Belbjornn
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Assis en tailleur sur l'herbe, je regarde mon grog. Enfin, ce qu'il en restait.
Je m'étais intéressé à son sortilège bien qu'incapable de la relier à une tradition magique bien particulière.
Effectivement, il ne m'avait pas fallu longtemps pour comprendre qu'elle allait utiliser un sortilège de réparation après ses paroles à l'aubergiste.
- Je suis d'accord avec vous Dame N'Waukee. D'autant que je n'ai pas de sortilèges qui aurait pu le mettre hors de combat sans le tuer. Et je n'aime pas tuer pour quelques tasses cassées. Hors, j'ai eu l'impression qu'il cherchait à ce qu'on l'agresse.
- Je ne voulais pas lui laisser ce plaisir. Dis-je avec un sourire narquois.
- Mais je ne pouvais laisser passer ce manque de savoir vivre envers vous et ce bon tenancier.
A la mention de mon maître, je pris un regard vague comme si je le rejoignais en pensée.
- Mon bon maître Sardoz, sans lui je ne serais pas de venu un compagnon vous savez. Je lui dois tout bien qu'il ne répondait jamais à mes questions directement.
- Il faut que je vous raconte cela depuis le début !!! Nous débattions sur l'origine de Forge et des techniques ancestrales. Comme vous le savez, les Dvaergen sont les premiers à avoir forger. Les Aldarons n'ont fait que nous copier.
- Et comme d'habitude, le débat fut court sur ce sujet. Enfin, pas vraiment, je touchais un mot sur l'épée qui porte le nom "[lg:Alasse]" qui selon certains historiens humains aurait été la première épée qui a été forgée.
- En plein débat, le Maître des Forges Sardoz à dit : "Il faudrait que l'on te mette du plomb dans la cervelle, Belbjornn."
- Nous fûmes tous très surpris par son intervention que nous nous sommes arrêtés tous d'un bloc à parler.
- Nombreux regard étaient interrogateurs mais pas le mien. Je lui répondis du tac au tac, "Mais Maître, vous savez bien que cela n'est pas possible !!!"
- Et il me fut répondu : "En es-tu sûr ?"
- Sur mes temps libres, j'ai cherché dans les tablettes de nos archives. Ecumé la Grande Forge, posez pas mal de questions. Tous me répondaient par un sourire narquois : "Je ne sais pas apprenti".
- Donc quand je suis devenu compagnon, j'ai demandé à ce que me soit confié la mission de déterminer s'il était possible de mettre du plomb dans la cervelle d'un Dvaerg.
- He bien voilà, je reçu l'accord de Maître Sardoz mais accompagné de la condition que je fasse pas de l'expérimentation sur un Dvaerg mort ou vivant.
- C'est ma mission, j'ai pas encore trouvé grand chose. Les bibliothèques humaines ne comportent pas grand chose sur la forge et encore moins sur le sujet. Et je commence à manquer de fonds ...
Un silence s'ensuit, sirotant ce qui reste du grog.
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