le trait le plus caractéristique de Sands). Hum... ce n'est peut-être rien ou des légendes déformées mais les gens que nous avons fui tout à l'heure sur les quai... Hé, bien ils me rappelaient une histoire de marins : Certains racontent qu'ils ont vu des marins morts en mers regagner le rivage et attraper les vivants pour leur faire partager leur sort sur les îles les plus au sud de l'archipel des barbaresques. C'est au large de ces côtes qu'avait coulé le "Cassiopé", le fameux vaisseau "volant" du capitaine Garamond. Je saurais pas vous dire s'il volait vraiment... c'était la légende qui donnait cette explication pour expliquer les fuites nombreuses et invraisemblable de ce navire pirate. Bon... hum ... je m'égare. ça ne vous intéresse peut-être pas. Toujours est-il que, pris dans une embuscade par plusieurs navires de la cité franche au milieu du petit amas d'îles au sud des Barbaresque, les pirates ne se sont jamais rendus et ont bataillé comme de beaux diable jusqu'à ce que plusieurs mages de la cité franche ne finissent par réduire le navire en miettes, engloutissant capitaine, marins... Et surtout un formidable butin et la dite "couronne de Garamond"...

Les compagnons, s'ils n'avaient pas osé couper la parole au bosco, étaient de plus en plus intrigués par le récit et la longueur du propos dont ils ne voyaient qui ne semblait pas avoir le moindre rapport avec leur affaire. Conscient de cette étrangeté, Robert Sands leva une main comme pour leur dire "attendez, ça vient".

- Quelques années après, des pilleurs d'épaves sont parvenu, on ne sait comment, jusqu'à l'épave engloutie et ont récupéré la couronne... Mais ils furent alors pourchassés par des cadavres noyés qui ne leur laissaient aucun repos, les entrainant dans les flots lorsqu'ils parvenaient à mettre la main sur un profanateur. Certains ont fini par rejeter la couronne à l'eau. Mais nul ne sait comment ils ont fini. On raconte juste que les derniers temps, lorsqu'on les croisait, ils semblaient avoir perdu l'esprit, ne dormaient plus et crevaient d'une peur communicative. Bref... tout ça pour dire que ça pourrait être la même histoire... ou quelque chose d'approchant. ça a l'air fou, je sais mais...

il laissa là sa phrase en suspens, comme l'abandonnant au milieu de la pièce en même temps qu'un petit courant d'air glacial qui leur parcourait désormais les reins malgré la moiteur ambiante.

Edition 09/03/2021 22h08 par Nezami
09/03/2021 22h08
Elindine d'Enumasam
Elindine d'Enumasam

C’est avec un certain soulagement qu’Elindine apprécia de voir que leur ami docker était une personne raisonnable. Loin d’être outré par leurs arguments, ce dernier se fendit de quelques informations supplémentaires, immédiatement reprises par leur bosco. Ce dernier leur conta une histoire de marin qui fit pétiller les yeux de la jeune rousse. Penchée en avant, les coudes sur les genoux, le menton posé sur ses deux mains jointes, elle savoura le flot du récit avec l’attention d’une enfant écoutant l’histoire du coucher. Des pirates, des trésors et des malédictions, si on lui avait raconté pareille aventure la semaine dernière, elle aurait probablement levé les yeux au ciel, l’air amusé, mais ce qu’elle venait de vivre lui avait ouvert l’esprit avec l’efficacité d’un burin. Aussi, quand Sands eut fini, la marchande se redressa, un sourire confiant aux lèvres.

- Fou, je ne sais pas. Nous venons, après tout, de survivre à l’attaque d’un poisson géant, capable de subjuguer la volonté d’un homme, avant de débarquer sur des terres abritant des ruines patiemment fouillées depuis quelques années par des âmes soucieuses d’en excaver avec soin l’intégralité du contenu afin de le vendre à quelque riche famille. L’une d’elle venant d’envoyer son fils en convoi confidentiel et ayant payé cher feu notre capitaine pour cela. A la lumière de ces évènements, je trouve votre hypothèse plutôt pertinente.

