Nouveau monde ou paradis perdu ?

Qualité de l'interprétation du personnage (RP) Allant de 1 à 5 :
  • 1 : Interprète très mal son personnage, en contradiction avec son alignement, etc...
  • 2 : Interprète assez mal son personnage, (vague omniscience, utilisation d'informations hrp)
  • 3 : Interprète correctement son personnage.
  • 4 : Interprète bien son personnage et le fait évoluer, utilise ses traits, son background, etc...
  • 5 : Interprète très bien son personnage et lui donne une personnalité identifiable qui contribue à en faire un personnage mémorable.
Qualité de jeu en groupe, de 1 à 5 (jeu) :
  • 1 : Ignore ou empêche le groupe de faire évoluer les situations qui sont crées, qu'elles soient utiles au scénario ou non.
  • 2 : Ignorer ou empêche un joueur ou le MJ de faire évoluer les situations qu'il créé.
  • 3 : Joue dans le sens du groupe.
  • 4 : Permet à un autre joueur ou MJ de faire évoluer ou de créer des situations de jeu ensemble.
  • 5 : Permet au groupe de faire évoluer ou de créer des situations de jeu ensemble.
Qualité de forme (qualité) de 1 à 5 :
  • 1 : Fautes de français nombreuses et non respect des conventions d'écriture.
  • 2 : Lecture globalement désagréable ou peu compréhensible.
  • 3 : Qualité correcte.
  • 4 : Bonne qualité d'écriture, inventivité, synthétique ou facilement compréhensible.
  • 5 : Très bonne qualité d'écriture, style propre.
Einarr fils de Bárðr
Einarr fils de Bárðr

Alors qu'ils s'apprêtait à sacrifier son précieux alcool pour Nedru, le nain fut arrêté dans son élan par la voix de Sands.

Se rappelant alors qu'il nageait surement aussi bien qu'un roc, Einarr décida d'obtempérer — non sans ronchonner.

“J'y connais qu’dalle en bateaux. Sur quoi don’ j’tire ?” hurla-t-il en direction du capitaine d'infortune.

Si jamais on nous demande de recommander une compagnie. JAMAIS je recommande ce navire. D'ailleurs, je pense que j'arrête avec tout ce qui va sur l'eau pour longtemps. C'est trop dangereux pour mes vieux os.

Voyant la tentacule emporter un des marins il commença à reciter à voix basse entre ses dents "Sjá, ég sé föður minn og móður…" attendant une réponse sur quoi faire.

Edition 25/07/2020 12h45 par zaratan
21/07/2020 06h51
Elindine d'Enumasam
Elindine d'Enumasam

Soulagement et bonheur glissèrent sur elle en sentant l’eau apaiser le tiraillement de sa blessure. Cette dernière n’était pas bien jolie, mais au moins allait-elle mieux. En se relevant elle capta le regard de son époux et lui renvoya un rare sourire incertain, qu’elle tenta aussi rassurant que possible, essayant d’y mettre l’éclat de malice bougonne qui s’y trouvait d’ordinaire. Un succès qu’elle estima mitiger, son bras l’élançait douloureusement et la peur qui l’avait saisi en voyant un marin passait par-dessus bord pesait désormais comme une pierre dans son estomac. Elle soupira, elle aurait bien mérité un lit et un bain après tout ça.

Un lit et un bain, s’accrochant à l’espoir de ce réconfort prochain, elle suivit son compagnon dans les cordages. Elle n’en savait guère plus que les autres passagers en matière de navigation, mais pour ce qui était des nœuds et des cordages, elle avait son expérience de l’escalade. Peut-être serait-elle plus utile en hauteur, en ce cas ? De là elle pourrait sans doute aider à dégager les voiles ou à les tendre. S’assurant que sa rapière ne la gênait pas, elle s’élança à un mat pour apporter sa contribution à l’effort collectif.

[HRP] jet en acrobatie [/HRP]

21/07/2020 11h07
Nezami
Nezami

A peine le marin eut-il disparu dans les flots que Cymbeline se jeta littéralement sur le pont à la recherche d'un moyen de lui porter secours. Une seule seconde lui suffit pour pour trouver un cordage non employé, l'accrocher au bastingage et l'envoyer à l'infortuné. Ce dernier, bien que sonné par sa chute, ne manqua pas l'occasion de agripper à la corde tendue pour tenter de remonter sur le pont. C'était le maximum de ce que pouvait faire la petite, tirer un homme de sa corpulence des eaux n'étant pas dans les cordes d'une halfeline normalement constituée.

Pendant ce temps, le couple terrible s'était remis de ses émotions et s'était jeté sur les cordes pour tenter une manoeuvre à l'image de ce que faisait Cymbeline ou les marins. Et ils y parvinrent avec brio. En un instant, ils sentirent que la pression qu'ils exerçaient participait à gonfler les voiles et le navire prit encore plus de vitesse tout en amorçant une manoeuvre des plus périlleuses pour pénétrer dans le port.

