Par monts et par vaux

• Description :
  En ces temps et en ces lieux, qui cherche la paix et la tranquillité reste chez lui...
  Ceux qui ont le courage de se lancer dans la vie d'aventuriers à la poursuite de gloire, de richesse, de pouvoir ou d'autre chose ne savent pas toujours ce qui les attends au bout du chemin.
  Mais le voyage est il vraiment plus important que la destination ?
  
  
• Pré-requis :
  Une présence sur Discord sera un plus.

Jusqu'à récemment, l'empire cyrillan était le principal rival de la Cité Franche.
Dirigé depuis des siècles par une dynastie brillante mais miné par de graves inégalités et une corruption endémique, il s'est effondré comme un château de cartes.

Aujourd'hui dévastée, pillée et brûlée, cette contrée qui jadis brillait n'est plus qu'un champ de ruine une fois le calme revenu, déchirée entre les nombreuses factions qui se disputent sa dépouille : sectes autoproclamées libératrices et adeptes de Tamerakh le destructeur, généraux loyalistes, chefs de guerre opportunistes associés de très près aux guildes de voleurs, dragons noirs et autres années de guerres et de désordre qui ont laissées quelques terres souillées par le chancre.

La reconstruction se poursuit, lentement, pierre par pierre. Les différents peuples, traumatisés par les horreurs vécues, lèchent encore leurs plaies, peinant à croire que tout est bien fini.
On dit que la paix des cœurs en Cyrillane ne reviendra qu’à la prochaine génération.

Cette contrée reste pour autant très prisée par les aventuriers du monde entier. En effet malgré la situation tendue, de très nombreuses opportunités de travail, de gloire et de richesse se présentent en toutes occasions et sous différentes formes pour qui ne craint pas d'affronter les dangers.

La ville de Selbë, proche de la frontière entre Cyrillane et la cité franche à été le théatre de nombreux conflits durant des années et garde encore les stigmates visibles de cette longue guerre.
La ville est en pleine reconstruction et de nombreuses personnes viennent y chercher une occasion de faire sa vie, de chercher tu travail ou une situation.....

J'avais quitté cette étrange auberge et fini par trouver un portail.

Celui-ci m'avait conduit dans une petite ville, dans une ruelle sombre. Je voyais une grand rue à quelques pas. Je ne savais pas où j'étais.

Aussi, un vieux mendiant fut surpris par mon apparition ... Je lui souris, et je lui lâche :

- Salut l'ami, où est-ce que je suis arrivé ?

Surpris par l'apparition soudaine de l'inconnu, le vieux mendiant, assis par terre en lâcha un petit cri de surprise en même temps que le bol en métal rouillé qu'il tenait en main laissant échapper au sol les quelques pièces de ferraille qui s'y trouvaient.

Il se précipita à quatre pattes au sol afin de les ramasser quand il fut interrompu par la question de Belbjornn.
Il jeta un coup d'œil rapide autour de lui comme pour s'assurer qu'il était bien le destinataire de la question. Ils étaient seuls dans la petite ruelle sale et sombre.

Terminant de ramasser son obole, il tourba finalement son regard vers le nain.

- Vous êtes à Selbë monseigneur magicien. Je connais assez bien c'te ville. Peut-être que j'pourrais vous aider ?

Il offrit à l'étranger un large sourire edenté tout en lui tendant son bol en faisant tinter les pièces.

Cela faisait quasiment 1 ans que j'avais quitté ma belle région de la prairie de Cys et de dame Alïndulé Celagler, ma mentor, celle qui m'a permis de devenir l'halfelin que je suis maintenant.

Mon voyage m'amena en Cyrillane au porte de la ville de Selbë, la ville n'était pas très jolie et en pleine reconstruction suite aux années de guerre du pays.

Je déambule dans les rues à la recherche d'une auberge.

• Désolé de vous avoir surpris l'ami. Dis-je jetant une piécette de cuivre dans le bol.
  
  
• M'aider ? Pourquoi pas.
  
  Je regarde l'homme dans ses habits déchirés.
  
  
• Mais pas dans cet accoutrement sale.
  
  
• Levez-vous que j'arrange cela !!! Et après, nous irons au bain publique nous laver.
  
  
  [hrp] Lance réparation sur les habits de l'homme

@Alton:
Alton déambulait dans les rues de la ville observant les gens et les bâtiments.
La plupart des bâtiments étaient en piteux état et même si des réparations avaient été effectuées, elles semblaient visiblement assez sommaires, permettant tout juste de ne pas prendre l'eau ou d'empêcher la façade de tomber. Les vitres cassées étaient remplacées par les planches en bois dans la plupart des cas.

Quand aux gens qu'il pouvait croiser c'étaient principalement des personnes désœuvrés cherchant du travail ou demandant la charité, des mercenaires plus ou moins recommandable et des marchands.

