Par monts et par vaux

• "Euuu oui une bonne bière et pas la pisse merci", avec un léger sourire du coin des lèvres.
  
  J'attends quelque seconde que la serveuse reparte nous chercher de bonne bière et je regarde mon compagnon de table Belbjornn.
  
  Avec un ton bas et discret je lui dit.
  
• Il nous faut des informations sur les disparitions et sur ce <kerborn> qui a l'air de bien renflouer ses caisses.
  
  Les coudes sur la table main jointe qui cache légèrement ma bouche, je reste pensif.
  
  
  discrétion +1

Une seconde servoise, brave dame. Ou ce que vous avez d'approchant.

Après son départ, je me penche vers Alton.

Comment cela, des disparitions. Où avez vous entendu cela maître Alton.

Vous pensez que c'est cela qui occupe les gradés de la garde ?

Nous pourrions peut-être négocier une meilleure rémunération auprès des familles des disparu en tant qu'enquêteurs privés.

Nous devons en savoir plus.

Se retrouver en ville requinquait le moral de la gnomide épuisée. C'est donc avec un sourire entendu et condescendant qu'elle accueilli les informations et boutades salaces du citadin. Elle avait l'habitude de ce genre de traitement. Tana s'attendait bien sûr à ce que Kerri soit légèrement plus agressive dans sa répartie, d'autant que la roublarde était de son point de vue plutôt grande. Son amie se garda cependant de menacer directement l'importun, et la magicienne pouffa avec délectation en entendant sa réflexion. Elle savait que Kerri ne dépasserait pas le stade de la plaisanterie pour un individu qui n'en valait pas la peine.

Tana étira ses mollets endolori et se tourna dans la direction indiquée par le double-demi.

- Va pour le lierre de bronze alors ! Il ne m'a pas l'air fréquenté par des gens bien dangereux.

N'attendant pas la réponse de Miran, elle entama la dernière ligne droite de leur périple depuis l'atterrissage du Le Théatre.

- Je vous ai déjà raconté la fois où mon ami Capuche et moi nous sommes déguisés en humain grâce à un manteau et une paire de bottes chipées à un grand ? C'est moi qui suit montée sur ses épaules, bien sûr !

• "A cette table compagnon Belbjornn", avec mes mains croisées sur la table j'indique discrètement du doigt la direction de la table des ouvriers.
  
  
• "Oui nous devons agir et en savoir plus, quant à savoir si les gardes sont occupés a cela, nous le verrons cette après-midi."
  
  
• "Ouvrons nos oreilles pendant le repas compagnon."
  
  Et je commence a manger doucement tout en écoutant.
  
  [md] Jet de discrétion: 4 [/md]
  [md] Jet de perception: 15 [/md]

Miran fut choqué par l'attitude de ce bonhomme. Il n'avait pas l'intention de mettre de l'huile sur le feu mais cela ne l'empêchait pas de penser que c'était très mal placé comme propos. Cherchant à réconforter sa camarade, l'homme d'armes ne se mit pas à sa hauteur avec un genou à terre afin de ne pas renchérir sur sa taille mais lui parla comme à une égal.

- "On peut être petit par la taille mais grand par l'esprit. Garde cela en mémoire. Et puis sache que tu es peut être petite, mais tu es de taille pour taper un homme là où cela fait mal".

Il lui envoya un sourire bienfaisant. Tana, elle, avait l'air de vouloir prestement s'asseoir dans cette établissement du lierre de bronze car elle était déjà en marche. Le guerrier suivit le pas et fut heureux d'entendre l'anecdote de la gnomide. Il avait l'impression que ce groupe allait bien s'entendre. Mais ses vieux démons revenaient vite.

- "Je n'ai malheureusement que peu de choses amusantes à raconter, mais j'espère que nos futures missions nous le permettrons"

C'est avec plein d'enthousiasme qu'il continua sa marche, s'ébouriffant les cheveux pour ressembler à Kerri et la faire rigoler un peu.