Einarr, de son côté, attendait des instructions, planté au milieu du pont. Ce ne fut pas Sands qui lui répondit. Le Bosco n'avait peut-être pas même entendu le nain ou ne l'avait pas compris. Ou bien encore sa blessure commençait à l'épuisait alors que toute son attention se portait sur la manoeuvre. Non, la réponse vint de derrière lui. Il reconnut la voix de Gerald.

- Prenez une Drisse, Einarr. C'est l'un des grandes cordes qui permettent de tirer les voiles. Tirez avec moi ou avec un autre marin. Plus on tire, plus il y a de résistance au vent, plus on avance.

il avait à peine fini sa phrase qu'un grand fracas se fit entendre. Tout en continuant leurs actions, l'équipage de fortune tourna les yeux à babord d'où provenait le bruit. Les marins couards avaient pris possession du Sloop qui mouillait un peu plus loin et "mettaient les voiles" quand ... cela arriva.

La créature sous-marine qui avait attaqué le Lady Diana n'avait pas fui. Elle avait foncé vers le petit Navire et avait littéralement bondi sur lui depuis le profondeurs, le brisant quasiment en deux. Tétanisés, ils constatèrent que la créature était un énorme poisson difforme. Son front, proéminent, donnait une incroyable impression de puissance et de force, et abritait une rangée verticale d'yeux ... ou bien était-ce autre choses ? Difficile à dire à cette distance. Deux tentacules - bien amochés - partaient de son abdomen et gesticulaient en tous sens.

Clairement, elle ne laisserait rien en vie sur le petit navire qui s'engloutissait déjà sous les eaux. Et quand elle en aurait fini avec ça, se serait au tour du Lady Diana. Une course contre la montre s'engageait s'ils ne voulaient pas subir le même sort que leurs anciens compagnons de route. Une course de quelques centaines de mètres pour arriver dans le port et regagner la terre ferme, seul endroit qui leur semblait hors de portée du monstre.

Si les nerfs d'Elindine et d'Einar semblaient tenir bon, ceux de Nedru et de Cymbeline n'était plus aussi assurés... comme ceux de l'équipage d'ailleurs !

[HRP : Malus de - 2 à tous les prochains jets pour Cymbeline et Nedru]

Console R.P.

Lancé de 1d20+1 ~ [20] : 21

Lancé de 1d20+6 ~ [7] : 13

Lancé de 1d20+6 ~ [9] : 15

Lancé de 1d20+3 ~ [17] : 20

Lancé de 1d20+3 ~ [6] : 9

Lancé de 1d20+3 ~ [8] : 11

Lancé de 1d20+1 ~ [3] : 4

Lancé de 1d20 ~ [16] : 16

Edition 22/07/2020 07h55 par Nezami
22/07/2020 07h51
Nedru d'Enumasam
Nedru d'Enumasam

Dans sa chute, la corde ne lui brûla pas les doigts, entraînée par son poids, elle coulissa le long de la poulie et l'antiquaire, satisfait, était prêt à admirer son œuvre lorsque le drame se produisit. Imitant les gestes des marins, Nedru avait bloqué la corde et il put assister au spectacle, bras ballants.

Quelle ...horreur ! Ils étaient pris au piège ! Est-ce qu'ils arriveraient à s'enfuir ? Non, non... Pourquoi avait-elle cessé d'attaquer pour s'en prendre à l'autre bateau, hein? Pour ne faire aucun survivant ! Alors elle était consciente, elle savait ce qu'elle voulait : tuer tout le monde ! Bordel !

Secoué, Nedru continua à tirer sur la corde pour gonfler les voiles. Il sentait que sa survie ne dépendait plus de lui seul, que son destin était lié à celui du reste de ce maudit rafiot. Il pesta contre le sort, tirant de plus belle, rendu maladroit par l’inéluctable proximité de la mort qui faisait bouillonner les eaux à un jet de flèche d'eux, une vision sur laquelle ses yeux revenaient sans cesse.

23/07/2020 15h09
Einarr fils de Bárðr
Einarr fils de Bárðr

Einarr opinât du chef, et engloutit ce qu'il lui restait de sa fiole verdâtre en une seule fois.

Sjá, nú sé ég alla látna ættingja mína sitja.

Puis il attrapa une corde et tira comme on lui avait indiqué.

Sjá, þar er húsbóndi minn, sem situr í húsi leirkerasmiðsins.

Il n'allait pas mourir ici ni maintenant. Il était trop tôt.

Húsið hans er svo fallegt, svo grænt.

Einarr continuait de scander entre ses dents les mots qu'avait prononcé Ísak alors que la vie quittait ses yeux.

Með honum eru menn hans og strákar.

Il serait la corde si fort que malgré l'alcool coulant dans ses veine il pouvait sentir les profondes entailles se former dans ses paumes. Mais il continuait, espérant ce cela suffise.

Hann kallar til mín, svo færðu mig til sín.

