Nouveau monde ou paradis perdu ?

Qualité de l'interprétation du personnage (RP) Allant de 1 à 5 :
  • 1 : Interprète très mal son personnage, en contradiction avec son alignement, etc...
  • 2 : Interprète assez mal son personnage, (vague omniscience, utilisation d'informations hrp)
  • 3 : Interprète correctement son personnage.
  • 4 : Interprète bien son personnage et le fait évoluer, utilise ses traits, son background, etc...
  • 5 : Interprète très bien son personnage et lui donne une personnalité identifiable qui contribue à en faire un personnage mémorable.
Qualité de jeu en groupe, de 1 à 5 (jeu) :
  • 1 : Ignore ou empêche le groupe de faire évoluer les situations qui sont crées, qu'elles soient utiles au scénario ou non.
  • 2 : Ignorer ou empêche un joueur ou le MJ de faire évoluer les situations qu'il créé.
  • 3 : Joue dans le sens du groupe.
  • 4 : Permet à un autre joueur ou MJ de faire évoluer ou de créer des situations de jeu ensemble.
  • 5 : Permet au groupe de faire évoluer ou de créer des situations de jeu ensemble.
Qualité de forme (qualité) de 1 à 5 :
  • 1 : Fautes de français nombreuses et non respect des conventions d'écriture.
  • 2 : Lecture globalement désagréable ou peu compréhensible.
  • 3 : Qualité correcte.
  • 4 : Bonne qualité d'écriture, inventivité, synthétique ou facilement compréhensible.
  • 5 : Très bonne qualité d'écriture, style propre.
Cymbeline Courtmanteau
Cymbeline Courtmanteau

Après s’être acharnée un long moment, Cymbeline dut se rendre à l’évidence : ses compétences en médecine avaient leur limite, dépassée depuis bien longtemps maintenant. À vrai dire, elle avait davantage l’impression d’empirer son état. Triste et frustrée, la halfeline commençait à s’énerver.
« Ne gaspillez plus vos forces » lui disait Nedru. Il avait raison. De rage (contre le sort et son incompétence) elle jeta les outils à terre et laissa échapper un sanglot.

- Monsieur Sands… Je suis désolée !

Ses gémissements de douleur lui déchiraient le cœur. Malgré ses tourments, la musicienne remarqua l’éclat de mauvais augure traversant les pupilles du bourgeois. Elle ne s’en émut pas, loin de là. À vrai dire, elle pensait à la même chose que lui, mais n’osait pas exécuter le geste fatal qui mettrait fin aux souffrances du Bosco.
Aussi, lorsqu’Elindine lui proposa de prendre la relève, elle secoua la tête d’un air défaitiste.

- Vous pouvez essayer… Mais je pense qu’il est trop tard. Nedru a raison…

Un horrible craquement se fit à nouveau entendre, et le navire pencha encore un peu plus. Instinctivement, la musicienne se tourna vers le dvaerg :

- Tenez-bon Einarr ! Ne lâchez pas, surtout !

Puis, relevant la tête vers la mâture, Cymbeline s’aperçut alors que les marins n’y étaient plus. Où étaient-ils passés ? Elle se releva, puis s’approcha des escaliers menant sur le tillac, où elle aperçut en effet l’équipage. Que fabriquaient-ils, cette fois ?
Cymbeline descendit les marches aussi vite qu’elle le put, espérant éviter une nouvelle catastrophe :

- Gerald… Geraaaaald ! Que faites-vous, tous ? Et les voiles ? Vous ne pensez tout de même pas vous jeter à l’eau ? Avec le monstre qui rôde, ce serait du suicide ! Hey, je croyais qu’on essayait de s’en sortir tous ensemble !

Quant au silence qui régnait sur la côte, Cymbeline avait pour l’instant plus urgent à traiter. Elle y réfléchirait quand le moment sera venu, et qu’ils ne risquaient pas de perdre la vie d’un moment à l’autre !
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[hrp] Jet de persuasion pour convaincre les matelots (de s'entraider au lieu de fuir) ?

Console R.P.

Lancé de 1d20+3 ~ [5] : 8

Edition 23/08/2020 14h58 par Nezami
22/08/2020 05h43
Nezami
Nezami

Deux marins venaient de sauter à l'eau. L'intervention de Nedru interrompit Gerald et un dernier matelot qui regardèrent en direction de groupe de voyageurs... Mais le discours de la barde parut pas si convainquant que cela. Seul, Gerald, un peu plus sensible au charme de la petite, rebroussa chemin et vint se porter auprès de la médecin en herbes. Dans son regard, les compagnons ne trouvèrent pas un grand réconfort.

- Seul je ne peux rien faire sur la mâture. Aux Dieux Va ! Par contre, on va percuter les quais d'ici moins de deux minutes alors il faut nous tenir prêt à sauter avant que le navire n'emporte la panne ou ne recule et ne s'enfonce dans les eaux du port. Si vous avez quoi que ce soit d'utile à récupérer, c'est maintenant ! D'autant plus que ....

Il ne termina pas sa phrase. Ou plutôt, les faits la terminèrent pour lui. Une gerbe d'eau venait de jaillir juste derrière eux sur leur droite à quelques dizaines de mètres !

Console R.P.

Lancé de 1d20+2 ~ [13] : 15

Lancé de 1d20+2 ~ [1] : 3

Lancé de 1d20+3 ~ [16] : 19

Lancé de 1d20+2 ~ [8] : 10

Edition 24/08/2020 08h58 par Nezami
23/08/2020 15h10
Nezami
Nezami

Au bruit de la gerbe d'eau, certains voyageurs se retournèrent instinctivement, mais ils savaient tous exactement ce qui se passait juste derrière eux. Et ils savaient également qu'ils n'étaient pas de taille à l'affronter. Il fallait juste espérer gagner la terre ferme à temps.