@ Miran, Tana et Kerri

Suivant la vive allure imposée par une Tana visiblement pressée de pouvoir afin se poser, les trois compagnons, d'un pas décidé, se dirigèrent sans hésitation dans la direction qui leur avait été donné.
Traversant rapidement les ruelles de la cité, ils quittèrent assez rapidement la vision de bâtiments en reconstruction pour se retrouver à déambuler parmi des bâtiments portant les stigmates des récents événements.
Au détour d'une ruelle, ils aperçurent enfin le panneau usé indiquant l'établissement qu'ils recherchaient.

Poussant la vieille porte en bois grinçante ils pénétrèrent dans les lieux.
L'endroit semblait plutôt propre même si le sentiment général qui s'en dégageait évoquait tout de même une certaine vétusté et le décor plus que sobre tenait plus du fonctionnel que d'une réelle volonté de décoration.
La place était plutôt vide, ce qui était normal compte tenu de l'heure qu'il était mais quelques tables étaient occupées.

Sur l'une d'entre elle, deux hommes, des ouvriers à ce qu'il semblait buvait un coup en discutant à voix basse, jetant des coup d’œil de ci et là comme de peur d'être entendus, lâchant de temps à autres un rire un peu gras.
Sur une autre table deux autres clients, un halfelin et un nain semblant à des aventuriers étaient posés en silence, concentrés devant un bol de ragoût fumant et des bières.
Sur une autre encore trois hommes étaient posés en silence buvant une bière qui les dévisagèrent avec un petit sourire quand ils les virent entrer.
Enfin, un peu plus loin, dans un coin de la pièce, une dernière table était elle occupée par un homme seul, d'un age bien avancé, cuvant devant une chope, les yeux dans le vague.
Et au milieu de tout cela déambulait une jeune serveuse au visage fermé qui soupira quand elle les vit entrer. Posant ce qu'elle avait dans les mains sur le comptoir, elle se dirigea vers eux d'un pas nonchalant et lâcha un autre profond soupir, arrivée devant eux.

- Bonjour à vous. C'est pour quoi? boire un verre, manger ou prendre une chambre? Si c'est pour une chambre, on ne fait pas de chambre à l'heure.

@ Alton et Belbjornn

Les deux compagnons étaient posés devant leur bol de ragoût chaud, tendant l'oreille afin de tenter de capter des brides de conversation provenant de la table qui les intéressaient.
La salle était presque vide et le peu de clients présents n'étaient pas vraiment bruyants mais les deux hommes parlaient la plupart du temps à voix basse tout en jetant des regards de droite et gauche comme s'ils se sentaient observés.
De ce qu'ils purent tirer des brides de conversation qu'ils avaient entendus, il était question de moins en moins de vagabond dans les rues, ce qui était une bonne chose, d'attaques la nuit dans certains quartiers, de marchands cherchant de plus en plus des escortes et de leur ami qui aurait trouvé un employeur qui payait plutôt bien pour un travail dont il avait refusé de leur en parler.

Un grincement provenant de la porte d'entrée les sortirent brusquement de leur concentration. Jetant un rapide coup d’œil, ils aperçurent un homme et deux femmes de petite taille pénétrer dans l'établissement. De ce qu'ils purent rapidement juger des nouveaux arrivants, ils ne semblaient pas être du coin.

La serveuse se dirigea vers eux....

Kerri avait bien envie d'aller effacer ce sourire de la face des ces hommes qui la dévisageaient. Juste après l'autre impertinent dans la rue, elle trouvait que ça commençait à faire beaucoup trop de gens qui se permettaient de dépasser la limite. L’extrémité de ses doigts la démangeait, et elle se visualisait déjà bondissant sur la table et flanquer un formidable coup de pied dans un menton tandis que ses deux dagues jailliraient pour se planter dans une poitrine.

Ruminant par rapport au fait que ses coups de pieds n'étaient pas très efficaces, elle réfléchissait à une autre entrée tout aussi fracassante. Balayant la pièce du regard, ses yeux se posèrent par accident sur Miran qui l'avait précédé dans la taverne. Ses cheveux étaient encore ébouriffés, et la volonté sincère de son compagnon de la réconforter interrompit l'accès de colère qui était en train de s’emparer d'elle.

