Nouveau monde ou paradis perdu ?

Qualité de l'interprétation du personnage (RP) Allant de 1 à 5 :
  • 1 : Interprète très mal son personnage, en contradiction avec son alignement, etc...
  • 2 : Interprète assez mal son personnage, (vague omniscience, utilisation d'informations hrp)
  • 3 : Interprète correctement son personnage.
  • 4 : Interprète bien son personnage et le fait évoluer, utilise ses traits, son background, etc...
  • 5 : Interprète très bien son personnage et lui donne une personnalité identifiable qui contribue à en faire un personnage mémorable.
Qualité de jeu en groupe, de 1 à 5 (jeu) :
  • 1 : Ignore ou empêche le groupe de faire évoluer les situations qui sont crées, qu'elles soient utiles au scénario ou non.
  • 2 : Ignorer ou empêche un joueur ou le MJ de faire évoluer les situations qu'il créé.
  • 3 : Joue dans le sens du groupe.
  • 4 : Permet à un autre joueur ou MJ de faire évoluer ou de créer des situations de jeu ensemble.
  • 5 : Permet au groupe de faire évoluer ou de créer des situations de jeu ensemble.
Qualité de forme (qualité) de 1 à 5 :
  • 1 : Fautes de français nombreuses et non respect des conventions d'écriture.
  • 2 : Lecture globalement désagréable ou peu compréhensible.
  • 3 : Qualité correcte.
  • 4 : Bonne qualité d'écriture, inventivité, synthétique ou facilement compréhensible.
  • 5 : Très bonne qualité d'écriture, style propre.
Nezami
Nezami

Sur le pont, le plus grand des chaos régnait désormais. Tous les hommes d’équipage sans exception avaient jeté leurs dés, leurs cartes, leur fiole de rhum en un instant et s’étaient saisi de la première arme à leur portée (dague ou sabres pour les uns, bâtons, harpons ou encore gaffes pour les autres). Il n’avait pas fallu plus de quelques secondes pour qu’ils se retrouvent autour du grand brun.

Auprès des voyageurs, Monsieur Sands s’était lui-même tendu. Main sur la garde, il fit quelques pas pour se mettre devant les voyageurs et leur glissa d'un ton ferme :

- Ne vous mettez pas au milieu de cette affaire. Vous n’êtes pas membre de l’équipage. Lui, si.

Vraisemblablement, tout le monde attendait le signal du capitaine pour intervenir. On aurait cru que tout cela redonnerait ses esprits au jeune marin et qu’il se constitue prisonnier… mais son regard semblait encore plus fou qu’auparavant. Ses gestes de bête traquée devenaient macabres. Et avant que la bouche du capitaine ne s’ouvrît pour donner un verdict, il choisit la pire des options en dégainant son dard. La lame larda le ventre du Coq sur toute la largeur avec une agilité déconcertante. Un flot de sang jaillit et le gros homme tituba en arrière.

Il n’en fallut pas plus. Les mots du capitaine se perdirent dans le flot de beuglements terribles de tout l’équipage complètement hystérisé qui se ruait sur Bran. Toute l’agilité du jeune homme n’y suffirait jamais. Il para un coup, un autre. Evita une gaffe qui fusait vers lui, tenta un saut acrobatique pour s’agripper au hauban… mais fut happé par un coup de gourdin à la hanche. Un bruit sec. C’était mauvais. Alerte, il roula boula pour se réceptionner mais la foule était déjà sur lui. Un harpon fiché dans l’épaule le coinça contre le mât, un sabre taillada sa joue… le fer d’un marteau percuta finalement son crâne qui claqua comme un œuf.

Alors il ne resta rien. Qu’une trainée de jus rosâtre se répandant sur le pont et des marins hagards, qui se demandaient maintenant ce qui leur arrivait. Monsieur Sands n’avait pas fait un pas. Pas plus que les voyageurs, pris au dépourvu, pétrifiés par la scène.

Console R.P.

Lancé de 1d20+6 ~ [20] : 26

Lancé de 2d4+4 ~ [1,4] : 9

Edition 15/04/2020 00h03 par Nezami
14/04/2020 23h49
Nedru d'Enumasam
Nedru d'Enumasam

Après le premier assaut, Nedru avait fermé une paupière, voile pudique sur cette scène d'une rare violence qu'il observait de l'autre œil. Il n'était pas assez médecin pour tenter de recoudre l'obèse, ni assez religieux pour écouter ses dernières volontés, aussi profita-t-il du dégoût que lui inspirait la scène pour détourner le regard et se concentrer sur le le liquide brûlant qui remontait ses entrailles. Un nouveau crachat de bile alla rejoindre les embruns.

-Si quelqu'un d'autre a volé un quignon de pain, de grâce, gardez ça pour vous.

Il avait murmuré aux autres touristes à ses côtés, un rictus quelque peu artificiel s'afficha sur ses lèvres tandis qu'il gardait malgré lui le poing serré. La justice en mer était aussi expéditive que dans les bas quartiers de la Cité Franche, tant pis pour le coquin dont il aurait aimé faire un allié.