Mais cela ne faisait qu’ajouter la forêt aux lieux porteurs de réponse, mais dangereux à explorer. Néanmoins il y avait ce groupe d’aventuriers, à l’auberge… Se tournant vers Vittorio, Elindine demanda :

- Si nous voulions visiter les lieux de fouille, à qui devrions-nous nous adresser, pour nous y guider ou au moins nous mettre sur la route ?

Si les rives marines et le cœur de la ville étaient des milieux qu’elle se targuait de connaître, elle était à peu près certaine que la jungle d’Acoatl ne lui offrirait pas si facilement ses secrets.

10/03/2021 22h45
Nedru d'Enumasam
Nedru d'Enumasam

Vu sous cet angle, ils avaient effectivement de gros problèmes. Le sorcier profita un peu plus particulièrement des saveurs sous son palais, redoutant de ne pas pouvoir y goûter à nouveau avant un moment. Il enregistra mentalement le nom de cette chef de tribu capable de discuter avec un docker tout en plongeant sa fourchette entre ses lèvres, mastiquant longuement tandis que le bosco prenait la parole.

Et quelle histoire il avait à raconter ! Lui même n'aurait pas fait mieux s'il avait voulu vendre une babiole à un nouveau riche ! La couronne de Garamond... Évidemment, cela ne lui disait pas grand chose. En terme de bonne éducation, il n'avait pas exactement tiré les leçons aux mêmes endroits que sa femme. Ses parents avaient vraiment été idiots de laisser courir les rues jours et nuits ! Il était ironique que devenue adulte elle ait choisi de se laisser pousser des ailes quand lui avait renoué avec le bon côté des cordons de la bourse.

Comme Elindine avait l'air de se décider pour diriger leurs recherches vers les ruines, Nedru s'occupa de réveiller un peu leur prêtre, ravalant un peu le venin qui lui venait aux lèvres pour demander avec politesse :

- Vous ne pensez pas qu'il serait temps de nous dire ce que cache ce temple, si votre Ordre en sait plus que nous ?

Marlborough nous offre une audience si nous avons des choses à présenter au gouverneur. Laissons nous quelques jours en ville avant d'aller dans la jungle.

Il se pinça les yeux puis l'arrête du nez à deux doigts.

Edition 13/03/2021 18h35 par Nedru
13/03/2021 13h52
Cymbeline Courtmanteau
Cymbeline Courtmanteau

Cymbeline, toute à son repas, et toute à son aise aux côtés de son amant au sourire retrouvé, écoutait sagement la conversation.

Jusque là, il lui convenait de juste tendre l'oreille, ce qui lui permettait de se concentrer sur son repas. Après tout, si on posait les bonnes questions à sa place, pourquoi se fatiguer plus que nécessaire ?

Elle tâchait d'enregistrer tout ce qu'elle entendait -- elle était douée pour ça. Et bien entraînée, surtout.

À un moment, elle intervint pour demander à Vittorio à quel point il lui serait facile de la -- ou les -- conduire vers la chef de tribu :

- J'aimerais essayer de lui parler à mon tour, si c'est possible.

Lorsqu'elle trouva un instant, elle s'adressa à Gerald et au Bosco pour leur demander s'ils en savaient plus sur feu leur capitaine que ce qu'ils n'en avaient déjà dit, et aussi s'ils connaissaient des amis à lui ici, ou même des contacts ou connaissances.

Edition 13/03/2021 17h13 par Umberlie
13/03/2021 17h11
Fëanor de Torea
Fëanor de Torea

L'histoire que le bosco venait de conter était particulièrement intéressante. Les similitudes avec la situation de la ville étaient troublantes et Fëanor était encore en train d'en comprendre les implications lorsque l'antiquaire l'apostropha.

[Charisme - Tromperie : 19]

La question troubla le prêtre, qui eut néanmoins le réflexe de cacher son malaise. Il n'était pas question qu'il explique si vite son véritable objectif, surtout à cet homme qui lui inspirait si peu confiance. Il sourit à Nedru, énigmatique.

- Mon ordre ne sait pas ce que cache ce temple malheureusement...
" Mais des indices nous poussent à penser qu'il pourrait contenir des artefacts à la gloire de Nolwë... d'où ma présence ici, comme je vous l'ai déjà dit.