Mwais, « grand par l'esprit », mon cul. Les « grands », ça sait pas se faire discret. Mais ça sait mettre des coups de pieds dans le menton. Puis je fais un mètre soixante, pas nonante centimètres. C'est quoi leur problème, à tous ?

Elle s'avança vers la serveuse :

- Trois chambres, pour la nuit. Trois ragoûts et trois bières.

Elle n'attendit pas la réponse, et s’installa à la table la plus proche.

Tana s'était affalée sur sa chaise de façon plutôt déconcertante. Dos courbé avec seulement le bout de ses épaules touchant le dossier, la petite créature était parvenue à tendre son postérieur en avant jusqu'à faire pendre ses jambes au delà. Ces dernières se balançaient gaiement comme des pendules asynchrones et la gnomide arborait un sourire satisfait. Déjà, la douleur dans ses membres semblait s'envoler, ne laissant derrière elle qu'une saine fatigue, fruit de l'effort physique. Elle était encore jeune, de corps et d'esprit.

Cette constatation ne s'appliquait visiblement pas à la ville et à ses habitants. Tout ici paraissait las et usé.

C'est pas l'ambiance, quoi...

En attendant sa bière, Tana laissa son regard errer dans l'auberge. Elle ne l'arrêtait jamais longtemps sur une personne en particulier, sachant trop bien que ce genre de bouge accueillait parfois des individus susceptibles de vous attraper par le colback pour vous envoyer marcher à l'ombre. Ses oreilles, en revanche, ne perdaient pas une miettes des conversations. La magicienne avait la fâcheuse habitude à focaliser son attention sur les voix les plus étouffées. On est souvent surpris des secrets que l'on pouvait apprendre ainsi et, au pire, elle entendrait les rumeurs les plus courantes du coins.

Au bout d'un petit moment, Tana se tourna vers ses compagnons.

- Merci pour la pause, ça fait du bien !

La serveuse revint un petit moment après avec un grand plateau, déposant sans vraiment de grâce les assiettes ainsi que les bières devant les trois nouveaux arrivants.

- eh voilà pour vous ! Pour les chambres, elles sont réservés mais pas encore prêtes. Il vous faudra revenir en fin d'après midi.

Elle hésita un instant avant de continuer avec un ton plus amical.

- Vous venez d'arriver en ville non ? Qu'est ce qui vous amène en ville ?

Puis les devisagant un instant elle poursuivi avant qu'ils n'ai pu répondre.

- A en juger par vos tenues vous êtes des aventuriers en quête d'un travail, je me trompe ?

Tana lança un sourire entendu à la serveuse.

- Vous avez un excellent esprit de déduction. Qu'est-ce qui vous a mise sur la voie ?

Entrant dans un état dont elle avait le secret, situé entre la transe et le monologue, la magicienne entreprit le lister à voix basse tous les indices évidents qui avaient dû amener sa vis-à-vis à sa conclusion. Si elle avait eu une barbe, Tana aurait parlé dedans. Au bout d'un court moment néanmoins, elle en sortit pour poursuivre la conversation.

- Vous pouvez m'appeler Cacahuète. En rapport avec mes cheveux, mais vous vous en doutiez.

Comme pour son énumération préalable, Cacahuète ne s'intéressait pas vraiment à la réaction de la serveuse ou à ses états d'âme. Il ne s'agissait que d'une mise en bouche avant d'attaquer le vif du sujet.

- Puis-je me permettre de poser mes propres hypothèses à plat ? Vous travaillez vous-même à un poste particulièrement bien placé pour entendre les rumeurs courantes à Selbë et, par corollaire, vous êtes aptes à nous communiquer les moyens les plus adéquats pour trouver le travail que nous cherchons.

La gnomide marqua une seconde de pause avant de reprendre l'expression de la demoiselle.

- Je me trompe ?