Son regard se rivant à nouveau sur le mammifère échoué et haletant au milieu du pont, Nedru n'écoutant que son courage et son sens de la dévotion sans égal, demanda diplomatiquement :

- S'il y a un faiseur de miracle parmi vous, le regard bienveillant d'un dieu ne nous ferait pas de mal.

Après quoi il enfonça ses pouces sous sa ceinture, affichant un air contrit de circonstances. Un beau gâchis que cela ! Et si des pirates arrivaient vraiment, hein ?

15/04/2020 10h37
Cymbeline Courtmanteau
Cymbeline Courtmanteau

“Ah”, fit la barde lorsque monsieur le Bosco mit fin à ses élucubrations. Cymbeline adressa un regard désolé à celui-dont-elle-ne-connaissait-toujours-pas-le-nom, car elle avait échoué à le soutenir dans son acte d’héroïsme.
La tension ambiante lui fit bien vite oublier ces sottises, l’imprégnant toute entière. Il suffisait d’une étincelle pour que la situation dégénère… cette étincelle, ce fut l’arme que pointa le marin affamé sur l’objet de son courroux.
Puis, tout alla très vite. Cymbeline observa la scène, pétrifiée, les yeux agrandis par l’horreur. Et quand tout fut terminé, elle n’osa bouger d’un pouce, de peur d’attirer l’attention de tout ce bataillon sur sa petite personne.
La jeune halfeline avait déjà vu la mort, et plus d'une fois. Venant des bas-fonds de la cité Franche -- et de surcroit, d’une famille aux activités douteuses -- ses yeux n’avaient pas spécialement été épargnés par les spectacles morbides qui l’environnaient. Mais cette sauvagerie, cet acharnement haineux et soudain, jamais.

- Il… Il… devait avoir… vraiment très faim, parvint-elle à articuler.

Le commentaire de Nedru l’aida doucement à reprendre ses esprits. Elle se tourna vers le maître d’équipage et s’exclama :

- Un Prêtre ! Oui, un docteur ! Il faut faire vite… Avez-vous un chirurgien à bord ? Un guérisseur ?

C’est alors qu’elle aperçut ce nain étrange, apparu sur le tillac comme par enchantement. Un passager ? Oui, sans doute, à en juger par son accoutrement. Son air détaché, presque insensible, faisait tâche au milieu de cette agitation. Il lui donnait envie de le secouer jusqu’à ce qu'une expression plus appropriée s’affiche sur son visage… déformé.
Non. Tout bien réfléchi, elle n’avait pas du tout envie de toucher à ce nain. Ni de l’approcher.
Elle s’en désintéressa donc, reportant son attention sur le Bosco, et sur ce jeune fringant plein de promesses dont les actes héroïques venaient d’être étouffés dans l’œuf.

Edition 17/04/2020 10h46 par Umberlie
17/04/2020 03h40
Nezami
Nezami

Hormis la vigie, le timonier et deux marins encore en poste sur la voilure, le navire était livré à lui-même et vagabondait sur les flots calmes. Heureusement, les conditions étaient optimales et évitaient que la situation actuelle ne soit préjudiciable.

Appuyé des deux mains sur le rebord de la dunette, le regard noir, le capitaine était furax. En témoignait l’éclat écarlate de son visage et l’épaisseur du froncement qui le défigurait. Après quelques éclats de voix passés inaperçus au milieu du fracas, il s’était éteint en observant l’issue du combat.

Désormais, les hommes étaient revenus à leur état normal. La folie sanguinaire qui s’était éprise d’eux en voyant le ventre ensanglanté du Coq, troisième homme le plus important du bord, s’était évaporée avec l’épanchement rosâtre qui avait sonné la fin du matelot Bran. Désormais, leurs bras ballaient et leurs regards apeurés et inquiets se tournaient vers celui qui avait régnait ici-bas.

Sentant que son pouvoir revenait aux yeux de l’équipage, le Capitaine laissa planer un silence de quelques secondes malgré les gémissements de son cuisinier pour alimenter la tension.

- Vous avez massacré un homme qui le méritait peut-être … mais c’est moi seul qui ai le pouvoir de décider de ça sur ce navire. Nous allons régler les comptes et remettre tout en ordre quand nous serons à bon port. Personne ne sera autorisé à débarquer avant la fin de l’assemblée générale que je présiderai… Equipages comme voyageurs. Et maintenant, va falloir turbiner.

Puis, reportant son regard sur l’ogre du bord.

- Monsieur Sands, prenez deux aides et soignez-moi cet homme. « PailleTifs », deux hommes pour débarraser le cadavre. Les autres, on sort toute la voilure et fissa. Je peux pouvoir accoster avant la nuit.

Enfin, il reporta son attention sur les voyageurs sans leur décocher un mot mais avec un regard qui voulait dire « vous aussi, mettez-vous au boulot ». L’équipage était déjà en action.

Qu’allaient faire nos voyageurs ? Aider à débarrasser le cadavre du matelot mis à mort ? Aider Monsieur Sands auprès du cuisinier ? Aller voir le capitaine pour savoir comment se rendre utile autrement ? Sauter directement sur une voile malgré leur totale méconnaissance du métier ? Ou tout simplement ne rien faire et regarder les autres au risque de subir l'ire du capitaine ?

Console R.P.

