Nedru
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Tana pouvait désormais comprendre que les craquements de plus en plus sonores qui s'échappaient de la caisse n'étaient pas seulement un feu en train de devenir furieux, mais une également une voix paniquée et en colère.
- [Originel] AIR FAIT FEU ! MAINTENANT !
Un choc à l'intérieur de la caisse en fissura le bois.
-Jetez ça tout de suite ! Il y en a d'autres ! Ils vont nous tuer !
Diégo cria depuis l'entrée de la cale tout en écartant les débris sur son passage, comme s'il marchait dans un profond marécage composé de cordages, de paquets ouverts et de plateaux roulants.
En effet. Comme si le cri du « fils du feu » en avait éveillé d'autres, la magicienne entendit un autre cri s'élever, plus loin, sur l'une des cargaisons étrangement laissée sans marquage.
- [Originel] Brûler, BRÛLER VITE !
Diégo sembla l'entendre aussi et changea de direction pour se jeter sur cette nouvelle caisse, poussant de toutes ses forces pour la diriger vers le trou béant au fond du Le Théâtre, d'où le vent continuait d'hurler et de fouetter vivement le visage des curieux.
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*Edit suite et jets de dés:
Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'opération de Grenat et Miran manqua à nouveau de tourner au désastre. Etait-ce la sueur qui perlait sur leurs fronts et rendait moites les mains ? La chaleur des machineries infernales à côté ? Ou juste la peur de mal faire, tandis que l'échos du cri de Diégo résonnait encore dans leur crâne ?
Toujours est-il que sans l'aide avisée de celles qui avaient choisi de ne rien porter, la charge aurait chuté une fois de plus. Pour Grenat c'était certain : ce qu'ils portaient étaient de plus en plus lourd.
Quand enfin ils parvinrent à jeter dans la nuit leur colis mortel, Grenat et Tana entendirent distinctement le cri à l'intérieur, avant que l'explosion au sol n'illumine brièvement la forêt.
- [ORIGINEL] - BRULER !
Diégo poussait toujours, seul, sa lourde charge, sans réel succès, de laquelle s'éleva un crépitement sonore, suivi d'un craquement de bois. Du bois fendu émergea une chose enflammée. Semblable à une main griffue, cela ressemblait à une branche laissée au feu trop longtemps : d'un rouge presque rose. Puis, une autre main jaillit et le bois de la cargaison se mit à noircir imperceptiblement tandis que la température dans la cale grimpait soudain.
Console R.P.
Lancé de 1d20+2 ~ [3] : 5
Lancé de 1d20+4 ~ [16] : 20
Lancé de 1d20+2 ~ [12] : 14
Lancé de 1d20+2 ~ [14] : 16
Edition
04/09/2021
10h30 par
Nedru
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