Il se retourna vers les autres.

- Je suis donc pour nous y rendre au plus vite... ajouta-t-il.
" Après une bonne nuit de sommeil et avoir préparé notre expédition évidemment... termina-t-il après un regard appuyé à Elindine.

Console R.P.

Lancé de 1d20+3 ~ [16] : 19

Edition 14/03/2021 22h32 par FroloX
14/03/2021 22h31
Vittorio Pacini
Vittorio Pacini

Le docker sentit que la lassitude commençait à poindre dans les yeux des compagnons. Le tour de leurs yeux commençait à bleuir, leurs traits étaient tirés par la fatigue et, malgré ou grâce à leur repas copieux, ils donnaient des signe de perte d'attention. Ce qui ne les empêchait pas d'être toujours vifs et d'analyser finement la situation. Il prit donc le temps de leur répondre à tous :

- Je ne vais pas vous déranger plus longtemps. Je vois bien votre fatigue. Mais je ne peux pas vous laisser plein de questionnements sans réponse. D'abord, en ce qui concerne l'expédition vers les ruines, il me semble que c'est une tentative très dangereuse. Presque suicidaire. Je vous déconseillerais d'y aller... même si vous êtes plein de ressources comme vous l'avez montré. Mais si malgré tout vous restez attaqué à cette idée, vous devrez bien vous y préparer avant de tenter quoi que ce soit car vous n'aurez sans doute qu'une seule tentative.

Il sembla réfléchir un instant en se grattant la barbe :

- Ma foi, il faut savoir EXACTEMENT ce que vous souhaitez voir mais une fois votre objectif clair, vous pourrez peut-être demander à ces bandes d'aventuriers qui trainent en ville en ce moment. Beaucoup encadraient les fouilles et se chargeaient des tâches les plus hasardeuse. Une rousse, une certaine "Renarde", avait l'air particulièrement aguerrie. Elle traine souvent au bar de l’hôtel avec ses sbires.... Si elle refuse, je vois mal qui pourrait vous aider. Et elle négociera sans doute son aide à prix d'or. *

Il plongea alors ses yeux sur Cymbeline :

*- Sinon vous pouvez peut-être demander à Amarok M'waukee. Si nous y allons ensemble, elle acceptera peut-être de vous parler... Enfin, de "communiquer" avec vous. Et puis si vous avez un peu de temps pour donner un coup de main pour les minots des quais comme Elena et Joe...


Il allait prendre congé quand les deux marins intervinrent à leur tour :

- Ce soir, nous allons dormir chez de vieilles connaissances, expliqua Sands. Si vous voulez qu'on discute un peu plus du capitaine, vous pouvez passer demain dans un rad' qui s'appelle "la bouteille à la mer". Mais pas trop tôt... hein... les copains sont pas de très bon poil si on les cueille trop tôt lorsqu'ils sont à marée basse.

Sur ces belles paroles, les trois hommes s'éclipsèrent respectueusement et Gerald glissa à l'halfeline un sourire engageant alors que la porte se refermait sur sa gueule d'ange.

Edition 17/03/2021 20h17 par Nezami
15/03/2021 22h48
Elindine d'Enumasam
Elindine d'Enumasam

De soulagement, les traits de son visage s'adoucirent un peu, quand elle comprit que Vittorio ne les garderait pas trop longtemps prisonnier de sa discussion : un homme intelligent que ce docker, pas de la même veine que l'astuce suave du bourgeois en rouge, mais pas plus bête pour autant. Elle hocha la tête aux dernières consignes et conseils qu'on leur donnait. Demain, il leur faudrait s'atteler à glaner le plus d'information possible et la perspective d'un petit déjeuner tardif dans une taverne lui plaisait bien plus que celle d'une journée entre les livres d'une bibliothèque. Une fois les visiteurs partis, Elindine se releva doucement, s'étira longuement puis lâcha vers les deux personnes restantes :

- Je vais prendre l'air quelques minutes, faire le tour de l'auberge. J'aime bien savoir où je dors.