Miran était bien content d'arriver enfin à destination, mais il ne s'attendait pas à cet accueil pour le moins attristant. Cette ville avait l'air d'avoir beaucoup de blessures à panser. Une fois de plus un surplus d'émotion s'empara de Kerri, et fait qu'il ne compris pas, elle se calma en regardant l'homme d'armes, mais pas assez pour être moins direct en répondant à la serveuse. Mais rien de grave cependant concernant l'étiquette.

Le guerrier pris place comme tout le monde et se plaça entre les deux dames, comme cela elles pouvaient se faire face et lui n'ayant personne pouvait scruter les alentours (Perception). Miran sourit légèrement aux remerciement de Tana mais il n'avait pas l'impression d'y être pour quelque chose.

Vint ensuite l'échange entre Cacahuète et la serveuse que le guerrier écouta en sirotant la bière. Il n'était peut être pas à leur niveau d'intelligence car pour lui ce qui se disait et les déductions inhérentes qu'elles faisaient n'étaient pas du tout évidentes. Pour lui la seule chose qui lui venait en tête était que la serveur n'aimait pas son boulot. Il répondit aussi juste après Tana.

- "C'est bien cela, on cherche un travail rémunérateur et honnête. Mais à en juger par vos états d'âmes à notre arrivée vous semblez de votre côté quelque peu agacée, peut-on faire quelque chose pour vous faciliter la vie d'une quelconque manière ?"

Un groupe hétéroclite venait de rentrer dans l'auberge. Une gnomesse à n'en pas douter magicienne, le reste du groupe était composé d'une humaine assez commune et d'un grand costaud.

Je donnais du coude à Alton,

- Un autre groupe d'aventurier, cela serait une idée de nous joindre à eux.

L'humaine vint s'installer à la table libre voisine.

Je tint à peu près ces propos à la jeune fille qui venait de s'assoir...

- Si votre ramage correspond à votre plumage, vous êtes sans nul doute des aventuriers.

- Approchez votre table de la nôtre. Nous pourrons vous offrir un verre et discuter de notre lineage.

Miran vis le nain qui avait parlé. Il était chauve et possédait une barbe chatain clair. Son accoutrement dénotait. Au dessus de ses vêtements, il portait un tablier de cuir. Un marteau à sa ceinture. Il était costaud à première vue.

Attablé à coté de lui, un halfling lui tenait compagnie.

J'essayais de deviner la nature de l'humaine et de l'humain. Voir si quelque chose m'interpellait dans leur équipement. Il était évident que la gnome est une lanceuse de sort. Mais de quel ordre ?

Jet d'intuition

Alors que j'avais mon nez dans la chopine vla que je reçois un léger coup et que le compagnon Belbjornn me parle.

Je relève mon chapeau a large bort et d'un geste de la main droite je replace ma mèche de cheveux couleur noir corbeau rebelle qui cache les trois quarts du temps mon œil droit.

- "Oui en effet cela ne serait pas négligeable."

C'est alors que le nain lance une tirade de poésie pour s'adresser à l'humaine qui venait juste de s'installer à la table a collé à la nôtre.

- "Et bien compagnons c'est avec plaisir que je vous découvre amateur de poésie."

Je regarde l'humaine et l'homme et les invites également a rapprochée leur table de la nôtre d'un geste de main.

[Hrp]
Donc à côté du nain se trouve un halfelin revêtu d'une cape de laine sombre et portant un chapeau à larges bords d'où dépassent quelques longues mèches noires, armé d'une épée longue et de serpe.

Kerri n’était pas sûre de pouvoir jamais s’habituer, ni aux tirades tarabiscotées de Tana, ni aux élans chevaleresques de Miran, mais au moins s’était-elle résignée. A défaut de cautionner ces traits, elle en éprouvait un vague amusement, voire une affection sincère.

Elle regarda la serveuse avec sollicitude et haussa les épaules, paumes tournées vers le haut dans un geste d’impuissance.

C’est le moment que choisit l’un des conspirateurs de la table d’à côté pour les aborder. Il s‘agissait d’une sorte de nain forgeron jovial. Il était accompagné d’un halfelin propre-sur-lui, avec un grand chapeau voyant et des armes au côté.