Lancé de 1d20 ~ [1] : 1

Lancé de 1d20+1 ~ [12] : 13

Lancé de 1d20+1 ~ [17] : 18

Edition 18/04/2020 10h10 par Nezami
18/04/2020 09h47
Nedru d'Enumasam
Nedru d'Enumasam

Le brun leva son nez vers le ciel, puis reporta son attention sur le capitaine. Le soleil ne projetait plus la même ombre sur le pont. Ils avaient changé de cap. Le fait qu'il leur demande de se mettre au boulot fissa, à eux qui avaient payé la traversée pour vomir à la première occasion, ne présageait rien de bon. Il ne semblait pas y avoir d'autre pavillon à l'horizon. Par quel instinct, à quelle information décelable uniquement par un loup de mer avait-il décidé d'effectuer un tel revers ?

- Au boulot, Cymbeline ! Donnez de l'entrain aux marins, notre voyage continue de prendre un tour inattendu. Faites attention.

Après avoir lâché cette phrase sur un ton humoristique mal maîtrisé, il s'écarta de son nouveau groupe de meilleurs amis -saluant au passage le nain qui était arrivé plus tardivement- et manquant de plonger vers l'avant par le fait d'une haute vague dès son premier pas. Puis, avec l'assurance de celui qui sait qu'un bastingage lui portera secours en cas de chute, il tituba jusqu'au surplomb où le maître à bord effectuait ses corrections de trajectoire.

- Des ennuis à l'horizon ? Faute d'antiquité à classer, empaqueter et vendre, je n'ai pas trouvé de boulot à effectuer dans l'immédiat. Si vous avez besoin d'autre chose, je ferai de mon mieux.

Malgré une habitude taquine et un verbiage ordinairement insolent, Nedru s'était exprimé sur le ton de l'auto-dérision, loin de l'intention d'agacer un homme qui n'avait pas besoin de cela. Cependant, il voulait savoir quels problèmes il lui faudrait affronter dans l'immédiat.

19/04/2020 11h02
Cymbeline Courtmanteau
Cymbeline Courtmanteau

Le capitaine était fâché tout rouge. Et il avait bien raison, se dit Cymbeline. Son autorité venait d’être piétinée, il devait la rétablir au plus vite. Mais tout de même, ne devrait-on pas s’occuper du cuisinier ? Pendant ce fier discours, le pauvre homme se vidait de son sang…
La barde perçut une expression étrange sur les traits du chef de bord. Il y avait autre chose… Quelque chose qu’il n’avait pas exprimé à voix haute. Son cœur se serra en écho à l’inquiétude qu’elle lisait sur le faciès du capitaine. Elle se souvint des bribes de conversation interceptées plus tôt. Étaient-ils en danger ?

Ce n’est pas le moment de lambiner, se reprit Cymbeline. Chaque chose en son temps. Sur le pont, un homme se mourrait… Un homme important pour l’équipage, à en juger par la réaction des marins.
Ignorant l’injonction de sa muse, la musicienne se retrouva d’un bond aux côtés du Bosco pour lui proposer son soutien.

- Monsieur Sand, puis-je vous aider ? Je n’y connais rien en premiers soins, mais je suis plutôt habile de mes mains… et ma foi, je sais recoudre des chaussettes. Dépêchons-nous, pendant qu’il est encore temps…

Edition 19/04/2020 13h09 par Umberlie
19/04/2020 13h00
Elindine d'Enumasam
Elindine d'Enumasam

Depuis l’escalier qui reliait le pont aux dortoirs, Elindine avait discrètement assisté à toute la scène. D’abord délicieusement satisfaite par la déconfiture de son époux, elle avait vite déchanté quand un pugilat sanglant avait brisé l’atmosphère cordiale, voire même agréable, de la discussion. Retractée en contre-bas le temps que la rixe prenne fin, elle laissa prudemment dépasser son petit minois quand elle entendit enfin la voix du capitaine sur fond de silence.

Elle ne pouvait pas dire que ce voyage avait été de tout repos, jusque-là. Certes, le meurtre brutal auquel elle venait d’assister dépassait de loin tout ce à quoi elle avait été soumise jusque-là. Mais la tempête des derniers jours, le mal de mer qui en résulta et le fait de devoir obligatoirement partager sa couche avec un époux encore plus malade qu’elle, avait déjà entamé grandement son enthousiasme. Pourtant, quand Nedru l’avait invitée à le suivre dans cette expédition, la proposition l’avait ravie. Elle n’avait pris la mer que trop peu de fois tout au long de son existence et l’idée de savourer à nouveau la brise du large, en route pour une contrée aussi peu explorée qu’Acoatl l’avait réjouie. Elle n’avait pas vraiment songé au comportement des matelots à l’égard de la gente féminine, aux tempêtes et encore moins au meurtre par marteau fiché dans le crâne.

Prudemment, elle s’extirpa de sa cachette. Feignant de n’arriver que maintenant quand elle s’exclama :

« Nedru ! Tout va bien ? »

D’un pied étonnamment agile pour la terrienne qu’elle était, elle s’approcha presque en courant de son mari. Une feinte expression tendre et inquiète adoucissait les angles de son visage, quand elle posa affectueusement ses mains sur l’épaule de son compagnon. Elle avisa rapidement son état général, avant de reculer d’un pas, rassurée.