Quelques secondes d'une lenteur infinie passèrent encore. Malgré la bonne allure du navire, il avaient l'impression de faire du sur-place avec un ronflement de plus en plus fort juste dans leur dos qui faisait se hérisser leurs poils sur leurs membres fourbus. Puis ils entendirent le bruit se déplacer rapidement vers la gauche, des cris d'effroi et des remous. Les marins qui avaient sauté à l'eau venaient vraisemblablement de se faire déchiqueter.

Et puis ce fut l'impact ! Nedru et Einar s'attendaient à ce que la panne vole en éclats, mais ils furent surpris tout de même. D'autant plus surpris qu'ils n'avaient pas compris ce que fabriquaient les autres. Elindine et Gerald, chargés de leurs sacs et du corps inanimé de Sands, s'étaient approchés du rebord du navire, flanqués de Cymbeline qui semblait les suivre par sécurité, sans savoir ce qu'elle faisait. Malgré la violence de la secousse, aucun des trois compagnon n'avait bronché, les appuis bien campés, les genoux fléchis, le buste légèrement en avant. Prêts à sauter.

Ils pensaient passer juste devant le ponton... En réalité, Lady Diana en avait explosé l'extrémité. Leur atterrissage allait donc se passer sur un sol incertain. Allez ! Il n'était plus temps d'hésiter !

Cymbeline sauta la première, mettant toute sa force pour atterrir le plus loin possible. Personne n'aurait pu qualifier l'atterrissage de gracieux, mais la petite arriva sur ses pieds et fit deux pas en avant pour s'éloigner de la zone dangereuse.

Derrière, Gerald et Elindine tentèrent de se coordonner mais Sands était un beau bébé et il les gênait. Au moment où ils se lancèrent vers l'avant, ils sentirent que quelque chose clochait. Gerald, déstabilisé, tomba sur un sol dur mais bascula en avant et s'écrasa sur les planches... sans lâcher son bosco. Elindine, elle, atterrit au milieu des débris, glissa, lâcha le bras de son malade et bascula dans l'eau. Elle ne dût son salut qu'à ses "vieux" réflexes : Sa main avait, par miracle, accroché le rebord de la panne, lui évitant de sombrer dans les eaux sous le poids de ses bagages. Mue par l'énergie du désespoir, elle remonterait toutefois sur le bois à la vitesse de l'éclair.

(HRP : test de force pour se hisser = 20 naturel. réussite critique)

------------------------------------------------------------------

Les deux marins de fortune restaient donc seuls sur le navire. Impuissants, ils regardèrent leurs compagnons sauter et disparaître. Ils se regardèrent d'un air entendu... il n'y avait désormais plus 36 solutions ! Einar se mit soudain à courir vers l'avant, attrapant au passage une corde enroulée qui n'était accrochée à rien. Il arriva au bout de Lady Diana juste avant que celle-ci ne s'écrase littéralement sur le quai. Après avoir enfoncé l'avant quai de bois et l'avoir réduit en miettes, sa coque se creva dans un bruit déchirant sur les solides constructions de pierre. Einar vit alors une silhouette s'envoler par dessus son épaule et s'écraser contre le rebord avant.

Ils ne disposaient que de quelques secondes avant que le navire ne reflue et ne s'engloutissent dans les eaux du port. Aussi Einar se campa-t-il sur le rebord en laissant la corde se dérouler jusqu'au quai.

- TTrap donc cet' corde et saut' s'l'quai au lieu d'faire l'pitre ! Lança-t-il de sa voix rude en direction du jeune homme brun

Tout à leurs péripéties, les voyageurs avaient perdu de vue la créature marine. Ils l'entendaient se rapprocher sans vraiment savoir par où. Leurs oreilles bourdonnaient, leur crâne semblait prêt à exploser. Bref, ils étaient à deux doigt d'y passer !

Console R.P.

Lancé de 1d20+4 ~ [16] : 20

Lancé de 1d20+4 ~ [12] : 16

Lancé de 1d20+2 ~ [16] : 18

Lancé de 1d20 ~ [10] : 10

Lancé de 1d20-2 ~ [5] : 3

Lancé de 1d20+1 ~ [5] : 6

Lancé de 1d20+4 ~ [17] : 21

Lancé de 1d20 ~ [20] : 20

Lancé de 1d20+6 ~ [6] : 12

Lancé de 1d20+1 ~ [7] : 8

Lancé de 1d20+3 ~ [16] : 19

Lancé de 1d20+3 ~ [20] : 23

Lancé de 1d20+2 ~ [16] : 18

Edition 25/08/2020 10h14 par Nezami
24/08/2020 16h21
Cymbeline Courtmanteau
Cymbeline Courtmanteau

Lorsque Gerald s’approcha, la musicienne paniquée lui prit la main et la serra fort sans plus se soucier du qu’en dira t-on.

- Il faut… sauter ? Nnnn…non, pas le temps de récupérer des choses. Sortons de là, vite !

Une gerbe d’eau les interrompit. Cymbeline lâcha la main, et vit le jeune matelot accourir vers Sands, dont s’occupait toujours Elindine. Pendant quelques secondes, elle resta interdite devant ce choix qui ne faisait aucun sens pour elle – dans sa tête, le maître d’équipage était déjà porté pour mort.
Je n’aurais pas dû lâcher…
Elle les surveilla du coin de l’œil un instant, puis se rapprocha du bord où Einarr et Nedru se dirigeaient aussi. Alors, rassemblant tout son courage, elle prit son élan et…

Par tous les dieux, ne me laissez pas sombrer !