Il lui tint un discours « à la Tana », qui parlait de plumes, de verres, et de lignée. La jeune femme comprit principalement la partie qui consistait à leur offrir un verre. Cela lui semblait une offre qui se refuse rarement avant d’en savoir plus sur les intentions de ses interlocuteurs. Même si l’étiquette si chère à Miran ne l’inquiétait guère, il y a des codes et des usages qui se respectent même dans les tavernes des plus bas quartiers, et ceci lui avait tout l’air d’une amorce de proposition de contrat. Tout du moins l’espérait-elle.

N’ayant rien à perdre elle fit glisser la table un peu plus à droite d’un léger coup de pied, sans se lever :

- Euh…, oui, merci. Nous sommes en effet... euh… mercenaires.

Elle jeta un œil rapide à ses compagnons et ce dernier mot lui sembla un bon compromis entre « chasseuse de prime, preux chevalier, et intrigante zélée » Je me nomme Kerri. Voici mes compagnons, Miran et Tana.

- Bienvenue à notre table Kerri !!!

- Tana, Miran. Venez vous joindre à nous !

- Mademoiselle, mettez leur commande sur ma note.

Souriant, j'attends que les nouveau compagnon de table s'installe.

La serveuse sembla se détendre légèrement, un début de sourire apparaissant même au coin de ses lèvres, se préparant à répondre à miran et aux demoiselle quand elle fut interrompu par les voisins de table qui interpellerent, les invitant à les rejoindre.
Vexée d'être ainsi interrompu et ignorée, elle lança un regard noir en direction de Belbjornn et Alton avant de tourner les talons et de s'en retourner en cuisine non sans avoir auparavant claqué bruyamment la porte.

Ainsi réuni, les cinq nouveaux pouvaient à présent faire plus ample connaissance.

Ainsi donc, nous voilà cinq aventuriers assis à une taverne devant un bol de ragoût. Kerri se demandait comment tout cela allait remplir sa bourse.

Miran était tout retourné. Cette ville n'avait aucun sens, les personnes pouvaient aussi bien être accueillantes que distantes, agréables que déplaisantes. Il était par contre bien peu enclin a accepter la proposition du nain. Il n'avait pas pour habitude de se sentir redevable d'un inconnu. Ses deux compagnons ayant globalement accédé à la requête de les rejoindre c'est avec une certaine appréhension qu'il fit de même.

Le guerrier regarda la serveuse tout au long de son déplacement de chaise. Ainsi que lors de la translation de son sac qui était à ses pieds, presque obnubilé, avec la ferme intention de laver l'affront qu'elle avait subie. Son visage se dirigea prestement vers Kerri lorsqu'elle osa employer le terme "mercenaire". C'était tellement dégradant et péjoratif qu'il fronça les sourcils et resta comme suspendu dans le temps.

Il continua finalement son action afin de s'attabler et se mit à réfléchir intérieurement si ses actes avaient été ceux d'un mercenaire ou d'un aventurier, d'un honnête homme ou d'une crapule. Et comme pour avoir le temps de continuer sa réflexion personnelle il leur lança :

-"Qu'est ce qui vous amène de votre côté dans cette ville ?"

Le nain et l'halfelin se trouvait maintenant avec un guerrier à leur table dont on pouvait voir une côte de maille sur des vêtements ordinaires, un bouclier dans le dos qui laissait dépasser 5 javelines pointes vers le bas pour éviter tout problème. Rien de superflu en somme.

Kerri vit son ami sourciller après qu'elle eut mentionné qu'en effet ils monnayaient leur services. Elle n'était pas sûre de comprendre ce qui le dérangeait, mais elle se sentit vaguement attristée pour lui.
Désolée, Miran, tout n'est pas toujours si blanc ou noir.
Elle vit le regard de Miran poursuivre la serveuse. Elle n'était pas vraiment dérangée ni par le manque de tact du nain, ni par la réaction vive de la serveuse, mais il lui semblait que celle-ci allait leur confier des rumeurs. Son attention se porta à nouveau sur les deux compères. Entre Miran qui s'emblait accablé et elle-même, elle se réjouit que Tana avait un tempérament plutôt bavard.