[HRP: J'ai toujours une inspiration à utiliser il me semble. Si oui, maintenant.]

Edition 25/07/2020 12h45 par zaratan
25/07/2020 12h32
Cymbeline Courtmanteau
Cymbeline Courtmanteau

La satisfaction de Cymbeline d’avoir réussi à trouver, puis lancer un cordage au marin tombé à la mer fut de courte durée. Alors qu’elle encourageait le pauvre diable à se cramponner et à remonter le plus vite possible, un énorme fracas se fit entendre à quelque distance de là.

Levant les yeux vers le bruit en question, la musicienne assista avec horreur à la destruction du sloop. D’un bond, d’un seul, le mollusque-qui-n’en-n’était-pas-un venait de briser en deux l’embarcation, réduisant les chances de survie de ses occupants à néant. Il faut croire que s’enfuir avec la chaloupe n’avait pas été leur meilleure décision… Peut-être existait-il une forme de justice en ce monde ? Quoique…

Qu’est-ce qui prouve qu’on leur survivra longtemps ?

Une chose échappait toujours à la halfeline : s’il avait été si facile et rapide de couler le sloop… pourquoi le monstre n’en avait-il pas fait autant avec eux ? Aimait-il jouer avec ses proies, comme un gros chat sous-marin ? Et pourquoi avoir changé d’avis en cours de route ? Cymbeline n’arrivait pas à croire que ses carreaux l’avaient persuadé d’aller s’amuser ailleurs… Il devait y avoir une autre raison.

Immobile, cramponnée au bastingage, la jeune artiste sentait ses jambes trembler sous elle. Le spectacle macabre des matelots du sloop en train de hurler de frayeur accaparait toute son attention.
Finalement, la réalisation de sa mort prochaine la fit brutalement revenir sur « terre ». Elle dut se faire violence pour se détourner de la scène du naufrage et rejoindre ses camarades dans la mâture pour participer à l’effort commun. Elle n’en menait pas large, mais l’instinct de survie guida ses gestes tandis qu’elle s’efforçait, à nouveau, de tirer sur les cordages dans l’espoir – vain ? – de gagner le monstre de vitesse.

Console R.P.

Lancé de 1d20+2 ~ [10] : 12

Edition 28/07/2020 16h42 par Nezami
25/07/2020 13h56
Elindine d'Enumasam
Elindine d'Enumasam

Sous ses doigts agiles et ses efforts pour diriger sa force au mieux, elle sentit la corde se tendre efficacement. Parfait ! Si elle continuait avec cette intensité et sous cet angle, elle pourrait tirer sans s’épuiser et participer convenablement à l’effort collectif. Concentrée, tendue, le regard levé vers la mature, les voiles et le mouvement des cordes, il fallut un bruit terrible pour que son visage se tourne et qu’elle assiste ainsi au macabre spectacle. Elindine blêmit ; dans sa poitrine elle sentit son cœur se figeait, glacé d’effroi. Par elle ne sut qu’elle miracle cet instant d’horreur ne lui fit pas lâcher la corde pour obéir à la voix qui hurlait dans sa tête « FUIT ! ».

Sanas attendre elle détourna son attention de la scène, reportant tout son être vers l’objectif : le port, si prêt, à quelques mètres d’eux. Ils pouvaient le faire, ils allaient le faire, ils n’avaient pas le choix. La jeune femme prit une grande inspiration : tirer, fort, toujours plus fort, suivre le mouvement des poulies, prendre l’angle adéquat, s’il le fallait, monter pour dégager une drisse, maximiser les efforts de tous, ne pas penser à la mort, ne pas penser au monstre difforme qui attentait à leurs vies. Tirez. Tirez. Tirez. Scandant l’ordre dans sa tête, arrachant ses pensées à l’étau de la mort promise, elle ne se rendit même pas compte qu’elle hurlait en rythme le seul mot qui lui restait pour survivre :

- Tirez !

26/07/2020 14h37
Nezami
Nezami

Carte avant-port de Laalmath

La petite troupe, malgré son effroi, ne s'était pas démontée. Certains tiraient avec toute la force qu'il leur restait, d'autres essayaient de manœuvrer les cordages pour tirer le meilleur profit des systèmes de poulie. Tous faisaient leur maximum. Et le résultat en était des cordes bien gonflées. Parfois, un marin leur donnait une indication en simplifiant son langage, parfois un autre attirait l'attention d'un voyageur sur un petit coup de main.

En quelques minutes, ils étaient à l'entrée du port. Mais alors que le Lady Diana terminait son dernier virage pour pénétrer dans l'avant port et s'abriter derrière la digue, ils sentirent que quelque chose ne se passait pas comme il fallait : ils avaient l'impression que Robert Sands souhaitait filer vers le coeur du port, bien protégé de toutes part. Or, le navire s'était soudain mis à virer de bord à babord toute, se dirigeant maintenant droit sur une plage garnie d'embarcadères. Tout ça au moment où, son carnage accompli, la créature replongeait dans les eaux chaudes... sans doute droit sur eux.