Elle reporta son attention sur le capitaine. Les voyageurs aussi devaient se mettre au travail ? Compte tenu de la situation ce n’était probablement pas si surprenant, mais là encore, sa méconnaissance du milieu lui interdisait les spéculations éclairées. Son expérience de l’escalade et des nœuds l’aurait probablement rendue plus utile pour assister sur le pont, mais elle doutait que les marins acceptent son aide. Et puis une antiquaire issue d’une famille bourgeoise capable d’assister des matelots ? C’était suspect et elle ne tenait pas à attirer l’attention de l’équipage plus que nécessaire. Elle soupira, agacée, mais résolue à incarner la douceur d’une petite dame de la bourgeoisie jusqu’au bout, sur ce navire :

« Je ne serai pas d’une grande aide et je suis gênée de proposer cela alors que le Coq est en si mauvais état… Mais peut-être pourrais-je essayer de préparer le dîner pour l’équipage et les voyageurs ? »

19/04/2020 23h52
Einarr fils de Bárðr
Einarr fils de Bárðr

L'alcool et le réveil embrouillant l'esprit d'Einarr, la scène de lutte passa trop vite devant ses yeux. Son expérience de la violence déclenchèrent chez lui un réflexe de survie. Il serra les poings et n'écouta plus son entourage. Il était prêt à recevoir la charge de la moindre personne qui voudrait faire du zèle.

Des gens crièrent et le sang coula puis le calme revint. Quelqu'un semblait avoir crié au loin mais il ne l'avait pas vraiment écouté.

Il décrocha un “Hurmf.” sonore, regarda le monde s'agiter dans tous les sens, reprendre leurs activités et nettoyer le pont. “Comment peuvent ils faire comme s'ils avaient assisté à une situation normale ?” se demanda le nain, “Les personnes à bord de ce navire sont des gens dangereux.”

Il fit ce que toute personne “sensée” voyant ses congères devenir fous devrait faire: Il sortit son bouclier, tourna les talons et retourna se positionner, alerte et dos à un mur, dans l'entrepont pour attendre la fin du voyage.

Edition 20/04/2020 07h35 par zaratan
20/04/2020 00h41
Nezami
Nezami

Le capitaine jeta d’abord à Nedru un regard tendu. Puis, voyant qu’il souhaitait aider, il se radoucit un peu et se laisse aller à quelques explications à voix basse :

- J’avoue, cher monsieur, que la situation n’est pas si simple qu’elle en a l’air. Il pourrait y avoir des mauvaises rencontres à l’horizon. Et puis, pour votre gouverne, lorsqu’un homme d’équipage pète les plombs comme l’a fait le blanc bec, c’est mauvais signe : Nous autres marins sommes superstitieux. Certains pourraient penser à un mauvais sort, d’autres que la situation n’est pas sûre et tenter d’autres bêtises. Mais je veille.

Il avisa alors la jeune épouse de Nedru qui arrivait à pas mesurés :

- Cher commerçant… Ne le prenez pas mal mais j’ai vu que vous tanguiez assez fort sur un navire. Vous et votre estomac. Quant à madame, malgré son pied sûr, j’avoue que sa présence pourrait finir par déconcentrer nos hommes. Votre proposition d’aller en cuisine serait, en temps normal, inconcevable… mais vu l’état de notre Coq et des marins, seul un bon repas détournera leurs pensées. Vendu pour la cuisine. Passez d’abord prendre ce qu’il vous faut à la cambuse mais n’abusez pas. Ce n’est pas la caverne de Mehmet Bibi.

Puis il les oublia, prit sa longue vue et se remit à explorer l’horizon, non sans donner quelques ordres au timonier qui, pour les gens de Terre, était une langue étrangère.

Pendant ce temps, sur le pont central, Nagash avait décidé de se rendre utile auprès de son meilleur ami « Pailletifs ». Il s’était approché du cadavre de Bran avec beaucoup de curiosité, comme s’il voulait voir à l’intérieur de la boite crânienne défoncée. Puis, il avait pris les bras du mort pour aider les deux autres à transporter le cadavre en fond de cale. Les marins n’étaient-il pas « immergés » dès leur décès, plutôt qu’attendre d’être enterrés ? En tout cas, pour l’heure, trois hommes le descendaient à l’étage inférieur.

Enfin, en plein milieu du pont, Si nous étions loin de l’agitation d’un hôpital de campagne, il n’en demeurait pas moins qu’un homme se vidait de son sang. M. Sands avait envoyé un marin chercher des linges pendant qu’il étudiait la plaie. Le coq grognait plutôt qu’il gémissait.

- Put@&% ! Il m’a saigné comme un p’tit goret, le saligaud… Ha.. J’ai rien vu v’nir…
- Chut, intima le Bosco. Tais-toi, tiens-toi tranquille et laisse-nous faire.

Sous la couche de gras pendante, un flot bien rouge s’écoulait sur le côté droit.

- A priori ton foie va bien sinon le sang serait sombre, expliqua-t-il à Cymbeline. Mais de gros vaisseaux sont touchés. Va falloir cautériser. Trouvez-moi une torche sous la dunette avant, allumez-la et chauffez cette lame.

