Étranges disparitions

Qualité de l'interprétation du personnage (RP) Allant de 1 à 5 :
  • 1 : Interprète très mal son personnage, en contradiction avec son alignement, etc...
  • 2 : Interprète assez mal son personnage, (vague omniscience, utilisation d'informations hrp)
  • 3 : Interprète correctement son personnage.
  • 4 : Interprète bien son personnage et le fait évoluer, utilise ses traits, son background, etc...
  • 5 : Interprète très bien son personnage et lui donne une personnalité identifiable qui contribue à en faire un personnage mémorable.
Qualité de jeu en groupe, de 1 à 5 (jeu) :
  • 1 : Ignore ou empêche le groupe de faire évoluer les situations qui sont crées, qu'elles soient utiles au scénario ou non.
  • 2 : Ignorer ou empêche un joueur ou le MJ de faire évoluer les situations qu'il créé.
  • 3 : Joue dans le sens du groupe.
  • 4 : Permet à un autre joueur ou MJ de faire évoluer ou de créer des situations de jeu ensemble.
  • 5 : Permet au groupe de faire évoluer ou de créer des situations de jeu ensemble.
Qualité de forme (qualité) de 1 à 5 :
  • 1 : Fautes de français nombreuses et non respect des conventions d'écriture.
  • 2 : Lecture globalement désagréable ou peu compréhensible.
  • 3 : Qualité correcte.
  • 4 : Bonne qualité d'écriture, inventivité, synthétique ou facilement compréhensible.
  • 5 : Très bonne qualité d'écriture, style propre.
Vilrena
Vilrena

Pour l'instant le voyage s'était bien passé. Rien à déclarer, chiantise garantie ! Ah si : mon dos et mon derrière en avait plus qu'assez de l'hongre prêté par les Velen. Les bardes péroraient souvent sur les voyages, la beauté intrinsèque de parcourir une distance comme quoi cela était plus important que la destination alors que merde ! Je n'ai probablement pas bien écouté car j'ai manqué le plus évident : où était le plaisir là-dedans ?

Bon ok, fi de mauvaise foi, les panoramas étaient corrects même si l'agitation d'Eauprofonde me manquait. Je percevais toutefois en quoi ce genre de voyage était une expérience qui pouvait me faire relativiser deux trois choses, comme le confort d'une ville ou notre autonomie.

N'empêche que pendant le voyage j'avais sacrément tiré la gueule. N'ouvrant la bouche que pour répondre de manière laconique aux questions ou bien me plaindre du soleil ou de... et bien tout ce vert là. Même si j'avais soigneusement évité de mentionner le malaise que m'inspirait la vision de la mer. Pour quelqu'un qui avait vécu toute sa vie à Eauprofonde, il n'était pas forcément facile d'assumer qu'on avait peur de l'eau dès que sa quantité dépassait celle d'une grosse baignoire.

J'avais en revanche adoré les nuages. Une fois débarrassée des murs et des bâtiments qui bouchaient l'horizon d'une ville on avait tout le loisir de lever le pif en l'air et de voir toutes ses formes incroyables qui masquaient maladroitement le ciel. Mais bien sûr de ça non plus je n'en parla point à mes compagnons de route. Nan nan nan nan nan nan, Vilrena c'est la camarade de voyage qui boude. Voilà !

De fait, je faisais un peu figure de mouton noir à côté des autres qui discutaient tranquillement, particulièrement Cassiopée qui se montrait intarissable sur beaucoup de sujets. Ce qui semblait très bien convenir à Eldrin mais qui ne faisait qu'encourager ma mauvaise humeur. Ce qu'elle pouvait m'énerver... heu... quand elle était comme ça !

Nous finîmes par arriver au dernier soir de notre voyage. Le bon soleil pour qui je n'avais eu que des vilains grognements au cours de ces dernières 48h avait prit la mouche et avait décidé de nous laisser un vent froid et mouillé sur la bibine pendant qu'il se carapatait derrière la ligne d'horizon.