Les rares établissements qui semblaient attirer la clientèle étaient les tavernes et les auberges, il ne lui fut alors pas bien compliqué d'en trouver une mais il ne fallait pas s'attendre à un établissement de standing compte tenu de de l'ambiance du quartier ou il se trouvait.

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@Belbjornn
L'homme offrit un large sourire edenté et de nombreuses courbettes en remerciement de l' obole du mage.
Quand ce dernier commença à incanter tout en dessinant d'étranges motifs dans l'air, le mendiant recula rapidement de deux pas mais se retrouva coincé, dos au mur. Il ferma les yeux de peur au moment où l'énergie magique se dirigea vers lui mais ne sentant aucune douleur ou effet sur son corps il les rouvrir avec inquiétude avant de constater que sa veste jusqu'alors elimée et déchirée était partiellement raccomodée.

Il observait avec attention sa tenue comme si elle était neuve lorsque Belbjornn lui parla des bains publics.
Il ouvrit de grands yeux de surprise fixant le magicien et serrant son bol, les bras sur sa poitrine tout en glissant sur le côté le long du mur en bredouillant.

- Mer... Merci pour tout mon seigneur mais je, je suis pas de ce genre là.

Puis avant que le mage ne puisse rien y faire, il se mit à courir et disparu au coin de la ruelle...

• Mais, mais !!!! Attends ! Criais-je, bien que je savais déjà que c'était inutile ... Le lascar devais déjà être loin et j'étais pas mal encombré.
  
  
• Pff, je ne comprendrais jamais rien à ces humains. M'exclamais-je à voix hautes.
  
  J'allais donc m'extirper de cette ruelle sordide et laisser ce pauvre miséreux à sa condition.

En sortant de la triste et crasseuse ruelle ou il avait atterri, Belbjornn deboula sur une rue plus passante et animé mais pas moins délabré pour autant.
Les traces de la guerre et de la misère étaient encore bien visibles autant sur les bâtiments que sur les gens qu'il croisait.
Portant son regard dans la direction qu'avait emprunté le mendiant il ne le voyait déjà plus.

Les gens qui le croisait le regardait à peine ou le dévisageait avec méfiance. Vers où allait se diriger ses pas à présent ?

Je commençais à jouer avec mes doigt, comme si je comptais. Cela m'aidait à réfléchir.

Je regardais la rue passante, peu de gens me semblaient avenants ...

Alors que je regardais dans toutes les directions, je vis un espèce de beffroi. Il devait se trouver sur la place principale. Un endroit avec des auberges !!! De plus, celui-ci me permettrait de m'orienter.

Je pris donc la direction de ce que je pensais être la place principale.

Peu à peu, alors que j'avançais en direction du Beffroi, les passant ne firent plus attention à moi. C'est ainsi que j'arrivais sur la place où se situais un marché animé.

La place semblait en meilleurs état que les rues qu'il venait de prendre bien que portant ci-delà des stigmates d'anciens combats.

Il ne faisait aucun doute sur le fait que la municipalité avait fait procéder à la reconstruction de certains bâtiments.

L'auberge du "Mouton d'or" semblait flambant neuve. Un costaud Merosis à la tenue bariolée ouvrait la porte à un marchand. C'était, malheureusement, la seule auberge de la place.

Décidément ! Pensais-je. Ma bourse est bien plate pour ce genre de lieu.

Je regardais autour de moi pour trouver qui serait le plus à même de m'aider. Peut-être ce gamin des rues dont le regard allait d'un marchand à l'autre. Je n'arrivais à déchiffrer ses intentions.

Il fera l'affaire. Pensais-je

D'un pas assuré, je pris sa direction. C'était un jeune homme costaud quoique crasseux. Je n'avais pas l'impression d'avoir devant moi une main agile. Mais un gars costaud qui attend qu'on lui confie une charge.

Je me plantais devant lui.

- Salut mon gars, je suis le maître des forges BelBjornn.

- Cela te dit de travailler pour moi ? Quels sont tes tarifs ?

[md]Jet d'intuition --> 9 (j'ai oublié ma maîtrise).[/md]

Le jeune garçon detailla Belbjornn des pieds à la tête avec une expression de mépris mêlée d'une certaine appréhension.
Au terme de son inspection il recula d'un pas, les bras croisés sur sa poitrine comme pour se donner une certaine contenance.

- Tout dépend. De quoi auriez vous besoin monsieur ?

Je passe de ruelle à des rues pour me retrouver sur ce qui ressemble à la place, le marché était vivant malgré les stigmates de la guerre et l'état de certains bâtiments encore en ruine.

Je déambule dans le marché avec le seul but de trouver une auberge en état et dans mes pauvres moyens financiers.

• He bien mon petit gars, je cherche une auberge à la hauteur de ma bourse. Celle, présente, ici est de trop luxueuse.
  
  
• D'ailleurs, j'aime bien connaître le nom de mes interlocuteurs. Tu t'appelle comment, mon p'tit.