Il lui tendit sa dague, qui pour elle avait plutôt des airs d’épée courte mal dégrossie, et se mit à presser fortement à des points precis du ventre. Cymbeline constata immédiatement que le flot s’écoulait beaucoup moins vite.

- Ah… Et trouvez-nous du Rhum ou du Whisky... Il doit suffire de presser le nain très fort pour en sortir un bon litre !

Edition 20/04/2020 10h13 par Nezami
20/04/2020 09h05
Elindine d'Enumasam
Elindine d'Enumasam

Elindine hocha la tête et, se tournant vers son époux, lui demanda doucement :

- Si tu n’es pas trop malade, tu peux venir avec moi à la cambuse, sinon, reste sur le pont et repose-toi, cher ami.

Sans attendre sa réponse, elle tourna les talons. Elle savait d’expérience que Nedru avait sa manière bien à lui de gérer les choses, manière dont il la tenait éloignée de toute façon. Mais elle ne serait pas contre un peu d’aide pour nourrir une horde de marins affamés par l’effort du travail et les émotions d’un meurtre crasseux. Passant à côté du Coq et des deux médecins de fortune. Elle retint un haut-le-cœur devant la plaie et détourna vite le regard tout en prononçant d’une voix blanche.

- Monsieur le Coq, mon nom est Elindine d’Enumasam, je vais me rendre dans la cambuse pour vous remplacer du mieux que je peux, ayez courage.

Elle tenta un sourire un peu palot avant de reporter son attention sur la jeune barde penchée à côté du gros cuisinier.

- Cymbeline, c’est bien cela ? Vous pouvez m’y suivre, nous y trouverons sans doute un alcool plus efficace que le jus de nain.

Et elle disparut dans l’escalier, sentant la menace du mal de mer monter à ses lèvres devant ces épanchements sanguins.

20/04/2020 10h45
Nedru d'Enumasam
Nedru d'Enumasam

Pour étrange qu'était la source des états d'âme du capitaine, le marchand de la Cité Franche sentait qu'au delà de la superstition, cet homme savait de quoi il parlait. Il s'était attendu à se faire rabrouer, ou encore à ce que l'on continue de rire de lui avec la perche qu'il avait tendue, alors qu'on lui répondait avec une diplomatie bienvenue. De quoi être inquiet, somme toute.

Et puis arriva Elindine, dont la parodie d'inquiétude ne satisfaisait jamais réellement le menteur aguerri. Il lui répondit avec nonchalance, préférant conserver la distance affectueuse qu'ils s'étaient construite :

- Pour le moment, tout va bien, merci ma chère.

Il se demanda un instant s'il ne devait pas laisser à sa femme tirer l'ensemble du prestige de son altruisme. Après tout, il n'excellait pas en cuisine et l'idée de soulager des marins fatigués et inquiets en leur proposant ses essais culinaires ne lui inspirait rien de bon. Mais quitte à avoir le droit de visiter des quartiers qui d'ordinaire ne lui étaient pas ouverts, le jeu en vaudrait peut être la chandelle. C'était toujours mieux que de se cacher dans un fond de cale en attendant que les ennuis se présentent.

A la suite de sa compagne, il retrouva le pont, mais lui laissa exprimer sa politesse devant les barbiers chirurgiens improvisés, gagnant la cambuse immédiatement, surpris de trouver sous la cale un bouclier duquel dépassait une paire de bottes.

- Un problème maître nain ?

20/04/2020 16h38
Cymbeline Courtmanteau
Cymbeline Courtmanteau

Cymbeline ne put s’empêcher de grimacer à la vue de la plaie béante qui n’en finissait pas de saigner. Tant par dégoût que compassion. Mais elle en avait vu d’autres, et sut conserver son sang-froid pendant les explications du Bosco. Elle nota toutes ses remarques, songeant qu’elles pourraient bien lui servir un jour.

Fière d’être investie d’une mission aussi cruciale, elle récupéra la dague avec déférence. À la mention du nain, elle leva la tête, ne le vit plus. Alors, elle se tourna vers le cuisiner :

- M’sieur l’Coq, juste au cas où, avez-vous de l’alcool fort en cuisine ? Ou dans la cambuse ?

Au bord de l’évanouissement, le blessé lui répondit en grognant qu’il en cachait dans les cuisines. Passant outre les imprécations glissées dans sa réponse, la musicienne sauta sur ses pieds, prête à s’élancer vers l’entrepont. C’est là qu’une jeune dame les interrompit, tenant à leur expliquer tout un tas de choses. Cymbeline trépignait, jetant des coups d’œil inquiets sur la plaie.

Ciel ! Ça n’en finit pas… Et le sang qui continue à couler ! D’ailleurs, comment connait-elle mon nom ? Je ne l’ai jamais vue.

Exaspérée et faisant fi des convenances sociales, Cymbeline lui répondit assez sèchement :

- Pas le temps. Partageons le travail ! Je vais chercher une torche pour chauffer cette lame. Vous, allez fouiller la cuisine pour dénicher de l’alcool. Et sinon, demandez au nain. Vite, le temps presse !

Puis elle disparut dans l’écoutille avant, bien décidée à remplir sa tâche de façon la plus héroïque possible. Elle se sentit pousser des ailes, s’agrippant à cette lame potentiellement salvatrice.