… sauta. De toutes ses forces.
L’atterrissage fut laborieux, mais sans encombre. Elle s’avança rapidement pour ne pas gêner ses compagnons, tout en les encourageant de la voix :

- Alleeeez ! Sauteeez ! Vite vite vite ! Hâtons-nous !

Elle faillit s’élancer en voyant Elindine manquer de tomber à l’eau, mais celle-ci se hissa avec une agilité remarquable. Alors, elle se tourna vers Gerald et posa une main sur son épaule.

- C’est trop tard pour lui, dit-elle d’un air désolé et suppliant à la fois (en désignant le Bosco). Je vous en prie, partons vite! dit-elle autant à lui qu'aux autres.

À nouveau, Cymbeline tenta de saisir la main du matelot, et s’apprêtait à s’élancer vers une zone moins dangereuse, le plus loin possible du monstre aquatique. Sa tête se remettait à bourdonner... Ils n'avaient plus un instant à perdre !

[hrp] jet de persuasion pour convaincre Gerald d'abandonner le corps et de courir/sauver sa peau avec les autres.

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HRP : Persuasion échouée.

Console R.P.

Lancé de 1d20+3 ~ [12] : 15

Edition 27/08/2020 07h39 par Nezami
27/08/2020 04h39
Elindine d'Enumasam
Elindine d'Enumasam

Les battements de son cœur résonnaient, sourds, durs dans le creux de son oreille. Les secondes semblaient des heures, inexorables et lentes, passées dans le ronflement menaçant dans le dos du navire. Peut-être était-ce le sel, le vent ou des larmes de terreur, mais ses yeux lui piquaient et tout son corps bouillonnait d’un feu corrosif qui rongeait lentement ses nerfs. Sand dans ses bras, ses affaires dans son dos, Elindine échangea un regard avec Gerald et ils sautèrent ensemble. Elle avait pris garde à bien viser les parties les moins détruites de la panne, en vain. Son pied glissa, ou se prit dans les débris, dans la panique, impossible de savoir et la rousse sentit la morsure glacée de l’eau happer ses mollets comme des mains étranglant son cou. Un réflexe, motivé par la peur, la sauva : elle saisit la panne et se propulsa à la force des bras sur un terrain plus solide.

Galvanisée par la terreur et le tambour cardiaque qui pulsait dans sa tempe, elle profita de son élan pour prolonger l’impulsion en une course. Gauche, droite, garder l’équilibre, souple sur les appuis, alerte, elle se méfiait désormais du terrain plat qui pouvait la trahir à tout moment. Courbant le dos, elle saisit M. Sand par les jambes, elle le souleva, replaçant le buste et ses épaules dans l’axe de Gerald qui se relevait devant elle, utilisant le poids sur ses épaules pour balancer sa course.

Elle entendit la supplique de Cymbeline, mais même sans prêter attention à Gerald elle savait que le gamin ne lâcherait pas le blessé, jamais. Elle avait vu qu’il aurait préféré affronter le sorcier à mains nus que d’abandonner son Bosco. Plutôt mourir avec son supérieur que de survivre avec les voyageurs. Elindine n’y songea pas, toute occupée qu’elle était à avancer le plus vite possible vers la terre ferme, vers la sureté, mais sous d’autres hospices, elle aurait probablement admiré tant de dévotion. Elle n’en aurait probablement pas autant si les choses se gâtaient encore, mais, pour le moment la jeune femme ne pensait à rien. Elle ne pensait à rien d’autre qu’au bout du quai, à sa course, à toutes ces fois où elle avait couru, sur les toits de la Cité Franche, dans les ruelles sombres, dans les couloirs de la maison familiale, seule, avec Phina, avec sa soeur ; à toutes ces fois qui l’avaient inexorablement menée à ce terme

27/08/2020 23h40
Nedru d'Enumasam
Nedru d'Enumasam

Le brun avait attendu jusqu'au dernier moment avant de sauter et n'empêcha personne de le faire avant, comme paralysé par l'imminence de l'impact. A ce stade, que chacun fasse comme il l'entendait ! Et que sa femme s'improvise en sauveuse d'inconnus mourants si elle le voulait d'ailleurs, il n'en avait rien à faire ! Bande de chevaliers à la manque... 

Il avait beau s'être accroché à un cordage, sa préparation au choc ne suffit pas lorsque le bois du bateau s'écrasa sur la roche et l'antiquaire fut projeté en avant, accueillant la rambarde en bois avec une douloureuse satisfaction.

Sonné un instant, il n'eut pas le temps de reprendre son souffle que le dvaerg l'encourageait à quitter l'épave, se proposant de l'aider. Nedru ne se fit pas prier, attrapant la corde qu'on lui tenait. Sans un regard pour le vide sous ses pieds, il enroula l'accessoire salvateur autour d'une botte et se laissa coulisser lentement, prenant garde à ne pas se brûler au passage. La chance du débutant : tout se déroula à merveille et il toucha le sol en quelques secondes, sans encombres. Bientôt, Einarr mettait le pied à terre à côté de lui, tandis que déjà l'épave s'enfonçait dans la baie.

Restait à mettre autant de distance possible entre la mer -ce qui s'y trouvait- et lui. Il tourna les talons et courut se mettre en sécurité sans prendre le temps d'imaginer une nouvelle façon de jouer les héros.