Il n'était nul besoin d'être grand savant pour avoir finit par remarquer au cours de sa vie qu'une période chaleur qui laissait d'un coup la température se rafraichir, c'était mauvais signe. Il suffisait qu'à côté de ça les nuages soient gros et noir et l'atmosphère lourde comme la table familiale après que tout le monde se soit engueulé et on avait là les prémisses d'une jetée bien énerver qui allait nous tremper la couenne, le tout arrosé de quelques éclairs tonitruants.

Bref, c'était le bon moment pour trouver un gîte. Heureusement la route que l'on suivait était loin d'être incivilisée et sans dire qu'on avait l'embarras du choix, nous n'avons jamais eu à nous résoudre à passer une nuit dehors par nécessité.

Ce soir ne fit pas exception et nous tombâmes sur un monastère juste à côté de la route, aux murs particulièrement imposants. Ce genre de gîte était parfois mieux qu'une auberge : pour peu que les moines aient le sens de l'accueil (ou mieux, que cela faisait partie de leurs commandements) on pouvait loger la nuit à l'oeil et la bière était excellente (même s'il était de bon ton de laisser une obole à leur divinité au moment de partir). Toutefois ma grimace devint carrément un rictus quand j'avisai de leur symbole au dessus du perron : on était tombés chez des adeptes de Tyr. Ces coprophages de justice de mes fesses qui avaient des problèmes avec les trognes rouges à cornes comme la mienne comme à peu près tout le monde dans ce pays qui se targuait d'avoir la justice comme valeur cardinale !

Etouffant un juron, je me tourna vers Cassiopée et Eldrin :

- Il y a peut-être une auberge avec moins de monde plus loin...dis-je en faisant référence à l'aéropage de soldats que l'on voyait dans la cour du monastère, mais avec le ton de la personne qui sait d'avance que son caprice n'obtiendra pas gain de cause.

Edition 13/01/2025 17h15 par Clem
10/01/2025 00h33
Quarion
Quarion

Je trouve un endroit au sec et pas très loin d'un court d'eau pour verdouille, je récupère du bois pour me faire un feu pour me réchauffer, au vu de la météo qui va tourner avec une bonne pluie et du vent.

verdouille quand elle à elle monte la garde au niveau de la rivière

Je passe la nuit près du feu à manger une ration, je vérifie mon équipement et m'adosse au rocher face au buisson qui me protège et m'endors l'esprit au calme.
C'est verdouille qui me réveille au petit matin.

Bien sur le feu est éteint, je vais à la rivière pour me rafraîchir, verdouille est au top de ça forme

- "Bien avec cette pluie cela va être plus compliqué de suivre cette créature."

jets
Perception +1 : 7
Intuition +1 : 6
Nature +0 : 7

- Cette pluie aura sûrement effacé toute trace et cette créature doit être bien loin.
" Je dois foncer au village que le patrouilleur de la garde m'as indiquer pour les prévenir du danger

Console R.P.

Lancé de 1d20+1 ~ [6] : 7

Lancé de 1d20+1 ~ [5] : 6

Lancé de 1d20 ~ [7] : 7

Edition 12/01/2025 14h19 par FroloX
12/01/2025 11h59
Eldrin Valen
Eldrin Valen

Ah, ces trois jours de voyage, un début d’aventure en soi si l’on veut bien que l’on puisse plutôt la qualifier de paisible que de trépidante. La porte d’Eauprofonde derrière eux, le monde semblait s’ouvrir comme un livre ancien dont les pages usées avaient un parfum d’iode et d’humus. Le genre de recueil qu’il aurait aimé feuilleter et y apposer des annotations concernant des marchands grognons et des chariots craquant sous le poids de leurs cargaisons.
La fin du printemps, une bénédiction pour les affaires et une malédiction pour qui veut avancer sans jouer les anguilles entre les interminables convois.

Sur cette route longeant la Mer des Epées, il ne boudait pas son plaisir, le soleil était encore bas dans le ciel et jetait des reflets irisés sur l’écume des vagues. Chaque instant de nuance semblait capturer un moment de poésie qu’il tentait de graver dans sa mémoire, bien qu’il fût trop difficile de regarder trop longtemps sans plisser les yeux. En observant les navires au loin, défiant les récifs ou se perdant à l’horizon, il pensait aux cités de Baldur, Padhiver ou peut-être d’autres lieux qu’il n’avait pas encore explorées.