[puis discussion en MP avec Nedru et Nezami]

Doucement, Elindine revint dans la chambre armée d’une broque d’eau claire. Si Cymbeline dormait déjà, elle ferait son possible pour éviter de réveiller l’halfeline. Avec précaution, elle procéderait à une rapide toilette, retirerait péniblement ses vêtements à l’exception de sa chemise, puis elle éteindrait les lumières et irait se blottir sous les draps avec bonheur. Des jours qu’elle n’avait pas eu le droit à un vrai lit moelleux et des draps propres. La chambre était chère, mais au moins la literie était impeccable, songea-t-elle. Elle s’endormit vite et profondément. Quand bien même l’aurait-elle souhaité, après la courte nuit à bord du Lady Diana et la journée infernale qui avait suivi, elle n’avait plus l’énergie pour veiller davantage

Edition 27/03/2021 18h57 par Elindine
27/03/2021 18h40
Fëanor de Torea
Fëanor de Torea

Fëanor quitta la chambre, la tête encombrée de toutes les informations qu'il venait d'apprendre. Descendant machinalement les marches, il n'arrivait pas à croire qu'il allait enfin se rapprocher de son objectif. Depuis qu'il avait débarqué dans cette ville, c'était la première fois qu'il avait un début sérieux de piste... Il fit une prière silencieuse pour remercier Nolwë de l'avoir guidé.

Les rues de la ville défilaient maintenant sous les pas du prêtre, qui commençait à les connaître par coeur. Ainsi, lorsqu'il leva les yeux sur les formes familières des taudis qui constituaient le paysage de ses journées, il se repéra immédiatement. Il y avait là, devant lui, la maison aux tuiles en bois et à la porte de travers qui laisse passer le vent. Il s'en approcha tout en repensant au soir où il y avait gagné le logis.
Le jeune couple lui avait en effet proposé de l'accueillir sous leur toit après qu'il ai sauvé leur enfant à naître. Quelle moment magique quand il y repensait ! Pourtant, il n'en menait pas large quand Silea avait débarquée à l'auberge dans les bras de son mari, le ventre rond et le sang dégoulinant de ses vêtements. Il entendait encore le cri du bébé lorsqu'il avait enfin réussi à le mettre au monde, et à les guérir, lui et sa mère. La puissance curatrice insufflée par sa déesse à ce moment là n'avait jamais été aussi forte. Un moment de communion comme il en avait rarement connu. Un signe qu'il suivait la voie voulue par la Dame de Glace !

- Bonsoir Silea ! chuchota-t-il à sa logeuse lorsqu'elle lui ouvrit.

Elle arrivait toujours à lui ouvrir la porte avant qu'il ne toque. Peut-être à cause du bruit de ses pas qui raisonnaient à travers la porte mal ajustée...

- Nethaa dors j'imagine ? demanda-t-il en regardant le berceau dans le fond de la pièce.

Fëanor savait que le père était à l'extérieur. Il gagnait quelques pièces comme videur pour une auberge des beaux quartiers. Un brave gars qui donnerait sa vie pour sa famille.
Une assiette était encore sur la table avec de la soupe. Alors que sa logeuse faisait mine de la prendre pour mettre à réchauffer le maigre repas, le prêtre se sentit terriblement coupable d'avoir si bien mangé un peu plus tôt ! Sachant que ces pauvres ères se privaient en partie pour le nourrir tous les soirs. Et il n'avait rien ramené...

- Je... Non Silea, merci. J'ai déjà mangé ce soir, parvint-il à lui dire, la gorge serré.

Il s'assit à table et fit signe à la jeune femme de s'asseoir aussi. Alors, il lui expliqua ce qu'il s'était passé. Avec les enfants, avec Victor et avec les nouveaux venus. Elle était de si bons conseils qu'il avait prit pour habitude de parler à coeur ouvert en sa compagnie. Il refusait de s'avouer qu'il la considérait un peu comme sa défunte mère : une confidente, une conseillère et tant d'autres choses encore sur lequel il n'avait pas encore réussi à faire le dueil.