28/08/2020 15h14
Einarr fils de Bárðr
Einarr fils de Bárðr

Einarr suivit de près Nedru et sauta sur le quai, ses jambes robustes accusant la réception malgré son poids et celui de son armure. À peine atterri, il se tourna vers le ponton où avaient sauté les demoiselles, et se mit à courir vers la jonction entre le quai et l'avancée en bois, bien déterminé à réceptionner ses compagnons et intercepter quoi que ce soit d'autre qui s'approcherait.

Pendant sa course, il hurla en direction de ses camarades: "COURREZ ! R’STEZ PAS ’D’SUS D’L’EAU ! Y'A LA MAUDIT’ CHOSE SOUS VOUS !"

Edition 29/08/2020 11h44 par zaratan
29/08/2020 10h15
Nezami
Nezami

Nedru ne se posa aucune question. Sinon ses pieds au sol, il courut tout droit devant lui. Sans vraiment avoir le temps d'analyser la ville dans laquelle il arrivait, il prit conscience que ce "petit comptoir" avait l'air plus gros qu'il ne l'imaginait. En face de lui s'élevaient plusieurs docks assez massifs ainsi que des constructions plus petites. Et comme une route de terre s'ouvrait juste devant lui, il la prit ! Au bout de quelques mètres et après une courbe sur la gauche, il atterrit à un croisement. En face de lui, le chemin semblait un cul-de-sac. A droite partait une route qui serpentait entre les docks et dont il ne distinguait pas la fin. Il en était de même sur sa gauche. Qu'allait faire notre jeune antiquaire ? S'engager sur l'une de ces voies ? S'interrompre pour étudier ce qui l'entourait ? Tenter de pénétrer dans un des hangars ? Son empressement ne lui avait pas donné le loisir d'analyser plus ce qui l'entourait. S'il voulait plus d'éléments pour se décider, il devrait prendre le temps d'étudier où il venait de mettre les pieds.
--------------------------------------------------------------------

Sur le ponton, Cymbeline courait du plus vite qu'elle pouvait. Elle avait beau tenter de se dépasser, elle peinait et n'allait pas beaucoup plus vite que ses deux acolytes encombrés qui donnaient aussi leur maximum sans grand succès. Mais le bout du ponton se rapprochait. Trop lentement à leur goût mais il se rapprochait.

Ils entendirent alors un effroyable bruit de bois brisé sur leur droite et comprirent que le Lady Diana avait fini son dernier voyage contre le quai. L'autre bruit de bois brisé qu'il entendirent derrière eux quelques secondes plus tard juste derrière eux les fit beaucoup plus frissonner. A n'en pas douter, la bête était juste derrière eux et venait de briser une partie du ponton

Cymbeline sentit sous ses pieds la sensation rassurante d'un sol dur. Elindine eut pas cette chance. Elle sentit le sol du ponton se dérober sous ses pieds mais au même moment, elle se sentit aussi tirée violemment par sa droite et attirée sur le quai. Gerald venait de se dépasser pour les arracher, elle et Sands, au ponton en décomposition.

Ils entendirent alors crier sur leur droite. Einar était sur eux. Visiblement il s'égosillait depuis plus longtemps sans qu'ils l'aient remarqué (incroyable quand on connait l'organe du nain !)

Lui seul vit le tentacule foncer sur le groupe s'agiter juste au dessus de leur tête sans les toucher.

Cymbelin, elle seule, comprit qu'ils arrivaient au bout de leurs peines. Ils étaient hors de portée physique de leur agresseur, trois hangars flanqués des ruelles se dessinaient juste devant eux et des remparts assez massifs se dressaient à quelques dizaines de mètres plus loin. Mais qu'allaient-ils faire ? Se retourner pour combattre ? Continuer tout droit à travers les rues ? Entrer dans une construction au hasard ? Et Einar allait-il aider nos aides soignants, assurer leurs arrières ou ouvrir le passage ?

Console R.P.

Lancé de 1d20 ~ [15] : 15

Lancé de 1d20 ~ [6] : 6

Lancé de 1d20+1 ~ [9] : 10

Lancé de 1d20+2 ~ [7] : 9

Lancé de 1d20 ~ [4] : 4

Lancé de 1d20 ~ [6] : 6

Lancé de 1d20+1 ~ [19] : 20

Lancé de 2d20 ~ [8,14] : 22

Lancé de 1d20+2 ~ [3] : 5

Lancé de 1d20+2 ~ [16] : 18

30/08/2020 20h40
Nedru d'Enumasam
Nedru d'Enumasam

L'euphorie le gagna lorsque l'eau disparût de son champ de vision, à mesure qu'il perdait son souffle et que son rythme cardiaque devenait définitivement fou. LA TERRE FERME ! Son cœur était comme soulevé par la nouvelle et il lui semblait que des décharges de satisfaction se propageaient dans ses muscles meurtris, remontant le long de sa colonne vertébrale. Fini les nausées, fini les jours à chanceler au fond d'une cale ! Fini les marins insipides et leurs capitaines seuls maîtres à bords, qui s'entre-tuaient ou se suicidaient chaque fois qu'une occasion se présentait !

Bientôt plié en deux, les mains sur ses cuisses en feu, le brun tenta de rattraper son souffle, puis plaqua ses cheveux moits de sueur en arrière. Aucuns cris derrière lui, seul le bruit terrible de l'épave qui s'enfonçait dans sa dernière demeure, craquant sur un rythme qui n'était pas celui de la houle. Après un bref regard en arrière (par lequel il constata qu'ayant couru trop loin, il ne distinguait plus personne) il put tout à loisir observer les environs, avec sur les lèvres le léger sourire béat de celui qui voit autre chose qu'un océan vierge et insipide rempli d'horreurs à tentacules.