Appuyé contre le comptoir de la salle commune de l’auberge, je jette un œil aux visages hagards des quelques clients déjà installés aux tables. Cette ville est nulle, crade, déglinguée. Les stigmates de la guerre y sont plus criants que dans les villes alentours.
Je vide mon verre cul sec pour me donner du courage. Ville nulle ou pas, il faut bien passer la nuit quelque part, et bien que l’atmosphère soit discutable, l’auberge parait propre et ne semble pas trop mal fréquentée.
Je me tourne vers l’aubergiste, me forçant à être avenant malgré la fatigue et la morosité ambiante.
- "Bien le bonjour, quelqu’un joue ici ce soir ?" Dis-je en montrant l’étui de ma viole. "Un peu de musique attirerait de la clientèle, assurément !"

Belbjornn:
Le jeune garçon continuait de fixer le nain avec circonspection tout en l'écoutant. Il se detendit légèrement quand ce dernier eut terminé de parler.

- Les gens m'appelle flack mais je suis pas petit, et encore moins votre petit.

Il croisa les bras sur sa poitrine.

- Si vous cherchez une auberge pas trop chère et pas complètement crade, il y a bien le lierre de bronze qui est par là, à environ une centaine de mètres.

Il indiqua du doigt la direction d'une rue qui débouchait sur la grand place.

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Alton pasdepines:
Tout à sa déambulation, Alton était parvenu sur la grand place cherchant du regard une auberge à la mesure de sa bourse. La grand place comportait pas mal de boutiques de marchands et quelques taverne. La seule auberge visible se nommait le mouton d'or mais à en juger par la devanture, l'allure des clients qui y entraient et le merosi qui gardait la porte; l'endroit semblait visiblement hors de portée des cordons de sa bourse.
Debout à observer les alentours, il ne pût s'empêcher d'entendre une bride de conversation entre un nain qui ne semblait pas d'ici et un jeune garçon qui lui semblait du coin au sujet d'une auberge.
Il était question d'un établissement nommé le lierre de bronze don't le garçon indiquait la direction.

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Elendriel
L'aubergiste dévisagea longuement le jeune homme qui se tenait devant lui.
Il regarda longuement l'étui comme si l'objet était porteur de mauvaise augure ou dégoûtant puis renifla bruyamment avant de poser son regard à nouveau sur l'étranger.

- Non, pas de joueur prévu pour ce soir ni pour aucun autre soir d'ailleurs. Mais si ça te fait plaisir mon petit père, je t'en prie.

Il posa ses deux grosses mains sur le comptoir et se pencha en avant approchant son visage buriné et son sourire jaunâtre de son interlocuteur.

- Mais si ça te dit de jouer ce soir pas de problème mon bon ami. Pour ce qui est du paiement, j'offre deux bières et un repas chaud mais je prend la moitié de ce que tu gagnes. On est d'accord ?

Charmant, Songea le demi elfe.
Il se souciait peu de l'offre de l'aubergiste, aussi il accepta le prix d'un hochement de tête. Le mépris de son interlocuteur ne lui avait pas échappé, mais la raison ne lui en était pas évidente.
Il ne me reste qu'à espérer qu’il compte je lui ramène plus d'argent en état de jouer qu'autrement, au moins sur le long terme, songea-t-il amèrement, tout en s'éloignant à une distance confortable du visage oppressant du dédaigneux bonhomme.
Sinon je pourrais bien avoir des ennuis.
-« Bien, je commence vers quelle heure ? », répliqua-t-il, toujours affable.
Rien qu'à formuler sa question, tuer le temps jusqu'à l'heure de jouer lui semblait déjà long. Il n'avait simplement rien d'autre à faire. La pensée qu'il n'était peut-être pas obligé de prolonger son séjour à Selbë le traversa furtivement. Ce n’était pas certain que quiconque s'en soucie, au final. Elendriel chassa cette idée maussade, et décida que dès le lendemain il chercherait une occupation plus louable que de jouer dans les auberges.

• He bien, merci Flack.
  
  
• Effectivement, tu n'es pas petit... Dis-je en souriant
  
  
• Je dirais même que tu fais la même taille que moi.
  
  Reprenant mon sérieux.
  
  
• Au vu de ta générosité, j'espère pouvoir te rendre la pareil un jour l'ami. Je te laisse à ton travail.
  
  
• Bonne journée à toi.
  
  Et je me dirige vers la direction donnée par Flack.

Je flâne dans le marcher, au détour d'une marchande de fleur je remarque un jeune garçon qui discute avec un nain pour une auberge. Alors que le nain commence à partir je passe devant le jeune garçon et presse le pas pour rejoindre le nain.

- "Bien le bonjour, désolé de vous aborder de la sorte, mais j'ai cru comprendre que vous recherchez comme moi une auberge à la grandeur de nos pauvres bourse."
Et je reste devant le nain a patienté de sa réponse.

• Bonjour, l'ami. dis-je en regardant le petit-homme.
  
  
• Il se peut. A qui ai-je l'honneur ?