Lorsqu'il ouvrit les yeux avec les premiers rayons du soleil le lendemain, Fëanor était en forme olympique. Il avait un objectif clair ! Il quitta la maison après un dernier regard au couple endormit sur le lit de pailles recouvert d'une simple couverture de chanvre. Leur bébé était entre eux et son visage d'ange le fit sourire. Sa mère avait dût la nourrir pendant la nuit sans qu'il l'entende.

Je trouverais ce qui arrive à cette ville ! Je vous le promets ! Et je rembourserais ma dette au centuple mes amis... pensa-t-il en partant à grand pas en direction de son destin.

Edition 31/03/2021 18h12 par FroloX
30/03/2021 09h16
Nedru d'Enumasam
Nedru d'Enumasam

Le sorcier avait suivi sa femme à l’extérieur et il fit de son mieux pour faire taire ses courbatures. Ses mollets n'avaient pas supporté que son extrême passivité à bord du Lady Diana soit remplacé par une forme intensive d'athlétisme.

Il partagea ses impressions ainsi que quelques vagues esquisses de projets, soulagé de reprendre naturellement son sourire en coin ainsi qu'une forme de sérénité confiante.

Tachant de faire bonne impression en tant que futur sauveur du peuple, il salua d'un geste brave quiconque croiserait son regard avant de remonter dans sa chambre. De là il nettoierait ce que ses sortilèges ne pouvaient atteindre : la crasse collée à sa peau. Une fois propre, il pourrait se coucher dans une tenue quasi habillée sans crainte de souiller la literie : ses vêtements étaient désormais aussi impeccables qu'au premier jour. Il s'effondra sur le matelas, lourdement, ne tardant pas à trouver lui aussi le sommeil auquel ils pouvaient tous aspirer.

Edition 30/03/2021 20h50 par Nedru
30/03/2021 20h49
Nezami
Nezami

Après une nuit des plus agréables et douces qui changeait de l'ambiance du navire, les trois compagnons du Lady Diana se réveillèrent à leur rythme et descendirent au rez-de-chaussée pour prendre leur petit déjeuner en s'acclimatant doucement à leur nouveau lieu d'habitation. Le fond de l'air était déjà chaud, un peu moite mais sans être étouffant. A priori des conditions idéales pour feignanter. Sauf que ce n'était pas vraiment ce qui était au programme.

Lorsqu'ils arrivèrent dans la grande salle, Fëanor les attendait déjà depuis un bon moment. Ils s'attablèrent donc dans un coin. La salle était presque vide, le lieu calme avait une ambiance aux antipodes de la veille.

Les compagnons avaient compris qu'ils leur faudrait enquêter pour savoir ce qui avait poussé la ville à se replier sur elle-même : Ce n'était pas qu'une affaire de Bête marine. Le danger semblait aussi venir de la jungle. Mais que se passait-il exactement ? Plusieurs pistes avaient été évoquées pour tenter d'y répondre :

La première consistait à retrouver des compagnons du capitaine du Lady Diana... ou mieux ! Sa maîtresse. Ils apprendraient peut-être d'autres choses sur les raisons de l'inquiétude et le "travail" de cet honnête commerçant de la mer. il faudrait pour cela passer voir le Bosco et Gerald au lieu dit "la bouteille à la mer". Lieu qu'il faudrait sans doute chercher dans les quartiers pauvres.

La deuxième consistait à trouver des informations à la bibliothèque au sujet des créatures mais aussi de tout sujet occulte pouvant s'en rapprocher.

Il faudrait peut-être se mêler à la population et aller parler aux uns, aux autres. Aller voir les indigènes qui campaient proche de la cité, les mineurs nains qui vivaient non loin... Ils devaient bien avoir une idée sur le sujet.

Sans parler de ce noble, Marlborough, bien décidé à faire rouvrir le port et prêt à les appuyer. Il pourrait leur accorder pas mal de liberté de mouvement et une discussion avec le gouverneur mais pour cela, il fallait déjà détenir une piste suffisamment sérieuse.

Peut-être devraient-ils investiguer au delà des murs. Vers les ruines. 5 journées de voyage tout de même. Ce ne serait pas une petite expédition et à ne pas mener à l'aveuglette et trouve un bon guide. Mais qui ?