Le pont sur le Dessarin fut une étape marquante. Une merveille d’architecture en pierre, massive et imposante. En le franchissant, il contempla les barges lourdement chargées en contrebas, navigants au fil de l’eau comme des fourmis.
De l’autre côté, la forêt d’Arprofond étalait son ombre majestueuse. Les noms des arbres lui revenaient en mémoire en même temps que les histoires que lui racontait sa mère, évoquant les saules céruléens, les hydrochênes et les cendrées aux bois précieux.

Ces journées de voyages furent néanmoins assez monotones, malgré le charme des paysages. Les marchands étaient partout, les patrouilles fréquentes et les sources de danger quasi inexistantes. Ce qui ne signifiait pas pour autant que ses muscles appréciaient même s’il était habitué aux longues chevauchées, son dos ne cessait de protester contre ses heures passées à cheval.
Ce fût également l’occasion d’observer, de réfléchir sur lui-même et, pourquoi pas, tenter de briser la glace et de se rapprocher de ses deux compagnons de route, ce qui semblait loin d’être une simple formalité.

Vilrena, semblait avoir pris sur elle de faire de ce périple une démonstration vivante de mauvaise humeur. A chaque regard qu’il lancait vers elle, il ressentait cette tension palpable comme celle que l’on ressent à l’approche d’une tempête. Pourtant, il lui semblait qu’il y avait quelque chose d’intrigant chez elle, une profondeur dissimulée derrière ses airs revêche. Presque comme un défi à relever, un mystère à démêler ou encore un site à explorer avec tout de même un certain risque d’y laisser des dents…. Littéralement.
Il avait donc tenté à plusieurs reprises de l’inclure dans les discussions ou de lui répondre avec légèreté quand elle grognait contre le soleil, se renfrognait devant toute cette verdure ou maugréait contre l'inconfort de sa selle, se disant qu'inconsciemment elle finirait peut-être par y prêter un début d’attention ou se dérider.

Cassiopée de son côté, plus douce et réservée, semblait toutefois porter une responsabilité qui la dépassait. Peut-être était-ce une simple impression, mais elle donnait l'impression de veiller en permanence sur sa sœur comme une crainte du comportement de cette dernière.
Avec elle, il avait opté pour une approche différente. Il ne manquait jamais une occasion de pointer subtilement un détail pittoresque du paysage, une particularité concernant la faune et la flore ou encore un détail historique sur une anecdote locale afin de l’amuser ou bien éveiller sa curiosité et d’en apprendre un peu plus sur elle.

Enfin, alors qu’un ciel menaçant annonçait l’arrivée de la pluie, un monastère se dessina devant eux. Les murs massifs promettaient chaleur et abri, bien qu’un coup d’oeil à l’insigne de Tyr au-dessus de l’entrée présageait d’un lieu où les lois et les principes régnaient en maître. Pas spécialement le genre d’Eldrin mais un refuge était un refuge. Il ne put s’empêcher de sourire suite à la crispation de Vilrena. Il tentait d’imaginer à quel point ce symbole de justice pouvait la contrarier.
Mais après tout, il ne se souciait pas vraiment de tout cela, il n’espérait qu’un peu de repos pour ses muscles endoloris.

Edition 14/01/2025 10h12 par fenryll
12/01/2025 22h40
Cassiopée Talitha
Cassiopée Talitha

Très nerveuse lors des premières heures hors de la ville qui l'avait vue naître et grandir, Cassiopée se détendit peu à peu après la traverser du pont. Les paysages étaient splendide, le temps radieux et même la mauvaise humeur affichée de Vilrena, qui l'avait rendue si nerveuse au début, finit par disparaître à ses yeux au profit de tout le reste.

La jeune femme commença à prendre des notes sur absolument tout en bavardant sans arrêt sur absolument tout ce qu'ils croisaient. Les herbes au bord du chemin, les oiseaux dans le ciel, les broderies et les teintures sur les vêtements et drapés des caravanes, la verroterie des auberges, tout était prétexte à une anecdote ou une information plus ou moins saugrenue. Elle n'avait visiblement pas besoin d'audience, mais un bref mot d'Eldrin pouvait relancer la machine avec promptitude et le sourire plein d'espoir d'un chiot trop ravi d'un peu d'attention.