- Une torche… Une torche… Torche… Torche… Bon sang, où rangent-ils les torches… Vite !

[HRP : Si elle ne trouve pas rapidement, elle demande à un marin proche où elle pourrait en trouver. Puis elle se charge de l’allumer une fois revenue sur le tillac, et de chauffer la lame. Si ça se passe bien et que les autres n’ont toujours pas trouvé d’alcool à ce moment-là, elle va les assister, confiant la lame au Bosco ou autre personne disponible et proche].

Console R.P.

Lancé de 1d20+4 ~ [5] : 9

Edition 21/04/2020 09h25 par Nezami
21/04/2020 04h16
Einarr fils de Bárðr
Einarr fils de Bárðr

Le temps qu'on le retrouve Einarr s'était calmé et avait repris ses esprits. Il vit le jeune homme s'approcher et l'entendit poser une question calmement comme si de rien était. Interloqué par la nonchalance du bonhomme il le dévisagea.

“On dirait un jeune homme de bonne famille. Il a pas l'air méchant, ni dangereux. Je ne crois pas l'avoir vu prendre part à la folie de l'équipage. Il n'en fait probablement pas parti… Que fait il a bord de ce bateau ?” grommela le nain dans sa barbe et en sa langue natale.
“Pourquoi on me parle d'ailleurs ? J'ai rien fait de mal, je suis dans mon coin et j'ai — surement — payé mon billet.” continue t'il.
“Il me rappelle ce strákur de… de…”, ses sourcils se froncent à la recherche d'un nom, “d'une taverne qui avait essayé de prouver qu'il plumerait tout le monde au jeu. Mais après trois bières il pouvait plus aligner 2 mots”, le nain s'esclaffe dans ses grommellements puis reprend, “Il veut surement de l'aide et de la protection face a cet équipage de malheur. Je vais essayer de le rassurer !”

Les murmures rauques s'arrêtent, le nain baisse légèrement son bouclier rond, se redresse un peu et esquisse ce qui ressemble — vaguement — à un sourire. Dans un commun archaïque, teinté d'accent nain, il s'exclame: “Vient-en donc derrière stràkur. J'vais t'garder en vie jusqu'à c'maudit port.”

[md]Fait de son mieux pour essayer d'être avenant[/md]

Console R.P.

Lancé de 1d20--1 ~ [7] : 6

22/04/2020 11h29
Nedru d'Enumasam
Nedru d'Enumasam

Quoique imperceptibles, Nedru identifia quelques états d'âmes naniques, ce qui eut l'effet de soulever un rictus au coin de ses lèvres avant même l'ultime offre de protection.

- Je vous remercie !

Pour étrange que semblait la réaction du nain, il fallait bien avouer que la scène qui s'était déroulée sous ses yeux à son réveil n'avait pas dû lui inspirer une grande confiance dans l'équipage local. A en juger par son accent, il avait plus fréquenté ses pairs que des marins de la Cité Franche.
Diplomatiquement, l'antiquaire chercha dans ses rudiments de nain de quoi rassurer le protecteur.

-Les marins ont tué celui qu'était le fou parmi eux. Mais d'autres ennuis sont dans l'arrivée. Je préfère voir venir pas derrière le bouclier.

Il lança un sourire qui se voulait rassurant avant de reprendre en commun.

-Je vais chercher à la cambuse quelque chose à mitonner, si vous voulez me donner un coup de main. D'ailleurs, je ne suis pas sûr d'où se trouve la cambuse...

Si Nedru avait une vague idée des divers endroits dont on lui avait interdit l'accès en tant que voyageur, il était à peu près certain de devoir se frotter devant une ou deux impasses avant de trouver l'itinéraire exact, n'ayant pas eu le loisir de visiter à sa guise entre deux épandages de repas. Et puis, une paire de bras solide ne lui ferait pas de mal.

-Je m'appelle Nedru d'Enumasam. Si votre proposition de me protéger tiens toujours, pourriez vous m'accompagner, maître ?..

Edition 22/04/2020 13h49 par Nedru
22/04/2020 13h48
Elindine d'Enumasam
Elindine d'Enumasam

Elindine regarda l’halfeline disparaître dans l’écoutille, puis son époux parler avec le nain dans la langue de ce dernier, partant visiblement pour la cambuse. Ne restait plus que la cuisine à explorer en quête de l’alcool. De préférence avant que Cymbeline ne revienne cautériser la plaie avant de l’avoir désinfecté, ce qui, avec ses piètres connaissances médicales, ne lui semblait pas être la meilleure idée qui soit. Elle partit d’un pas vif, sans courir pour ne pas tenter sa chance face au tangage, en quête de la cuisine.

Selon toute logique elle devait être située à proximité du réfectoire et de la cambuse, afin d’éviter les allers-et-venus inutiles entre les ponts. La cambuse elle-même devait se trouver dans la direction d’où venait le cuisinier et feu le jeune marin et elle connaissait déjà la situation de la pièce où les repas se prenaient.