Cela dit quelque chose clochait, depuis un bon moment déjà et le plaisir fut de courte durée.

- Hé là ?! Il n'y a personne ici ?

Pourquoi ? Depuis quand ? Il observa plus attentivement les maisons autour de lui. A cause des pêcheries et des activités liées à la mer, les docks étaient généralement riches en informations visuelles -et olfactives- qui permettait de dater facilement la dernière occupation des lieux. Restait-il ici des filets à réparer, des poissons placés à sécher ? Les rames étaient-elles rangées, les barques retournées ? Les hangars était-ils ouverts ? Autant de renseignements qui permettraient de guider les prochains mouvement du groupe dans la bonne direction.

Toujours est-il qu'il ne bougerait pas d'ici avant l'arrivée des autres survivants. Tant qu'il n'entendait rien d'autre que les encouragements d'Einarr, tout irait bien pour eux. Et il n'irait pas se promener plus loin seul. Si son instinct et le bref aperçu qu'il avait eu de la baie en entrant dedans lui disait de suivre la route sur sa gauche afin de s'éloigner au maximum de la partie portuaire du comptoir commercial, il ne prendrait pas non plus cette décision avant un avis plus solide sur l'endroit et la raison de son dépeuplement. De toute façon, un peu de repos ne ferait de mal à personne.

Gardant une main sur sa blessure, il oublia de mesurer si la douleur et la sensation de sécheresse refluait, mais il était certain que sitôt l'eau de mer évaporée de sa chemise, le lancement le reprendrait aussi cruellement qu'avant.


[hrp = jet d'investigation ]

Console R.P.

Lancé de 1d20+5 ~ [11] : 16

Edition 31/08/2020 00h00 par Nedru
30/08/2020 23h06
Cymbeline Courtmanteau
Cymbeline Courtmanteau

La terre ferme… Enfin ! Cymbeline sentait son cœur battre à tout rompre. Le ponton était maintenant derrière elle… mais la plupart de ses camarades aussi !
Le monstre aquatique était maintenant hors de portée, et pourtant son espèce de tentacule flottait toujours au-dessus de leur tête. Peut-être était-il encore capable de lancer ses attaques mentales ?

On ne dira point que Cymbeline était une couarde… Ce n’est pas pour rien si mon prénom rime avec Héroïne ! Je vais lui montrer, à cette bestiasse, ce qu’il en coûte de braver les preuses !

La halfeline se campa bien solidement sur ses pieds, saisit son arbalète, plaça un carreau, et visa la "main" du tentacule – espérant ainsi faire diversion le temps que le reste de ses compagnons soit complètement hors de danger.

- Prends ça, le monstre ! s'exclama-t-elle en tirant.

Console R.P.

Lancé de 1d20+4 ~ [2] : 6

Lancé de 1d20+1 ~ [18] : 19

Edition 02/09/2020 08h32 par Nezami
01/09/2020 13h48
Elindine d'Enumasam
Elindine d'Enumasam

Entièrement concentrée sur la vision du quai et de la sainte terre qui se rapprochait d’eux, Elindine réagit à peine quand le bateau s’écrasa contre le port autrefois sensé l’accueillir. Les craquements sinistres du ponton happé par le monstre, en revanche, agir sur elle comme la morsure du fouet sur la croupe d’un cheval et elle tenta d’accélérer. Mais tous ses muscles étaient en feu, sa gorge crachait le souffle brulant que ses poumons expulsaient avec une peine croissante et son cœur… Son cœur martelait dans son oreille le rythme menaçant d’une vie en sursit.

Un regain d’espoir souleva son âme quand elle vit Cymbeline atteindre la terre ferme. Un sourire douloureux éclot sur ses lèvres, aussitôt coupé par la sensation du sol se dérobant sous ses pas. Elindine ne cria pas, aucun son ne s’échappa de sa bouche, figée par l’effroi. Jusqu’à ce qu’elle sente son bras saisit dans une poigne ferme et tout son corps ramené brutalement à l’avant. La chute expulsa l’air de ses poumons en un « Ouff » sonore.

Elle avait mal absolument partout, mais la terreur lui donnait encore des ailes. Malgré ses membres tremblants elle trouva la force de se soulever, de récupérer Sand et de trainer leurs carcasses jusqu’au hangar le plus proche. Pas le temps, ni le cerveau assez disponible pour remercier Einarr, Gerald ou Cymbeline, encore moins pour identifier le meilleur abri, elle ferait au plus vite, au plus proche et elle aviserait après.

01/09/2020 22h51
Einarr fils de Bárðr
Einarr fils de Bárðr

Einarr vit passer ses compagnons autour de lui, impassible, le regard dur et froid. Il vit la gamine passer telle une ombre floue, puis le trio dont la jolie rousse fermait la marche. Mais il ne leur accorda qu'un bref coup d'œil.

L'eau brulante qui courrait dans ses veine "l'aidait" à se concentrer sur une seule et unique chose sous peine de perdre le reste de jugement qu'il lui restait. Il gardait son air mauvais sur la chose qui les suivaient. Cette maudite chose qui avait transformé un voyage qui aurait du être paisible en un sacré calvaire.

“’Spece de fiskur d'eau douce. C'est icit’qu’faut qu’tu r’garde. Ta móðir t'as pas appris à laisser l’dames tranquilles ? C’sûr qu’tu vas pas t’ttaquer à un truc d’ta taille hein ? T’as faim ? Vint t’en gouter d'mon poing. M’en a þrist des plus gros toi. Et surtout des moins ljótur” hurla le nain gesticulant. “Ah ! J'oubliais ! T’est qu'une saleté d’fiskur, t’peux pas sortir d’l’eau !"