En tout cas, ce fut le cas de la première et de la deuxième journée en partie. Les courbatures et le temps moins doux finirent par vaincre la bonne humeur de la Demoiselle Talitha et elle finit par tomber dans un silence tour relatif. Ce n'est que devant le monastère qu'elle releva la tête et se redressa franchement aux mots de Vilrena. Elle n'avait absolument aucune envie de poursuivre plus loin aujourd'hui et risquer la pluie, ils n'étaient pas en retard et pouvait se permettre un arrêt à la fois précoce, économique et confortable. Complètement sourde et aveugle aux inquiétudes de sa soeur, Cassiopée mit pied à terre et approcha timidement le groupe de soldats :

"Excusez-moi, messieurs, bonjour..." fit-elle d'une petite voix pour tenter d'attirer leur attention et demander un logi pour la nuit.

13/01/2025 09h06
FroloX
FroloX

Monastère de Tyr


Cassiopée, pressée de mettre définitivement le risque d'une douche glacée de côté, s'avança dans la cour, interpellant les soldats d'une voix mal assurée.
A peine avait-elle fait quelques pas qu'une ombre s'interposa, stoppant net sa progression. La silhouette impressionnante devait mesurer sept pieds de haut et brandissait une hallebarde plus grande encore. Son armure de plaques luisait, le soleil couchant rayonnant à travers l'immense porte.

- Halte ! Pas un pas de plus ! Ordonna la sentinelle d'une voix forte qui aurait fait trembler un troll.

Le gardien avait levé la visière de son heaume et lorsqu'il baissa la tête pour mieux jauger l'importune, Cassiopée put voir qu'il s'agissait d'un jeune mérosi au canines saillantes.
Celui-ci allait continuer, lorsqu'une voix bien plus posée et calme, d'âge mûr, fit mourir ses paroles dans sa gorge.

- Allons, allons, du calme Maglev. Ce n'est pas ainsi que l'on accueille d'humbles visiteurs au monastère de Tyr, voyons...

Un moine en robe de bure bleue s'avançait vers eux, mains jointes derrière un tabard blanc où le symbole du Juste avait été brodé avec soin. C'était un homme à la barbe poivre et sel parfaitement taillée et aux yeux verts perçants. Il avisa Cassiopée et ses deux compagnons restés en retrait et s'adressa à eux avant qu'ils ne réagissent.

- Vous devez chercher un abri face à l'ire des éléments...
"Venez avec moi ! fit-il en se retournant vers la cour, sans attendre de réponse.

Il n'avait pas haussé la voix ni changé de ton et pourtant, les compagnons reçurent cet ordre comme un édit de justice, auquel on ne saurait s'opposer.

De là où elle était, Cassiopée avait une meilleure vue sur la cour et le monastère. L'édifice était bien plus grand qu'on ne pouvait le deviner depuis l'extérieur. Divisé en cours, chemins de ronde et bastions, il évoquait plus une forteresse qu'un refuge pour quelques moines.
L'unité de fantassins qu'ils avaient vu n'était en fait qu'une petite partie du contingent. De l'autre côté, des cavaliers en armure s'étaient répartis en deux groupes et s’entrainaient à la charge groupée ou au combat face à une unité de fantassins. Tous les soldats portaient le symbole de Tyr.

Le moine quand à lui, longeait le mur de gauche, droit vers une porte bardée de fer au milieu d'une courtine. Derrière, une large tour carrée, percée de quelques fenêtres, portait son ombre sur eux. Plus loin, les vitraux d'un temple jouaient avec le soleil couchant et diffusaient de vives lumières colorées.


Non loin au sud de Cormaeryn


Quand Quarion fut réveillé par son compagnon, il vit à la position du soleil, qu'il était déjà tard. En effet, le vent et la pluie de la veille l'avait maintenu éveillé plus que de raison et c'est d'épuisement qu'il avait finit par fermer les yeux. La bonne nouvelle, c'est que la pluie avait cessée et que les nuages gris de la veille au soir avaient disparu. La mauvaise, c'est qu'avec une telle violence, la pluie avait sûrement rendu la piste difficile...