A moins d’une situation particulièrement alambiquée, ce qui n’était pas impossible sur un bateau de cette taille, elle devrait au moins trouver la cuisine. Quant à l’alcool demandé… Elle avait déjà trouvé des secrets mieux cachés qu’une bouteille de rhum sur un navire, non ? Quoique… A leur place elle l’aurait, quand-même, vraiment bien dissimulée.

Console R.P.

Lancé de 1d20+5 ~ [14] : 19

Edition 22/04/2020 22h03 par Nezami
22/04/2020 19h51
Nezami
Nezami

Les marins s'étaient tout de suite mis à l'ouvrage avec leur efficacité habituelle malgré les récents évènements. Comme s'ils pouvaient mettre leur âme en pause et rentrer en mode automatique sur les manœuvres marines.

Les effets n'avaient pas tardé se faire sentir. Les focs, tendus, se gonflaient d'air.Toutes les toiles avaient été dépliées et les marins s'agitaient dans des actions que les voyageurs n'auraient pas cherché à comprendre. Une chose était sûre : l'allure s'en était ressentie et le navire tapait plus sur les vagues qu'auparavant, déstabilisant un peu les mouvements des inaccoutumés.

Sous la dunette avant, Cymbeline n'eut pas trop de difficulté à trouver des torches, rangées dans un tonneau mais emballé dans un sac de peau qui paraissait étanche. Une question se posait maintenant... Comment l'allumer ? Il faudrait ensuite aller jouer les infirmières avec un scalpel de la taille d'un bras !

Sur le pont, le Coq venait de s'évanouir après un dernier grognement. M. Sands faisait de son mieux pour compresser la plaie, s'aidant aussi des linges qu'on lui avait apporter pour éponger, mais le flot continuait à s'épanche le long du ventre rebondi... Et sur les planches.

- Cymbeline ! Faites vite ! Cria-t-il pour essayer d'activer la jeune fille... ou pour se rassurer.

Enfin, dans la cuisine, l'instinct de fouine de la jolie bourgeoise ne l'avait pas trompée. Un petit placard bas verrouillé par un cadenas. Voilà bien là où on irait planquer des bouteilles ! En moins de temps qu'il ne fallut pour le dire, il fit sauter la serrure. Ce qu'elle trouva alors confirma ses intuitions : Une fiole de liquide blanc qui semblait fortement distillé, trois bouteilles de rhum dont l'un assez vieux et dont on pouvait s'attendre à ce qu'il soit particulièrement goûteux, et un bocal contenant des grains de poivres à l'odeur renversante.

23/04/2020 09h20
Elindine d'Enumasam
Elindine d'Enumasam

Fort heureusement pour Elindine la cuisine était petite et il y avait peu de lieux où cacher la précieuse boisson. Le petit placard bas, fermé par un gros cadenas, qu’elle avisait au fond de la pièce, un peu masqué par une table, devait être la cache des délices alcoolisés. Elle saisit l’acier de la serrure entre ses doigts et inspecta brièvement le verrou d’un œil critique. Elle jeta un regard par-dessus son épaule et sortit d’une main habituée quelques outils de crochetage de ses jupes. Elle avait passé une bonne partie de son adolescence à crocheter la porte de sa propre chambre et celle de la demeure parentale. Ce n’était certainement pas un vieux cadenas rouillé qui allait l’empêcher d’obtenir ce qu’elle était venue chercher.

Sans trop de mal, elle parvint à accéder à l’objet de sa quête : une fiole étrange et du rhum. Que prendre ? Elle n’en avait aucune idée, alors, dans le doute, et puisqu’une vie était en en jeu, elle sortit les quatre bouteilles, remit le placard et la pièce exactement dans l’état où elle les avait trouvé et s’en fut vers le pont en trottinant. Elle aurait bien hâté encore son pas, mais l’accélération du bateau rendait sa progression hasardeuse et avec ses bras occupés, elle préférait ne pas défier dame Chance.

Arrivée aux côtés du Bosco elle lui tendit son chargement tout en esquivant des yeux la silhouette massive du Coq, toujours aussi incommodée par le physique de la plaie et ses flots de sang.

- Tenez, gardez ce dont vous avez besoin. J’irai ranger le reste.

23/04/2020 14h36
Cymbeline Courtmanteau
Cymbeline Courtmanteau

« Hahaaaa ! » S’exclama Cymbeline en avisant un tonneau rempli de torches. Elle en saisit une et la brandit au-dessus de sa tête, victorieuse. Elle effectua même un petit soubresaut de contentement, avant de repartir en trottinant sur le pont supérieur. Pressée par le Bosco, elle accéléra encore le pas, décrivant chacune de ses actions à voix basse sur une mélodie improvisée.

« S’élançant vers le tillac, Une halfeline empressée, accourait vers l’homme en vrac, tenant sa torche enflamm… »

La musicienne s’arrêta soudain dans sa course. Elle observa sa torche d’un air hébété. Pas très coopérative, celle-ci n’avait – hélas – pas pris feu dans l’intervalle, malgré toute la ferveur de sa porteuse. Dans son sac, Cymbeline ne possédait rien pour l’allumer… Elle s’insulta en silence pour cet oubli.
Prise de panique, elle réfléchissait à toute allure à d’autres options. Les cuisines ? Pour faire cuire ses repas, le Coq devait bien avoir de quoi faire du feu… Un peu plus loin, elle aperçut la jeune dame qui revenait, les bras chargés de bouteilles. Cymbeline s’approcha aussi vite que ses petits pieds le lui permettaient.
Comment s’appelait-elle déjà ? Peu importe. Elles auraient bien le temps d'échanger des politesses plus tard.