Sur ces mots, Einarr crachat sur le sol et commença à reculer vers la ville sans quitter la bête des yeux. Il était persuadé que sa bravade aura détourné, au moins pour un temps, l'attention de la chose de ses compagnons mal en point.

Console R.P.

Lancé de 1d20+5 ~ [19] : 24

Edition 04/09/2020 20h54 par Nezami
03/09/2020 16h17
Nezami
Nezami

Ne trouvant pas d'abri sûr dans les alentours immédiats du quai, Elindine et Gerald avaient continué de courir comme des dératés, emportant Sands pour s'éloigner au plus vite du bord de l'eau. Un moment, la jeune femme sentit un voile enserrer son esprit puis s'évanouir. Elle s'effondra alors sur le sol, entrainant ses deux compagnons dans sa chute. Elle était épuisée mais avait l'impression que le danger s'était éloigné. Derrière suivait Cymbeline qui, après son échec à rosser le monstre, n'avait pas demandé son reste.

Leur course en ligne droite les avaient amenés à prendre une ruelle entre deux hangars et ils se retrouvaient maintenant au mieux d'un chemin plus large perpendiculaire à la traverse qu'ils avaient empruntée. De part et d'autre de ce chemin se dressaient surtout des entrepôts. A l'exception de celui qui s'élevait immédiatement sur la gauche des compagnons, les portes de ces hangars fermées. Certaines étaient cadenassées ou chaînées... d'autres seulement poussées mais rien ne dit que les serrures n'étaient pas verrouillées. Autour des construction s'amoncelaient des tas de matériel et objets portuaires divers. Tout avait l'air désert. Enfin, pas tout à fait. Plus loin sur le chemin sur leur droite, Elindine comme Cymbeline eurent l'impression de sentir une présence.

Mais avant qu'elles aient eu le temps d'analyser la situation, elles entendirent le nain débouler en hurlant de douleur et en se tenant la tête. Il percuta Gerald avec violence et s'écrasa sur le sol, son cri transformé en un râle mourant.

Qu'allaient-ils faire désormais, au milieu de ce chemin, effrondrés sur le sol, un marin bien amoché sur les bras ? Il leur semblait que le malheureux respirait encore, bien que faiblement, et sa blessure s'était rouverte.

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De son côté, Nedru essayait d'analyser le plus froidement possible la situation dans laquelle ils se trouvaient. Il y avait un mélange d'ordre et de désordre assez décontenançant. Devant certains des plus petits hangars, que le sorcier interprétait comme des locaux de pêche, on pouvait trouver des filets à l'état variable, du matériel (rames, harpons, gaffes, etc...) plus ou moins rangés, des racks de poissons en cours de sèche avant salaison. Toutefois, il ne faisait aucun mystère que personne n'y avait touché depuis plusieurs jours. Peut-être une semaine ou deux. Ce qui attira le plus l'attention de Nedru était le faible nombre de barques entreposées. Une si grande cité ne pouvait pas disposer de seulement quelques barques...Même quelques dizaines.

Les plus gros hangars semblaient destinés au commerce au long cours. Ceux-ci étaient pour la plupart verrouillés mais quelques uns étaient entrouverts... Et vides.

Lorsqu'il cria pour attirer l'attention d'éventuels être vivants, il ne reçu en retour que son écho. Toutefois, il avait une sensation étrange. Comme s'il n'était pas seul. Comme s'il était épié.

La sensation de sècheresse sur sa blessure le tira de son analyse de la situation. Clairement, son affection n'allait pas mieux et il devrait trouver de quoi l'hydrater s'il ne voulait pas s'affaiblir.

Un horrible cri sur sa gauche. Clairement, cette voix de Stentor était celle du nain, mais le ton paniqué n'était pas coutumier de son grommelant camarade de croisière.

Nedru allait-il maintenir son idée de ne plus bouger de son carrefour en l'attente de ses compagnons ? Ou se mettre en mouvement ?

06/09/2020 18h07
Elindine d'Enumasam
Elindine d'Enumasam

Ils couraient, des quais aux ruelles, ils couraient. Personne, nulle part, mais ils couraient, avalaient les mètres avec la charge du blessé, de leurs sacs et de la fatigue. Ils coururent jusqu’à ce qu’un blanc s’abatte soudainement dans sa tête. C’était comme si elle avait raté une seconde de sa vie. Son corps ne répondit pas à l’élan de la course et elle trébucha sur Sand, entrainant Gerald dans la chute. L’instant d’après, elle était déjà redressée sur ses coudes, prête à prendre les jambes à son cou, mais une évidence l’arrêta : elle n’était pas obligée de courir. Perplexe, elle se releva lentement, regardant autour d’elle, reprenant doucement ses esprits et son souffle. Jusqu’à ce qu’un nain hurleur déboule sur eux et plus particulièrement sur le jeune marin, avant de se taire.

Apeurée, crispée, inquiète et épuisée, elle listait les problèmes les plus pressant. D’abord, ils étaient tous accablés de fatigue et/ou blessé, ils avaient besoin d’un endroit où s’arrêter un instant et planifier la suite. Sand était encore en vie, mais cruellement blessé, il aurait besoin de soin, à nouveau et de repos, beaucoup, en tout cas d’arrêter d’être trimballer comme un sac à patate au pas de course. Quant à elle, sa blessure la tiraillait à nouveau, mais elle semblait aller mieux. Ils auraient donc besoin : d’un abri, de l’eau douce pour eux et leur blessé, d’un peu de nourriture pour reprendre des forces et d’une couche correcte pour M. Sand. En attendant il n’y avait qu’elle et Cymbeline pour leur pourvoir tout cela. Qu’elle et Cymbeline ? Une absence la frappa soudaine.