Que pouvait-il bien se passer ? Un simple coup d'oeil en arrière en disait long : Bobby Sands venait de s'écrouler au sol, entrainant avec lui un mouvement de barre à gauche ! Clairement, sans soin, le Bosco ne survivrait pas longtemps... Et pourrait encore moins les guider.

Ce mouvement désordonné, dans ce navire déjà allourdi par la voie d'eau et amoché par les assauts de la bête sous-marine ne resta pas sans effets : ils sentirent que la galiotte commençait à se mettre sur son flanc gauche. Pour couronner le tout, sur le côté droit de la mâture, les drisses s'étaient prises dans les cordages et commençaient à s'enrouler dans les haubans.

Une vraie catastrophe !

Que faire ? Fallait-il laisser le navire s'échouer au risque d'être à la merci de la bête ? Ou bien essayer de redresser la barre pour aller jusqu'aux docks, plus protecteurs ? Mais dans ce cas la comment manoeuvrer ?

Dans tous les cas, comment limiter que le navire ne se penche trop jusqu'à couler ou se coucher complètement sur le flanc ?

Et que faire de ces voiles ? Fallait-il aller aider les marins qui commençaient déjà à grimper pour essayer de désembrouiller le tout ?

Beaucoup de questions qu'ils faudrait traiter dans l'urgence. Chacune de leurs actions aurait des conséquences salvatrices ou funestes. Un faut pas et ce pourrait être une fin de première classe au milieu... de nulle part !

Console R.P.

Lancé de 5d20+1 ~ [14,14,10,18,14] : 71

Lancé de 1d20+6 ~ [4] : 10

Lancé de 1d20+4 ~ [6] : 10

Lancé de 1d20+4 ~ [12] : 16

Lancé de 1d20+3 ~ [8] : 11

Edition 28/07/2020 17h37 par Nezami
28/07/2020 17h36
Nedru d'Enumasam
Nedru d'Enumasam

Heureusement, le geste était mécanique et Nedru parvint à enchaîner les brassées de corde sans défaillir. Les voiles se gonflaient, les cordes se tendaient... Les embruns faisaient dériver des appels au secours et des hurlements de terreur qui auraient pu figer de remords d'autres que lui. Avait-il tenté quoi que ce soit pour les sauver ? Non, et fort heureusement il ne s'estimait pas responsable de leur sort. Ce qui l'inquiétait, en revanche, c'était la durée de son propre destin, aux augures funestes. A mesure que leur embarcation avançait, sa douleur le tirait et il ne savait plus s'il suait d'effort ou de douleur. Il s'arrêta et croisa le regard de sa femme, qui avait supporté une blessure similaire et s'approcha d'elle en épongeant sa sueur.

- Toi, ça va ?
-Ca tire, c'est sec, j'ai du mal à bouger. Et toi ? dit-elle.

"-Pareil..." répondit-il en grognant, la main sur sa plaie. Leurs mots étaient hachés, rendus secs par l'urgence et l'angoisse, mais pas exempts d'une sorte de solidaire tendresse.

-Tu sais ce que ça pourrait être ?
-Pas précisément.

Une toxine, d'accord, mais de quoi ? Cette créature forçait les blessés à se jeter à l'eau pour soulager leur douleur... Il n'avait pas le souvenir d'avoir déjà entendu parler de ce mécanisme d'attaque -et le sadisme du procédé l'aurait peut être marqué. Sa femme soupira : "J'ai besoin de pouvoir bouger librement pour grimper. Tu as de l'eau ?"

Il n'en avait pas. Mais il pouvait en trouver facilement. D'ailleurs... Le bateau quitta l'axe qu'il suivait docilement, les cordages et les voiles firent une embardée bruyante, alarmante, aux craquements atroces, et tous se retournèrent pour voir le Bosco sombrer. Putain de merde ! Charybde et Scylla étaient de mèche ! De l'eau, ils allaient très vite en avoir une grande quantité si les choses continuaient ainsi.

Nedru déroula les options qui se présentaient à eux : redresser la barre, se soigner, défaire le bordel des cordes dans la mâture. Il ne pouvait pas aider de centaines de manière... La barre va me briser les bras. Cymbeline ne comprendra pas ce que je veux tout de suite. Elindine peut monter là dedans sans problème... Il attrapa le seau qu'ils avaient laissé à côté et puisa de l'eau avec l'urgence du désespoir.

-Ein', prenez la barre ! La barde, allez l'aider ! Grimpe !

La dernière consigne était pour sa femme, qu'il avait aspergé d'eau avant de jeter le seau à nouveau par dessus bord pour s'occuper de son propre mal être.