- Vous avez trouvé de l’alcool ! J’ai une torche. Il me faut du feu… Avez-vous de quoi en allumer ? demanda-t-elle, toute agitée, en s’adressant autant à Sands qu’à Elindine. Sinon j’irai aux cuisines…

[HRP : Rajout après consultation du MJ => ]

- J'ai un briquet dans ma bandoulière, répondit le Bosco. Mais je ne peux pas lâcher la plaie...

Sands lui indiqua d'un mouvement de tête son emplacement approximatif. Sans faire la mijaurée, Cymbeline hocha la tête et récupéra l'outil sans perdre de temps. Cadette de quatre grands frères, et habituée -- bien malgré elle -- à décrocher les bourses des ceintures, elle ne trouvait pas le geste particulièrement intimidant.
Briquet en main, elle s'éloigna d'un pas et entreprit d'allumer sa torche, après quoi elle attendrait les prochaines instructions du maître d'équipage.

Edition 24/04/2020 09h02 par Umberlie
24/04/2020 04h54
Einarr fils de Bárðr
Einarr fils de Bárðr

Einaar dévisage le jeune homme les yeux écarquillés puis le toise de la tête aux pieds. “Mais qui est cet homme ? Je me suis complètement trompé sur sa personne !” pense-t-il.

Il se redresse et tatte une de ses hache qui pend à sa ceinture. Elle montre un certain patin du à un usage peu recommandable qui en a été fait. “Un hugrakkur !” Ses yeux pétillent et il essaye de se rappeler quand ce qu'il a croisé pour la dernière fois un d'entre eux… Au moins des années, le dernier ayant… Mal fini. “Il a du remarquer mon état…” il regarde sa main et serre le poing douloureusement. “Il a du voir que j'avais faim ! Mettre de coté sa peur pour rassurer un être d'une autre race ! Et faire des efforts pour parler sa langue ! En plus d'être brave, il est érudit. Un homme de goût ! Je croyais que ça n'existait pas chez les humains.” Après de longues minutes où l'antiquaire vi le nain continuer de le fixer les yeux dans le vague, il vit Einaar revenir à lui.

Puis le nain rangea son bouclier et dit: “Einaar Bárðrsson. Mais appelle moi Ein’ comme les aut’ hugrakkur. Merci pour ce que tu fais. J’sais pas où s'trouve la bouffe. J'vais t'suivre.”. Il se redresse tout sourire et tend sa main gauche en attente de celle de Nedru.

Edition 29/04/2020 12h45 par zaratan
26/04/2020 13h50
Nezami
Nezami

Sands avisa les trésors que ramenait Elindine et, tout en continuant de faire pression sur la plaie, il lui expliqua la marche à suivre :

- La fiole transparente, versez-en le contenu sur un des linges à côté de moi et nettoyez bien la plaie avec. S'il se réveille, tenez-lui fermement les épaules pour éviter qu'il n'aggrave sa blessure. Et laissez la vieille bouteille à côté de moi. Elle pourra nous servir plus tard.

Il s'octroya un petit sourire et un clin d’œil encourageant en direction de la jeune femme avant de se reporter vers l'Halfeline :

- Cymbeline, dès que votre compagne aura nettoyé tout ça, nous allons essayer de suturer la veine en espérant que le sang puisse s'écouler par ailleurs. Je vais serrer au mieux et vous plongerez la lame chauffée à blanc en plein sur l'écoulement. Attention de ne pas me brûler les doigts.

Ainsi fut dit, ainsi fut fait. Presque parfaitement, la baladine exécuta tous les mouvements demandés malgré les soubresauts du malheureux blessé. Elindine, malgré sa faible carrure et sa nausée, parvint à peu près à le maintenir et bientôt, le flot de sang était quasiment tarit.

Le Bosco poussa un soupir de soulagement et relâcha la pression en se laissant rouler sur le côté - non sans prendre soin de se tenir à distance de la lame brûlante. On n’était jamais trop prudent.

- Merci beaucoup, Mes...Dames. Je vais maintenant pouvoir recoudre tout cela plus proprement. Vous pouvez vous reposer un peu ou faire ce que vous avez à faire. Cymbeline, vous vous êtes débrouillée comme une cheffe !

Il porta sa main à sa bandoulière et en tira des ficelles et des aiguilles. Décidément, c'était une véritable trousse de secours qu'il avait là !

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Dans les entrailles du bateau, Nagash et les deux marins avaient emmené le cadavre à la cale et se trouvèrent nez-à-nez avec le nain et Nedru en train de discuter. Comme si de rien n’était, ils installèrent le mort un peu plus loin sur un hamac déposé sur le sol et le roulèrent à l’intérieur. Enfin, grâce à trois chutes de cordages, ils nouèrent le tout avant de s’immobiliser pour une sorte de recueillement.

Console R.P.

Lancé de 1d20+1 ~ [19] : 20

Lancé de 1d20 ~ [10] : 10

26/04/2020 16h39