Dans ce contexte, les petits jeux des marchands et exportateurs d'objets antiques avaient inquiété les compagnons. Sans compter sur la garde blanche issue de la cité Franche qui faisait froid dans le dos.

Un beau papier de crabes en définitive. Il ne restait plus à nos compagnons qu'à se lancer dans leurs recherches maintenant qu'ils avaient le ventre plein.

Console R.P.

Distribution de 991px (Notes) à Cymbeline Courtmanteau
Cymbeline Courtmanteau gagne un niveau !

Distribution de 993px (Notes) à Elindine d'Enumasam
Elindine d'Enumasam gagne un niveau !

Distribution de 293px (Notes) à Fëanor de Torea

Distribution de 1098px (Notes) à Nedru d'Enumasam
Nedru d'Enumasam gagne un niveau !

Distribution de 100px à Fëanor de Torea
Fëanor de Torea gagne un niveau !

Edition 31/03/2021 19h50 par Nezami
31/03/2021 19h47
Elindine d'Enumasam
Elindine d'Enumasam

Ses yeux s’ouvrirent lentement sur la chambre silencieuse. La lumière blanche du petit matin filtrait au travers des volets de bois, éclairant tout juste le grand volume de la pièce. Ses paupières clignèrent doucement, remettant en ordre ses souvenirs récents : l’attaque, le bateau fracassé dans le port, la fuite vers la ville, l’arrivée dans la taverne, la rencontre avec Vittorio, Fëanor et Marlborough. Le mal de crâne persistant de la veille avait disparu, ne laissant qu’une sensation étrange : un genre de conviction, un réconfort, un sentiment sur lequel elle n’aurait pu mettre de nom, mais qu’elle sentait, bien présent.

Un long soupir s’échappa de ses lèvres et elle souleva son buste du tendre matelas. Elle eut un regard rapide pour Nedru, puis vers ses affaires et Cymbeline. Elle tira de son sac de nouveaux vêtements : des chausses, un veston de cuir, des gants épais, laissant les doigts libres, pour conserver toute sa dextérité, fini les jupons et l’encombrant accoutrement bourgeois du bateau. Elindine pouvait saluer une nouvelle existence, fusse-t-elle temporaire, ou ni ses hésitations, ni les regards réprobateurs de son époux ne pourraient l’empêcher de faire et d’être ce qu’elle voulait.

Après avoir rapidement nettoyer sa peau de la moiteur nocturne et avoir relevé ses cheveux roux en un chignon lâche, mais pratique, elle descendit dans la salle principale, espérant manger un peu avant d’entamer une journée de recherche. Elle salua l’aubergiste, joviale et souriante, puis remarqua leur petit religieux qui les attendait déjà. Elle lui offrit le même accueil aimable et s’attabla à ses côtés :

- Bonjour, Fëanor ! Êtes-vous bien reposé ? La journée s’annonce pleine, et riche.

Elle s’étira en arrière, détendant son corps dans un gémissement satisfait. Elle n’aurait peut-être pas dû, mais elle était impatiente. Elle avait hâte et même le temps humide et déjà chaud, malgré l’heure matinale, n’entamait pas son enthousiasme.

01/04/2021 16h43
Nedru d'Enumasam
Nedru d'Enumasam

Les murmures avaient été incessants cette nuit encore. Il y avait toujours dans leur mélodie des notes de malfaisance mais cette fois... c'était presque pire : il y avait de la joie. Ou bien comme des compliments sous lesquels on ne pouvait que se sentir gonflé d'orgueil, quoique l'on fasse pour y résister. C'était comme se sentir soudain apprécier la caresse d'un serpent et Nedru se trouva confus d'avoir éprouvé autre chose que le dégoût pour les chuchotements infernaux.

Au réveil cependant il se trouva beaucoup plus frais dispo qu'il ne l'aurait cru, comme si le fait d'avoir survécu aux précédentes journées l'avait assuré qu'il serait capable de triompher de choses qu'il n'aurait pas pu imaginer la veille. Ce qui était sans doute vrai.