29/07/2020 19h19
Cymbeline Courtmanteau
Cymbeline Courtmanteau

Le port, enfin ! L’entrée leur tendait les bras ! Juste un petit effort. Ils y étaient presque ! Mais… Mais pourquoi le navire s’en détournait à présent ?
La réponse ne tarda pas à venir : le Bosco venait de s’effondrer. Rien d’étonnant, vu la gravité de sa blessure. Il était même surprenant qu’il ait tenu jusqu’ici. Et voilà que le navire commençait à pencher ! Et la bestiole immonde à s’approcher ! Catastrophe… Allaient-ils finir en pâté pour poisson ?

Il y avait trop à faire, et trop peu de temps, trop peu de bras… Difficile de savoir où diriger son attention. Heureusement, une voix s’éleva, impérieuse : celle de Nedru, distribuant les rôles. Cymbeline ne prit pas le temps d’y réfléchir à deux fois. Elle saisit au passage le matériel de soins abandonné sur le pont, puis se précipita vers la barre, accompagnée du dvaërg.

Avec ses petits bras, elle doutait de pouvoir être d’une grande aide avec le gouvernail… Au lieu de ça, elle préféra examiner le maître d’équipage.

- Monsieur Sands ! Monsieur Sands, vous m’entendez ! Tenez bon… !

Examinant la plaie, elle se demandait ce qu’elle pouvait faire de plus…
Lorsque Einarr saisit le gouvernail, la halfeline délaissa un instant le Bosco pour encourager le nain – car c’était, après tout, ce qu’elle savait faire de mieux. Elle dégaina son dulcimer, gratta quelques cordes, puis elle lui dédia un de ses chants marins favoris (qui parlait justement de redresser la barre et de maintenir le cap).

Console R.P.

Lancé de 1d20+1 ~ [13] : 14

Edition 09/08/2020 10h00 par Nezami
02/08/2020 03h51
Einarr fils de Bárðr
Einarr fils de Bárðr

"Bien compris !" répondît le Nain en direction du mage, lâchant la corde avant de se diriger vers la barre. L’alcool montant, il vit Cymbeline chanter mais ne distinguât pas les paroles. Il se concentra pour garder l’esprit clair sur sa tâche. Attraper la barre, la redresser et le bateau avec.

Console R.P.

Lancé de 1d20+3 ~ [12] : 15

Edition 09/08/2020 10h01 par Nezami
02/08/2020 06h05
Elindine d'Enumasam
Elindine d'Enumasam

Tirer. Tirer. Tirer. L'acte résonnait dans sa tête, vibrait dans ses muscles, dans sa chair, labourant ses paumes, sourd et impérieux. À chaque seconde passée, à chaque mètre parcouru, elle pouvait sentir l'élancement dans son avant-bras et la sécheresse dans son épaule friper et craqueler sa peau. Elle avait mal, mais de façon ténue, distante, toute investie qu'elle était dans le geste mécanique qui sauverait sa vie, quand la voix de Nedru la sortit soudainement de sa concentration. Désormais plus attentive à son état, elle sentit ses blessures se réveillaient, toutes salées d'eau de mer et de sueur. Curieusement elle fut malgré tout heureuse de parler avec son époux. Sa présence, pour une fois, la soulageait physiquement et moralement. Partager la même douleur et le même péril mortel avec quelqu'un qu'elle connaissait depuis aussi longtemps était un réconfort bien pitoyable, mais un réconfort tout de même.

Le manque d'information de son mari sur la bête qui les menaçait déçut un peu Elindine, mais elle aurait dû s'y attendre. Des créatures de cette allure-là, même un rat de bibliothèque comme Nedru pouvait ne jamais en entendre parler. Quand elle rentrerait, Phina ne la croirait jamais.

Soudain le bateau pencha brusquement et elle dut s'appuyer en pliant les jambes pour ne pas encore tomber. Qu'est-ce qu'il se passait ? La bête était déjà sur eux ? Non, c'était trop rapide, même un poisson de cette taille ne pouvait pas être aussi vif dans l'eau… Quoiqu’elle ne prendrait aucun pari sur celui qui les pourchassait, bizarre ne suffisait pas à décrire une créature pareille. Un coup d'œil à la barre l'informa sur la situation : ce navire se trouvait à nouveau sans capitaine. Ou plutôt avec un capitaine qui les mettait une fois de plus dans un très funeste embarras.

Son premier geste fut pour le Bosco, avant d'être brusquement interrompue par une douche d'eau de mer servit par nul autre que Nedru. En toute autre occasion, elle lui aurait sauté à la gorge, mais la fraicheur et l'humidité lui firent un bien fou (et puis elle le lui avait demandé, accessoirement).

Le dernier ordre du sorcier était pour elle et sans prendre le temps d'acquiescer ou de repenser à l’homme blessé à la barre, sans même le laisser finir le mot, elle monta. Accrochée au mat elle s'enfonça dans le désordre des cordages entremêlés, suivant les lignes dans le chaos pour tenter de défaire le piège qui se nouait autour de leur cou.

Console R.P.