- Nedru… Où est… ? Nedru !

Elle pivota, regardant derrière elle. Était-il… ? Il n’avait pas sauté avec elle, est-ce qu’Einarr… ? Non, il était hors d’état de lui répondre et elle ne comprenait qu’un mot sur deux, quand il parlait. Avait-il fui ? S’il avait survécu, certainement, et sinon… Elle n’avait pas envie d’y penser. Le cœur battant, portant ses deux mains en porte-voix elle réitéra son appel :

- Nedru ! Nous sommes là !

Tout en appelant, elle regarda autour d’elle, cherchant le lieu le plus adéquat pour leur offrir l’abri dont ils avaient besoin.

[HRP : jet en perception]

Console R.P.

Lancé de 1d20+5 ~ [11] : 16

06/09/2020 19h02
Nedru d'Enumasam
Nedru d'Enumasam

Tant de temps s'est écoulé ?..

Cela n'augurait rien de bon. Est-ce que les gens avaient fui la cité ? Tout en réfléchissant, le sorcier tournait lentement sur lui, cherchant d'autres détails. Dans sa situation, tout lui semblait inadéquat, plus inquiétant que carrément absurde, quoi qu'il n'ait jamais été confronté à ce genre de phénomène. Après être enfin sorti des flots, voilà qu'une nouvelle menace apparaissait ?

Une menace oui : comment nommer autrement ce qui avait fait déguerpir l'ensemble de la population autour de lui ? Est-ce que le monstre aquatique local était responsable de tout cela ? Il s'était aventuré jusqu'à l'intérieur du port après tout... Repensant aux lettres qu'il avait lues et à la raison de sa venue ici, l'héritier d'Enumasam considéra qu'il avait du se produire quelque chose d'autre, de plus récent encore que ce qui empêchait le ravitaillement.

Et cette sensation... Il n'était pas seul. Est-ce qu'il devenait fou ? Qui d'autre était là ? Ou quoi ?

Alors qu'il pivotait, alerte, il sentit sa peau sèche le rappeler à l'ordre, comme si son épiderme était devenu un vieux grimoire craquelé qu'un faux geste peut déchirer. Maudit !
En pestant intérieurement, le brun chercha des yeux un point d'eau accessible sans avoir à braver tentacules et mâchoires capables de briser la coque d'un trois mâts. Bientôt, c'est la voix de sa femme qui le tira de ses pensées et il répondit immédiatement :

-J'arrive !

La sensation de joie s'était vite dissipée, pourtant, Nedru conserva un coin de ses lèvres redressé dans un sourire qui se voulait rassurant, tic corporel qui le rassurait en tous cas lui, son éternel rictus. En avisant le groupe, le sorcier leur résuma la situation tout en gardant une main sur les côtes :

- Les habitants sont partis mais je n'irai pas jusqu'à dire que l'endroit est désert. Mettons nous à l'abri pour le moment.

Désignant l'un des hangars laissés entrebâilles, il s'y dirigea d'un pas mesuré, assez pour se mettre à hauteur de sa femme. Après un regard sur elle et sa blessure, il hocha la tête fermement -ce qui se rapprochait le plus des félicitations qu'il arriverait à formuler en de telles circonstances.

08/09/2020 14h35
Elindine d'Enumasam
Elindine d'Enumasam

La voix de son époux arracha un sourire et un soupir beaucoup plus soulagé que ce qu’elle aurait cru à ses lèvres. Il était vivant, et elle n’aurait jamais pensé que ce serait une nouvelle aussi réjouissante pour elle. Elle l’observa s’approcher sans chercher à cacher l’exceptionnel plaisir qu’elle ressentait à voir sa longue silhouette svelte et son insupportable rictus. La soudaine affection de son épouse ne lui permit cependant pas d’échapper au sarcasme qu’elle glissa discrètement au creux de son oreille, quand il s’approcha suffisamment d’elle :

- Navrée mon ami, j’ai essayé, mais le poisson n’a pas voulu de moi. Tu conserves donc ta femme pour un moment encore.
- Dommage, souffla-t-il sur un ton qu’elle jugea presque amical.

Son sourire s’adoucit finalement et elle considéra la main de l'antiquaire sur ses côtes.

- Ça t’élance toujours ?
- Oui, rien n’indique que ça puisse guérir naturellement.

Elle fronça le nez.

- Ah ? pourtant, moi ça va un peu mieux. Peut-être qu’en s’éloignant du monstre ? Quoiqu’il en soit, une fois qu’on aura trouver de l’eau, je ferai des compresses et je banderai ta blessure. Puisque apparemment je suis l'infirmière par défaut, ici.

Puis elle ouvrit la porte du hangar dont ils s’étaient approchés, prudente, observant l’intérieur pour s’assurer que l’environnement était sûr et adéquat. Ils avaient besoin d’un abri, au moins le temps pour eux de procéder aux premiers soins, à un ravitaillement nécessaire et à un inventaire de ce qui leur restait.

[HRP : jet en perception]

Console R.P.

Lancé de 1d20+5 ~ [18] : 23

08/09/2020 15h06
Einarr fils de Bárðr
Einarr fils de Bárðr

"Le gout du sol. Trop salé." C'est ce qui traversa l'esprit embrumé d'Einarr lorsqu'il repris conscience. Les gens s'agitaient tous trop vite autour de lui. Sa rencontre avec la créature lui hérissait encore les poils de la barbe. “[lg:Si j'attrape cette saleté de poisson je lui ferai passer un sale quart d'heure]”. Il entreprit de s'asseoir et déboucha sa flasque dans le but de rincer son gosier. Pendant que le liquide atténuait son mal de tête il essayait de comprendre pourquoi les gens criaient autour de lui.