Sa toilette terminée, il allait reprendre sa traque, lorsqu'un bruit le stoppa net. Un petit caillou venait de tomber du rocher qui lui avait servit d'abri. Levant les yeux, il vit une petite silhouette au milieu des buissons qui parsemait le sommet du rocher. Immobile, elle semblait observer les alentours, mais il estima qu'elle ne l'avait pas encore vu.
Puis une voix fluette, enfantine, lui parvint. Elle n'appartenait pas à la silhouette, qui tourna aussitôt le dos au rôdeur.

- Mathieu, attends-moi ! C'est dangereux par ici, on devrait rentrer...

Ce à quoi la silhouette, un petit garçon du nom de Mathieu apparemment, répondit.

- Non ! Je dois trouver Elisabeth ! Les adultes sont trop bêtes pour nous aider de toute façon... ils sont persuadés que c'est Jazabel qui a fait le coup... Qu'ils peuvent être stupides !

Edition 14/01/2025 09h43 par FroloX
14/01/2025 09h43
Quarion
Quarion

Quarion resta silencieux, il fixa le sommet. Pour écouter la conversation des jeunes.

Il patienta quelques minutes puis il prends le chemin le plus simple et rapide pour rejoindre le sommet du rocher.

De là avec verdouille je recherche le chemin prit par les jeunes enfants pour les retrouver.

14/01/2025 22h28
Georges (L'Aubergiste)
Georges (L'Aubergiste)

Non loin au sud de Cormaeryn


Dissimulé en contrebas, le rôdeur écoutait attentivement les échanges des jeunes enfants.

Le garçon nommé Mathieu ne s'attarda pas et c'est seulement grâce à son ouïe fine et un peu de chance que Quarion perçu ses mots suivants.

- Vient, on va essayer du côté du camp des marchands...

Comprenant que les enfants s'éloignaient, l'elfe s'élança à leur poursuite. Pour rejoindre le promontoire rocheux qui le dominait, il dût faire un grand détour, le sol encore détrempé du sous-bois ne l'aidant pas à emprunter la pente.
Lorsqu'il fut enfin arrivé, il compris aussitôt pourquoi le petit homme ne l'avait pas vu là où il était dix minutes plus tôt. La piste n'était pas bien compliquée à suivre, mais le rôdeur prit quelques instants à repèrer les empreintes de Mathieu parmi les buissons. Celles-ci prenaient la direction du nord-est, contournant le village. On devinait sa position à la fumée de quelques cheminées dans le ciel azure, à moins d'une lieue, plein nord.

Console R.P.

Lancé de 1d20+3 ~ [13] : 16

Lancé de 1d20+1 ~ [9] : 10

Edition 03/02/2025 13h31 par FroloX
03/02/2025 13h30
Eldrin Valen
Eldrin Valen

Eldrin tout à son observation des lieux fut surpris de voir la timide Cassiopée s'avancer d'elle-même pour interpeller un groupe de soldats. La surprise fit rapidement place à l'inquiétude en voyant l'allure de la sentinelle qui l'interpella. Le mérosi était déjà impressionnant mais son armure de plaque luisant à la lueur du soleil couchant ainsi que son arme d'hast accentuaient encore son aura menaçante. Face à cette montagne de muscle et de métal Cassiopée paraissait bien insignifiante. Tandis qu'il réfléchissait à la manière de réagir, l'arrivée providentielle de ce qui semblait être un moine désarmorça la situation. Ils furent ainsi conviés à le suivre.
Alors qu'il descendait de sa monture, Eldrin ne pouvait s'empêcher d'être intrigué par le moine, son visage ainsi que son allure détonnaient quelque peu par rapport au fort sentiment d'autorité qui se dégageait de ses paroles.

Certainement un haut placé pensa t-il.

Bien qu'il leur ait déjà tourné le dos pour leur montrer le chemin, Eldrin s'inclina tout de même respectueusement.

Merci pour votre accueil dit-il

Tout en suivant leur hôte, Eldrin ne put s'empêcher de s'interroger. L'ampleur du monastère ne laissait aucun doute sur sa nature: Ce n'était pas qu'un simple monastère de moines reclus, mais un véritable bastion fortifié de l'ordre de tyr. En observant les soldats à l'œuvre, l'écho des sabots ferrés résonnant dans la cour, mêlé au fracas des armes qui s'entrechoquaient, son regard se porta instinctivement vers Vilrena. Comment la jeune tieffline se sentait-elle en présence de tant de représentants de tyr ? Finalement il accéléra un peu le pas afin de se rapprocher du moine et de tenter d'entamer la conversation.