Lancé de 1d20+6 ~ [9] : 15

Lancé de 1d20+4 ~ [9] : 13

Edition 09/08/2020 10h05 par Nezami
02/08/2020 17h12
Nedru d'Enumasam
Nedru d'Enumasam

Aah...

Passant la pulpe de ses doigts sur sa plaie humectée, le sorcier sentit une vibration de bien être remonter jusque dans son cerveau sitôt que la douleur reflua. Du coin de l'oeil, il avait vu chacun suivre son cri avec l'efficacité d'une mécanique bien huilée et il ne lui restait plus qu'à se jeter à son tour dans la bataille pour leur survie.

Le seau vide tomba à ses pied dans un choc sourd tandis qu'il passait une seconde à tourner sur lui même, cherchant l'option la plus raisonnable. Finalement, il se dirigea vers le gaillard arrière en courant. A deux, ils tiendraient la barre, il pourrait aider Cymbeline à soigner le second et il aurait une vue d'ensemble sur la voilure pour guider sa femme au besoin.

S'arc-boutant sur le bois vernis du gouvernail, l'antiquaire jeta un œil sur le corps de Sands, pas assez pour le diagnostiquer, mais suffisamment pour voir quels effets auraient les gestes de la musicienne.

En crachant son cri d'encouragement, Nedru ne savait pas s'il s'adressait à quelqu'un d'autre que lui.

- ALLEEEEZ !!

Console R.P.

Lancé de 1d20 ~ [18] : 18

Lancé de 1d20+2 ~ [19] : 21

Lancé de 1d20+2 ~ [14] : 16

Lancé de 1d20+3 ~ [5] : 8

Edition 13/08/2020 15h42 par Nezami
12/08/2020 23h46
Cymbeline Courtmanteau
Cymbeline Courtmanteau

Cymbeline dût bientôt se faire une raison : si elle voulait sauver le Bosco, elle devrait y consacrer toute son attention. Le pauvre homme avait tout donné, et à la vue de l’énorme tâche rouge inondant le linge serré autour de son flanc, elle comprit qu’il faudrait agir rapidement avant que tout espoir ne soit vain.

Comme elle doutait d’être vraiment utile avec le gouvernail, et que la bestiole se tenait loin, la décision fut rapide à prendre. Retroussant ses manches, la soigneuse en herbe se remémora sa petite leçon de la veille, et tâcha d’appliquer le même genre de soins au Maître d’Équipage. Serrant les dents, elle se força à ne pas trop tourner la tête vers le monstre qui semblait se rapprocher d’eux à nouveau… Après tout, si le danger devenait imminent, elle le saurait bien assez tôt par ses camarades de galère.

Bientôt, Nedru la rejoignit, criant dans ses oreilles ce qui devait être un encouragement. Cymbeline fronça les sourcils... puis tapota l'épaule du passager pour tenter de l'apaiser ! Après quoi, elle se servit de l'ensorceleur comme infirmière, lui demandant de lui passer tel ou tel outil ou instrument pour mener à bien sa tâche.

Tandis que ses mains se mettaient à l’ouvrage, quelque chose la turlupinait : tout avait l’air trop calme du côté des quais… Ils n’étaient plus si loin, et l’heure était déjà bien avancée. Il était clair que le spectacle qui se jouait ici avait dû attirer l’attention. Alors pourquoi personne ne réagissait ?

Console R.P.

Lancé de 1d20+2 ~ [8] : 10

Lancé de 1d20+1 ~ [14] : 15

Edition 22/08/2020 04h55 par Umberlie
15/08/2020 05h35
Einarr fils de Bárðr
Einarr fils de Bárðr

Einarr contemplait le pont se demandant ce qu’il pourrait faire pour arranger la situation dans laquelle ils étaient. "Je pourrais utiliser les outils qui traînent sur le pont et bloquer la barre dans sa position. Ça me permettrait d’aller aider ces bras cassés avec les voiles." Il tapât sur la barre et le bateau gigotât. "Non, mieux ! Je vais aller bloquer les entrées d’eau de la cave en demandant au gamin de tenir la barre en attendant. Ça nous donnera plus de temps pour atteindre la côte !" D’un geste brusque il tapât son poing droit dans sa paume gauche, pendant que le bateau reprenait sa liberté "Mais non, un harpon ! Voilà ce que je vais faire. Je vais ferrer cette maudite bestiole comme on pêche un poisson de roche ! On a plein de corde en trop de toutes façons." Les yeux brumeux il s’exclame levant les bras au ciel "Ahah !” puis pense "Je vais aller trouver un tonneau et me cacher dedans. Je vais pas risquer ma vie pour ces idiots !"

Le nain revient à lui en remarquant que le bateau, pendant qu’il gesticulait à la barre, avait à nouveau commencé à valdinguer. Il se rappellat alors de l’alcool, toujours mauvais conseiller, qui parcourait ses veines en cet instant. Il se rappella des nombreuses erreurs commises à cause de ce dernier et se dit "Je vais rien entreprendre en fait. Fait ton travail Einarr, concentre toi pour une fois. Tiens cette barre."