Un massage du visage et une courte toilette plus tard, il replaça son long couteau à sa ceinture. Le reste de son humble pécule semblait toujours à sa place mais malheureusement, il avait perdu le reste de ses affaires dans le naufrage. Peut être que l'un de ceux qui souhaitaient le voir affronter Jungle et Océan jugeraient possible de lui offrir un morceau de cuir à se mettre sur le dos à la place de sa -certes très élégante mais parfaitement inefficace pour stopper la lame d'un forban- chemise. Un mot de pouvoir en parfuma néanmoins le col d'un discret arôme à la fois épicé et frais.

Il regarda du coin de l'oeil sa femme qui ajustait une tenue d'escrime complète, avec un soupçon de jalousie qu'il masqua par un hochement de tête d'approbation. Peut-être aurait-il dû faire un peu plus attention à ses propres affaires.

En enfonçant les lettres du capitaine dans l'une de ses bottes, il eut la désagréable impression d'être observé... Mais ce n'était sans doute que son imagination.

Il descendit à la suite de sa femme et accueillit lui aussi le melësse avec politesse, sourire de circonstance à son poste au coin de ses lèvres.

- J'admire votre ponctualité !

Edition 03/04/2021 22h17 par Nedru
03/04/2021 22h15
Fëanor de Torea
Fëanor de Torea

Fëanor n'avait pas mit longtemps à rejoindre l'auberge. La lumière si particulière du lever de soleil sur Acoatl l'avait accompagné, lui offrant le cadre idéal pour réfléchir à la toute puissance de sa déesse et surtout, aux échanges qu'il avait eu avec sa logeuse. Selea avait insisté pour qu'il se méfie des nouveaux venus...

Force fut de constater qu'ils n'étaient pas là à son arrivée. Le prêtre s'installa donc à une table, sirottant son verre de lait - le moins cher dans cet établissement - en attendant qu'ils daignent se lever. La serveuse lui confirma qu'ils n'étaient pas déjà partit...

Fermant les yeux et joignant les mains sous la table, Fëanor s'adonna à la prière et à la méditation. Il ne savait pas trop ce qui l'attendait pour cette journée... aussi demanda-t-il à Nolwë de le guider dans la magie auquel il aurait accès. En espérant ne pas en avoir besoin !

Et enfin... le prêtre n'aurait su dire combien de temps il avait patienté, le couple fit son entrée, le saluant avec amabilité. Il leur répondit d'un sourire un peu forcé.

- Ponctualité, mh... fit-il en regardant son verre vide.
" Je pensais à un peu plus tôt à vrai dire... Mais qu'importe.

Il reporta son attention sur la rousse et son sourire se fit un peu plus franc, malgré lui.

- Quel est le programme déjà ?

Edition 06/04/2021 22h50 par FroloX
05/04/2021 22h37
Elindine d'Enumasam
Elindine d'Enumasam

Ramenant son buste vers la table en un geste souple, elle répondit avec entrain au prêtre :

- Eh bien, je pense que Nedru va vous accompagner à la bibliothèque afin de faire des recherches sur le monstre, la ville et sa région, le temple, la jungle, tout ça. Je vous aurais bien accompagné, mais les bibliothèques et moi…

Elle secoua ses doigts devant son visage, levant les yeux au ciel pour signifier que ce n’était vraiment pas son terrain de prédilection. Si elle avait voulu passer ses journées le nez dans de vieux livres, elle aurait tout aussi bien pu rester à la maison.

- Pendant ce temps, Cymbeline et moi allons essayer de glaner les mêmes informations mais de la bouche de quelques aventuriers et habitants, dans l’auberge et ailleurs en ville. Je suis aussi curieuse de la dynamique de pouvoir à Laälmatl et de notre « bienfaiteur » en rouge. Quand le soleil sera un peu plus haut à l’horizon, nous allons rejoindre nos amis marins à « La bouteille à la mer ». Peut-être que vous pourrez nous y retrouver pour manger un morceau et faire le point ? Vous avez faim ? demanda-t-elle à Fëanor en levant la main vers le comptoir.