- Ces bâtiments sont vraiment impressionnants.

Sans attendre de réponse il poursuivit.

- Nous arrivons tout droit d'Eauprofonde. Je me nomme Eldrin Valen, et voici mes camarades : Cassiopée Thalita et Vilrena. Une fois de plus merci de nous accueillir parmi vous pour la nuit. Pouvons-nous connaître votre nom ?

03/02/2025 21h24
Vilrena
Vilrena

Comme je m'y attendais absolument personne dans notre petit trio n'accorda ne serait-ce qu'un temps de réflexion à l'idée de passer la nuit à la merci des éléments pour me faire plaisir. Une belle bande d'égoïstes si vous voulez mon avis !

Ce fut d'abord une impressionnante sentinelle qui vint à notre rencontre et qui montra les dents. Comme il était d'usage chez n'importe qui ayant troqué une partie de son cerveau contre un uniforme, il fallait intimider avant de réellement converser.

Enfin bon pour aussi froid que peut être ce genre d'accueil je le trouve plutôt attendu pour ma part. Mon stress présent vient plutôt de l'incertitude concernant les moines tyréens. Que je soupçonnais pouvoir passer dérechef d'interlocuteurs affables à improvisateurs de procès au moindre doute quand à ma conduite passée.

Ce fut justement un moine à l'air affable (tient donc) qui intervint pour nous accueillir un peu plus proprement et nous emmener dans un endroit avec probablement moins de soldats et plus de moines (reste sur tes gardes, ma grande !). Ce fut Eldrin qui prit le relais après Cassiopée en ce qui concerna les amabilités alors qu'on suivait le moine à la bure bleue.

-Ces bâtiments sont vraiment impressionnants.

Oh mais quel lécheur de bottes celui-là ! Tu comptes lui complimenter la grisaille qui parsème sa barbe aussi ?

-- Nous arrivons tout droit d'Eauprofonde. Je me nomme Eldrin Valen, et voici mes camarades : Cassiopée Thalita et Vilrena. Une fois de plus merci de nous accueillir parmi vous pour la nuit. Pouvons-nous connaître votre nom ?

Je ricanai sous ma cape en notant qu'à l'instar de beaucoup, le melessës avait évacué avec beaucoup de naturel mon nom de famille alors qu'il était au courant que Cassiopée et moi étions sœurs mais bon, on était si mal apprêtées ensemble...

Cela dit toute ricaneuse à moitié remplie de fiel que j'étais j'avais surtout la tête rentrée dans les épaules après avoir aperçu le symbole du dieu de la Justice sur tous les tabards que portaient les soldats. Quelle vilaine décoration, vraiment.

15/02/2025 16h15
Cassiopée Talitha
Cassiopée Talitha

La réaction du garde fit sursauter la pauvre magicienne qui resta coite de surprise ou de terreur, peut-être même les deux. L'homme dominait la petite jeune femme d'au moins deux bonnes têtes et sa carrure devait bien faire une fois et demi celle Cassiopée, qui resta immobile, levant les yeux vers cette montagne humanoïde sans savoir quoi faire de plus si ce n'est obéir. Seule l'intervention du moine lui fit relâcher son souffle et elle réalisa dans le même temps qu'elle avait cessé de respirer face à la menace du garde. Il allait falloir qu'elle arrête de se changer un lapin effarouché au moindre semblant d'agression, ou ses aventures ne la mèneraient jamais nul part... Ou bien elle pouvait considérer cela comme un autre signe de son inadéquation et rester à jamais enfermée dans sa chambre. Oui, ça aussi c'était un bon plan !