Sur ces "bonnes" pensées il rattrapât la barre, redressât le bateau bien déterminer à lui faire atteindre bon port

18/08/2020 12h47
Elindine d'Enumasam
Elindine d'Enumasam

L’entrainement de la veille portait déjà ses fruits sur son aptitude à crapahuter entre cordes et mats. Agiles, précises, attentives, Elindine défaisait avec précaution sa part de nœuds et d’emmêlements marins. Peut-être trop précautionneusement, puisque, malgré les efforts coordonnés de tous et le gonflement nouveau des voiles, elle entendit le bruit sourd du bois mis à rude épreuve par la tension nouvelle dans les cordages. Au bout de la voile carrée le cadre craque et crie sous l’étranglement solide. La bourgeoise pesta, hésitante : elle pourrait peut-être sauter et aller défaire le désordre noueux qu’elle voit d’ici, mais la chute sera rude, surtout dans son état. Fatiguée, blessée, sur un bateau au milieu des vagues, poursuivi par une bête immonde, sa foi en son agilité ne lui permettait pas de croire s’en sortir avec son seul talent.

Dague en main elle glissa jusqu’aux cordages les plus tendus, les rompant aisément de sa lame. Elle espérait que ce geste suffirait à éviter le pire. Elle sentait sa peau déjà sèche qui l’élançait à nouveau, tirant sur sa peau douloureusement, elle devait déjà s’arrêter et faire une pause à nouveau. Elle descendit, s’aspergea à nouveau et en profita pour arroser son époux qui devait en avoir autant besoin qu’elle. L’apaisement du contact de l'eau sur son corps et la relâche de ses muscles lui laissa soudainement l'occasion de prendre conscience d'une information qui lui glaça le sang. En haut des mats, elle avait vu les remparts silencieux de la ville. Trop occupée à démêler ses problèmes encordés, elle n'y avait guère prêté attention, mais les deux pieds sur les planches du navire, elle ne pouvait s'empêcher de se rendre compte que l'absence de réaction, de cri venant de la vigie, tout cela était plus que bizarre : c'était effrayant. Blafarde elle murmura à son époux.

- Nedru... Je-je crois qu'il y a quelque chose de bizarre en ville. On dirait qu'il n'y a personne.

Console R.P.

Lancé de 1d20+4 ~ [15] : 19

Edition 19/08/2020 15h44 par Nezami
18/08/2020 14h25
Nezami
Nezami

Carte entrée du port de Laalmath

Tout le monde s'affairait avec l'énergie du désespoir. Les marins étaient dans les voiles pour sauver ce qui pouvait encore l'être de leur vitesse de croisière. Mais clairement, tout craquait sur le navire aux flancs gorgés d'eau. Et désormais, tout le monde avait bien conscience du calme plat qui régnait étrangement dans Laälmath. Un calme pesant, lourd, inquiétant. Seule la sarabande de mouettes et des gabians semblait animer les quais.

Grâce aux bras d'acier et à la concentration taciturne du nain, le navire avait repris sa course pendant que Cymbeline faisait son possible pour éviter que Monsieur Sands ne passe l'arme à gauche. Malgré ses efforts, elles semblait patauger. Non seulement dans le sang de son patient mais aussi dans ce qu'il pourrait faire pour l'aider. Elle avait bien réussi à retirer le reste du harpon mais un flot de sang s'échappait désormais et elle ne pouvait que presser au maximum la blessure pour limiter l'hémorragie. Sans une seconde personne pour l'aider, elle ne pourrait rien faire de plus... Sans parler du fait qu'elle n'avait rien pour cautériser la plaie. Derrière elle, le jeune couple avait recommencé à s'asperger d'eau, sans doute pour une bonne raison.

Pendant ce temps, le navire passait entre les deux tours rondes qui marquaient l'entrée du port, ce qui leur donnait une meilleure idée de l'intérieur de la hanse. Ils longeait une digue sur leur droite. En face d'eux, une colline assez marquée ne semblait pas appartenir à la ville mais abritait une forteresse massive. Sur leur gauche, à ce qu'il semblait, apparaissait l'embouchure d'un petit fleuve côtier et plusieurs quais... vides ! Et presque derrière eux, une petite crique complètement enserrée dans la ville et protégée par plusieurs fortifications.

Mais avant même que l'un d'entre eux ne réagisse, un nouveau craquement très fort se fit entendre dans les profondeurs du navire. Aussitôt, le Lady Diana se pencha sur le flanc gauche. Il n'était pas encore couché mais prenait de plus en plus d'angle.

Visiblement, les efforts des marins et des voyageurs n'avaient pas suffit pour donner assez de vent dans les voiles. Après une seconde de saisissement, les quatre gaillards sautèrent sur le tillac ...pour aller voir ce qu'il en était ? Ou pour fuir ? Pas le temps de savoir pour le moment. En tout cas, il fallait faire quelque chose.