D’un geste et de la voix, elle fit signe à l’aubergiste d’amener de quoi se sustenter de bon matin : du pain et quelques fruits ne seraient pas de refus. Une fois certaine de s’être bien fait comprendre, elle reporta son attention vers les hommes à sa table. Elle était bien consciente que ces deux-là étaient faits pour ne pas s’entendre ; un prêtre généreux et un sorcier égoïste, s’ils parvenaient à rester polis l’un envers l’autre, ce serait tout ce qu’elle pourrait exiger d’eux. Il n’était cependant pas question qu’elle passe la journée enfermée pour chaperonner le dévot et son époux, ou elle risquait de devenir, également, de très mauvaise compagnie.

10/04/2021 23h56
Nedru d'Enumasam
Nedru d'Enumasam

Alors que sa femme commandait de quoi se remplir un bout de l'estomac, Nedru fit son possible pour ne pas sourire du malaise du jeune prêtre. Le pauvre les avait manifestement attendu et il n'était pas très poli de prolonger son calvaire.
Aussi Nedru poussa-t-il une chaise pour s'y installer en attendant qu'on leur apporte de quoi déjeuner paisiblement. Il hocha la tête pendant qu'Elindine répétait ce qu'ils avaient décidé, détaillant avec justesse le choix des lectures qu'il avait en tête.

-J'aimerai venir à La bouteille à la mer également, nous viendrons y faire une pause oui !

Il baissa d'un ton pour poursuivre, observant Feanor pour s'assurer qu'il comprenait ce qu'il allait lui dire.

- Je ne suis pas un spécialiste, mais je vais voir ce qui pousse d'honnêtes gens à mourir pour la gloire d'un immense poisson. Des événements qui ressemblent à ceux de la couronne de Garamond ont peut être déjà été recensés. Je verrai si je trouve des informations pour nous aider à traverser la jungle en un seul morceau.

Recevant le pain avec un merci arrondi d'un grand sourire en direction du personnel, l'antiquaire croqua dedans sans arrière pensées tout en interrogeant le demi-elfe.

-Sur quoi vouliez vous concentrer vos recherches ?

13/04/2021 21h57
Cymbeline Courtmanteau
Cymbeline Courtmanteau

Au moment où Nedru commençait à questionner le prêtre sur ses investigation, la forme somnolente de Cymbeline apparut à leur table, les yeux lourds, le pas trainant, les cheveux en broussailles... Clairement, elle avait dû bien dormir et son sommeil n'était peut-être pas encore complètement terminé.

Elle ouvrit un oeil perçant à l'adresse de Nedru (l'autre était resté couché) et se retourna vers le prêtre :

- C'est vrai ça ? Qu'est-ce que vous allez chercher précisément à la bibliothèque ?

Vu son état, la question devait être simplement maladroite et sans arrière pensée mais Fëanor se sentit un peu assailli.

Autour d'eux, la salle était déserte : A part la serveuse, il n'y avait que deux ouvriers qui prenaient une pause au comptoir et un individu maigrelet encombré le livres qui déjeunait dans un coin en farfouillant dans ses écrits.

- J'espère que vous avez tous passé un bonne nuit, reprit la barde comme pour se remettre en face avec ses compagnons. Nous, on a une petite balade de prévue en ville, n'est-ce pas Elindine ? J'aimerais vraiment rencontrer cette cheffe de clan dont m'a parlé Victor.

17/04/2021 12h41
Fëanor de Torea
Fëanor de Torea

Le prêtre ne put s'empêcher de se remémorer la mise en garde de son amie suite aux questions du marchand, puis de la musicienne. Il ouvrit la bouche, comme pour répondre, puis se ravisa, les gratifiant d'un sourire pendant de longues secondes.

- Il me semblait en avoir déjà parlé hier... expliqua-t-il finalement.
" J'assisterais Nedru dans ses recherches bien sûr, et si je trouve des mentions aux artefacts de mon ordre, il est probable que je m'attarde sur mes découvertes...

Son regard se porta sur le repas qu'on leur apportait. Devait-il se laisser tenter ?
Nolwë mettait-il à l'épreuve la force de sa foi et de son engagement ?

20/04/2021 23h14