Avant de se laisser distancer, Cassiopée s'élança à la suite de son groupe, trottinant derrière Vilrena d'aussi près qu'elle pouvait. La présence d'autant d'hommes en armes la mettait plus mal à l'aise qu'elle ne l'aurait cru. L'impressionnante bâtisse et son architecture militaire ne parvinrent même pas à la distraire de ce sentiment d'angoisse qui lui serrait les trippes. Eldrin semblait tout à fait insouciant, lui, et la magicienne envia immédiatement son aisance, mais Vilrena ne disait plus rien, ce qui lui sembla... Un petit peu étrange. Elle leva les yeux pour capter le regard de sa sœur et se rappela aussi de sa réticence à l'entrée. Est-ce que le lieu lui déplaisait autant qu'à elle-même ? Après un instant de réflexion, Cassiopée finit par murmurer d'une voix penaude à la roublarde :

"Peut-être que tu avais raison, tout à l'heure..."

18/02/2025 21h25
FroloX
FroloX

Le moine baissa la tête, la penchant sur le côté pour mieux répondre à Eldrin, pourtant, il continua d'avancer d'un rythme soutenu, mais régulier.

- Enchanté... je me nomme Gérald, humble moine au service de Tyr Le Juste.

Quelques mètres plus loin, deux palefreniers d'une douzaine d'années tout au plus, vinrent prendre leurs chevaux, promettant d'en prendre le plus grand soin.

Une fois leur barda récupéré, ils purent reprendre leur marche. Ils parvinrent ainsi à la porte, que Gérald franchi, les invitant d'un geste à le suivre. Ils étaient maintenant entre deux murs d'une bonne dizaine de mètres de haut, le donjon sur leur gauche et ce qui devait être une chapelle sur leur droite. Face à eux, dans la lumière du coucher de soleil, des jardins taillés au cordeau brillaient de mille teintes de verts.

- Je vous amène au quartier des visiteurs, expliqua Gérald.
" Vous êtes attendus pour les vêpres bien entendu. Hâtez vous, la cloche ne devrait pas tarder à sonner...

Comme pour illustrer son propos, les trois Aquafondais virent des moines quitter progressivement leur labeur dans les jardins et converger vers un lieu qu'ils ne pouvaient voir, sur la gauche.

Finalement, ils débouchèrent sur le jardin, mélange harmonieux de parterres de fleurs, de carrés potager, de vergers et de buissons taillés aux formes géométriques élégantes.
A l'angle du bâtiment, ils constatèrent qu'ils dépassaient un temple sur leur gauche, car une multitude de vitraux jouaient avec la lumière du soleil. Ce qu'ils avaient prit pour une chapelle était en fait le bâtiment des visiteurs. Ils tournèrent à droite, passant sous une arche de vignes vierge, enlacées autour d'une structure de fer forgé.
Le moine s'arrêta devant une porte, les invitant à entrer.

- Je serais au temple de Tyr pour les vêpres.
" Rejoignez-nous dès que vous serez prêt.
" Le repas se déroulera après le sermon.
" A très vite...

Il les laissa donc découvrir une immense pièce aux poutres apparentes. Deux braseros réchauffaient les lieux, séparé en deux par une large tenture. A gauche, une dizaine de lits remboursés de paille étaient alignés de part et d'autre. A droite, il y avait deux tables entourées de bancs et des écritoires. Au mur, des peintures représentaient des scènes de la vie monacale selon les préceptes de Tyr.

Edition 28/02/2025 23h12 par FroloX
26/02/2025 23h08
Vilrena
Vilrena

Une fois que nous fûmes laissés seuls dans le quartier des visiteurs j'eu toutes les peines du monde à réprimer un immense soupir qui aurait fait trembler les murs et aurait été audible de tous les moines présents dans le monastère, vêpres ou pas vêpres. J'avais auparavant été un peu surprise de la réaction de Cassiopée qui est allée dans mon sens plutôt que de me rabrouer comme je pensais que ça allait être le cas.

En ce qui me concerne je ne serai pas contre attendre le début du repas sans bouger de cette pièce mais mes compagnons désapprouveraient sans doute ce manquement grossier à l'étiquette alors que nous avons été directement invités. C'est donc en maugréant quelque grossièretés à propos ce ces "offices à la con" que je me débarrasse de mon barda en le fichant sous un lit. Dans le cas où il se retrouverait volé au moins il y avait ici assez de moines et de soldats de Tyr pour officier cinq enquêtes différentes et au moins quatre tribunaux.

07/03/2025 15h55