Allaient-ils se jeter à la mer pour nager jusqu'à la terre, abandonnant une bonne partie de leurs affaires ? Allaient-ils au contraire rester jusqu'à toucher terre ? Mais dans ce cas, que faire avec la barre ? La tenir sans broncher pour écraser le navire contre la falaise à quelques centaines de mètres ? Ou tenter un virage en direction des quais, plus proches ? Et que feraient-ils des blessés ?

Console R.P.

Lancé de 1d20+3 ~ [17] : 20

19/08/2020 16h21
Einarr fils de Bárðr
Einarr fils de Bárðr

Le nain serra les poings autour de la barre, faisant son possible pour redresser le bateau et le faire poursuivre sa course vers le point de terre le plus proche.

"J'ai. Dit. Que. Tu. Toucheras. Terre. Tu. Vas. Arrêter. De. Faire. Ton. Mariolle."

Edition 20/08/2020 12h34 par zaratan
20/08/2020 12h32
Nedru d'Enumasam
Nedru d'Enumasam

Tenir la barre ? Cela n'aidait guère. Aider Cymbeline à soigner le goret qui se répandait sur le pont ? Non plus. Sa présence semblait presque aussi utile qu'un capitaine à bord du Lady Diana et l'antiquaire devait accepter la chose : sa place n'était pas à bord d'un bateau à l'agonie, auprès de ses marins agonisants.

Un jet d'eau glacial le tira de ses sombres pensées, tout en soulageant la douleur qui le tirait à nouveau. Il accusa la nouvelle que lui transmis sa femme avec l'enthousiasme qui s'imposait. Une ville -ou son port- désert à cette heure de la journée ? Manquait plus que ça...

Ses yeux allèrent de sa femme à la halfeline recouverte du sang d'un autre et il se tourna finalement vers cette dernière, dictant avec une certaine autorité.

-Ne gaspillez plus vos forces pour prolonger son agonie. Nous avons fait ce que nous pouvions.

La formule pour achever le marin lui brûlait les lèvres et un éclair mauvais passa dans ses yeux tandis qu'il regardait Sand gémir dans son hémoglobine. Puis il se détourna sur la barre que tenait le nain, forçant avec lui pour tenir le cap dans la direction voulue tout en gardant les yeux sur Elindine.

- On va s'en sortir.

Puis il cria à l'intention des marins :

- Du nerf les gars ! Si on touche la terre, on s'en sortira tous ensemble !

En espérant qu'ils ne décident pas de s'en prendre à eux entre temps.

Console R.P.

Lancé de 1d20+3 ~ [2] : 5

Lancé de 1d20+3 ~ [18] : 21

Edition 23/08/2020 14h50 par Nezami
20/08/2020 22h31
Elindine d'Enumasam
Elindine d'Enumasam

Einarr tenait heureusement la barre presque aussi bien que la bouteille, constatait Elindine, lorsque la froideur de la voix de son époux coupa court un élan de positivisme. Avec effroi elle vit le regard qu’il lança au corps agonisant de Sand et entendit l’ordre qu’il lançait à Cymbeline. La rousse sentit son corps qui s’interposait malgré lui entre le sorcier et celui qui aurait pu devenir sa proie, mais Nedru s’en détourna aussitôt pour aider le dvaerg. Un soulagement bref détendit ses épaules, raidies à nouveau par l’encouragement du jeune homme. Elle hocha la tête avec un demi-sourire : pas trop le choix, soit ils s’en sortaient, soit ils arrêtaient leurs piètres aventures ici et elle n’y comptait pas.

Rapidement la bourgeoise mesura ses options : les marins encore présents sur le navire ne semblaient plus tout à fait disposés à faire leur travail et le seul homme avec suffisamment d’autorité ici pour les y forcer se vidait de son sang à ses pieds. Parfait ! Comment pouvaient-ils avoir systématiquement si peu d’options sur des questions de vie ou de mort et, en même temps, si peu d’impact sur leurs destins ? Ah ! La chance se riait certainement d’eux.

- Cymbeline, encouragez les marins pour un dernier effort collectif, je prends la relève avec M. Sand. Vite !

Elle avait lâché l’ordre en s’éloignant pour mieux revenir avec le nécessaire de soin, toujours sur le pont. Nedru avait peut-être raison, il n’y avait rien à faire pour le malheureux, mais l’halfeline serait plus performante qu’elle pour remettre les matelots dans le droit chemin et elle avait elle-même fait ce qu’elle pouvait dans les cordages. Ravalant sa bile elle se concentra sur ses outils et la plaie béante du Bosco, essayant de ne pas laisser le sang et l’horreur de la situation tirer le meilleur d’elle.

[HRP] Perception pour voir si Elindine remarque le regard mauvais de Nedru + Médecine [/HRP]

Console R.P.

Lancé de 1d20+5 ~ [12] : 17

Lancé de 1d20+3 ~ [14] : 17

22/08/2020 00h13