“V’s êtes mignon, mais on peut pas ’ler plus loin de c’t’eau ? V’s avez vraiment envie d’découvrir si l’poisson peut marcher… maintenant ?” Il pointa du doigt les collines d'où partait le cours d'eau. “On pourrait rester près d’l’eau quand même pour vot’ truc” dit il regardant le pauvre Antiquaire plié en deux.

Edition 09/09/2020 09h12 par zaratan
08/09/2020 22h57
Cymbeline Courtmanteau
Cymbeline Courtmanteau

Cymbeline, comme ses compagnons, était encore toute bouleversée par les événements. Par le poisson géant, le naufrage, les marins tombés à l’eau, ses « petits » camarades blessés, et enfin ce comptoir désert…
Le nain, qui vint s’effondrer près d’eux avant de reprendre progressivement ses esprits, ne contribua guère à l’apaiser.
Elle ne parvenait plus à réfléchir, et tentait simplement de reprendre son souffle, lorsque Nedru les rejoignit. Leur petite conversation, entre lui et son épouse, ramenèrent doucement Cymbeline sur terre. Promenant son regard sur ses compagnons, elle tenta d’évaluer la situation et l’état de santé de chacun.

- Nedru a raison, dit-elle finalement, avec un peu de retard. Nous devrions nous mettre à l’abri. Pour le moment… Certains ne sont plus capables de se déplacer. Et nous sommes à bout de force.
« Nous chercherons un meilleur endroit une fois reposés…

Voyant Elindine ouvrir la porte du Hangar le plus proche et observer l’intérieur, elle lui demanda :

- Vous voyez quelque chose ? Si l’endroit a l’air sûr, nous devrions y porter Monsieur Sands… et prendre le temps de nous reposer un peu.
« Si quelqu’un en a encore la force, il serait sage d’aller puiser de l’eau douce à la rivière, à condition de trouver un contenant quelque part là-dedans. Je me demande si ces poissons sont encore mangeables, dit-elle en avisant les racks de poissons en train de sécher.
« Einarr, dit-elle enfin, si le poisson pouvait marcher, je pense qu’il serait déjà là.

10/09/2020 05h20
Nezami
Nezami

Gerald était resté au chevet de Sands en attendant de savoir ce qu'allait faire le groupe. Il était très discret et assez choqué par la situation mais ne semblait pas prêt à craquer.

Plusieurs membres du groupe s'étaient approchés du hangar entrouvert le plus proche et Elindine avait passé la tête à l'intérieur. De grande taille, il paraissait n'avoir qu'une entrée et était rempli de marchandises diverses. Quelques traits de lumière venant de hautes fenêtres l'éclairait par endroits et donnait à l'endroit une ambiance étrange. Sous certains aspects, la douce pénombre était rassurante... mais les zones d'ombre mettait Elindine mal à l'aise. Elle ne ressentait pourtant aucun risque tangible. Peut-être leur expérience traumatisante du navire accentuait-elle ses peurs ?

En regardant d'un peu plus près les marchandises présentes dans l'entrepôt, on pouvait voir une grande diversité : Des tonneaux, des caisses de tailles diverses, des toiles et des couvertures...

Plan du hangar

A l'extérieur du hangar, rien ne semblait vraiment bouger mais tous les compagnons ressentaient maintenant ce qu'avait ressenti Nedru. L'impression qu'on les observait ou qu'on les suivait à distance qui produisait un malaise. Ce n'était pas comparable à la menace de la créature. Mais quelque chose (ou des choses) qu'ils n'arrivaient pas à définir rôdait autour d'eux, craintif.

Nedru sentit que sa blessure le lançait de plus en plus et il se sentit soudain affaibli. Elindine, de son côté, ressentit aussi l'élancement s'accentuer mais n'en était pas au point de son mari.

Qu'allaient-ils faire ? Suivre les propositions de Cymbeline pour se reposer en ces lieux ? Et auquel cas, comment allaient-ils s'organiser ? Ou bien avaient-ils d'autres idées en tête, comme s'éloigner plus encore de l'eau comme le suggérait le nain ?

Console R.P.

Lancé de 1d20+5 ~ [12] : 17

Edition 12/09/2020 12h53 par Nezami
12/09/2020 12h30
Elindine d'Enumasam
Elindine d'Enumasam

Après avoir observé longuement l'intérieur du hangar, Elindine s'écarta doucement de la porte. Elle n'aimait pas ce qu'il se passait ici, mais elle devait reconnaître qu'ils manquaient d'option, pour le moment. Il ne pouvait pas décemment abandonner le jeune matelot et ce dernier ne laisserait pas son Bosco à son sort. Elle-même n'irait pas bien loin sans un moment pour reprendre ses esprits. Elle lâcha un long soupir. Au moins Einarr était-il opérationnel, a présent.

- Cymbeline a raison. On s'installe ici pour un temps. Sand a besoin de soin, j'ai récupéré de quoi faire dans le bateau, avec Gérald nous allons le transporter à l'intérieur. De votre côté, nous avons besoin de vivre et d'eau claire, partez explorer les alentours et revenez avec ce qui pourrait être utile. Entendu ?

Si aucune objection n'était émise, la jeune bourgeoise ne tarderait pas à déplacer le marin avec son homme de bord.

12/09/2020 20h00