Pour étrange que fut son interlocutrice, Malen fit mine de n'y prêter aucune attention particulière, réprimant avec élégance un haussement de sourcil lorsqu'il la vit chasser des mouches imaginaires. Il répondit à ses questions avec un sourire que d'aucuns auraient pu qualifier de charmeur.

- Je ne connais pas l'Arolavie mais s'il s'y trouve peu d'homme et autant de femmes comme vous, peut être devrais-je y penser sérieusement.

Jaugeant sa réaction en s'asseyant au fond de son siège, il gloussa de rire avant de boire une gorgée à son tour, répondant sur le ton aimable de la conversation.

- J'aime à discuter avec les gens de passage... Je les guide, quand je peux, sur des affaires dont j'ai entendu parler. Des destinations exotiques, des fêtes, des primes sur quelques créatures de légende... Tout ce qui peut intéresser quiconque quitte femme et foyer pour mettre sa vie en jeu !

Amarok sourit à la remarque charmeuse de son interlocuteur. Il lui en faudrait plus pour la séduire mais le jeune homme était amusant.

- Oh oui ! Il y a peu d'hommes mais ils sont aussi le reflet des femmes de ce pays, si vous voyez ce que je veux dire.

Elle écouta ensuite les explications de Malen sur ses activités au milieu du carrefour des mondes. Il ressemblait quand même beaucoup plus à un escroc qu'à un guide touristique. La dernière phrase la fit sourire plus que le reste.

- J'en apprends tous les jours avec vous. Chez vous, il n'y a que des hommes capables de partir du foyer, visiblement. Vous devez être d'un peuple bien arriéré dites-moi !

Elle termina sa boisson et héla la serveuse pour se faire remettre la même.

- Et sinon, vous n'avez rien d'intéressant à me proposer, à moi ?

~~~~~

Plusieurs jours s'étaient écoulés à la Croisée des Mondes, mais l'auberge était pareille à elle-même.
Peu de monde ce jour là dans la salle. Pourtant l'un d'eux était atypique, même pour ce lieu. Un nain aux cheveux tressés avec soin venait de prendre place, accueillit par les salutations joviales de l'aubergiste. Ce visiteur dénotait en effet par son absence d'attirail de guerre...

- Qu'est-ce que j'vous sert ? Demanda Georges de derrière son comptoir.

• Bonjour, un bon grog l'ami !!! J'ai besoin d'un truc qui me garde la tête fraîche.
  
  Je rensentais encore les effets de cette étrange magie qui m'avait transportée ici.
  
  
• Où sommes-nous ? Dis-je le regard interrogateur pendant que l'aubergiste s'afférait à faire sa commande.
  
  
• J'étais sur la route à la demande du Maître des forges Sardoz et ensuite j'ai senti une étrange magie agir. Et je me suis retrouvé devant votre avenante auberge.
  
  Je me frappe le front.
  
  
• Mon maître ne serait pas content de moi et de mon impolitesse. J'ai oublié de me présenter. Je suis le compagnon BelBjornn, fils d'Arthurin.
  
  Sous ses airs de distrait, mon oeil vif inspéctait les lieux. J'avais pris mes précautions avant de rentrer dans la bâtisse aussi, j'avais revétu mon armure de mage. Un oeil attentif ne manquerait pas de remarquer le miroitement qui m'enveloppait.
  
  Aussi, je maintenais ma concentration sur ma détection de la magie que je venais de lancer [Rituel] juste avant de rentrer.
  
  Investigtion :

Depuis quelques jours, Amarok errait littéralement dans cette auberge au milieu de nulle part. Malen, dit "le recruteur" l'avait plantée là sans donner d'explication. Depuis, elle attendait... mais quoi ? Elle ne savait le dire. Les piliers de bar - rares - étaient sans intérêt. Elle comptait bien se remettre rapidement en route mais n'arrivait pas à s'y résoudre.

C'est alors que le petit homme qui venait d'entrer attira son attention.

C'est une expérience qui a mal tourné, j'te dis...

- Chut ! Tais-toi, fit-elle à voix basse à sa voix intérieure en remuant ridiculement sa main. ça ressemble à un nain mais... il y a quelque chose d'étonnant chez lui.

Elle se rapprocha du garçon au moment où se présentait sous le nom de BelBjornn à l'aubergiste qui, visiblement, était trop pressé de lui ramener sa commande pour répondre à ses questions.

- Nous sommes à la Croisée des mondes, fit-elle sur un ton un peu théâtral en se plantant devant le nain. Si vous êtes ici, vous avez dû emprunter un portail... même de façon involontaire. Mais permettez que je me présente : Amarok M'waukee, des landes d'Arolavie.

Elle prit alors un petit air malicieux :

- Quelque chose me dit que vous êtes un peu plus qu'un jeune forgeron, je me trompe ?

• Salutation, Dame N'Waukee !!! Répondis-je.
  
  
• Déjà, merci pour votre réponse, un portail !!! Pourquoi n'y ai-je pas pensé plus tôt. !!!!
  
• Il y en a d'autre dans la région ? Comment les reconnait t'on ?
  
  Comme d'habitude mes questionnement sortaient sans aucune réflexion. Cela avait l'art d'énerver le Maître des Forges Sardoz.
  
  Comme prenant conscience de son impolitesse, il regarde avec des grands yeux la jeune femme pour bomber le torse juste après...
  
  
• Vous avez raison Dame N'Waukee, je suis compagnon de l'Ordre des Maîtres des Forges. Lui répondis-je à sa question comme si cette réponse à elle seule suffisait à tout expliquer.
  
  
• Et vous Dame N'Waukee, à quel Ordre appartenez-vous ?
  
  Toute société est organisée en ordre, tout le monde sait cela.

Ben... il sort de son trou sui là ? résonna la voix dans sa tête.

- ça m'en a tout l'air, répliqua Amarok à voix haute sans réaliser qu'elle parlait toute seule.

Après un temps d'arrêt pendant lequel elle fixa un regard gênant sur le nain (temps qui dût simplement interminable au pauvre homme !), elle finit par répondre :

- Un ordre ? C'est quoi un ordre ? Je suis de la Tribu de N'Waukee. Je suis à la recherche de... quelqu'un... enfin, d'une certaine manière. Quelqu'un qui a disparu.

Elle n'avait pas répondu à la question des portails qu'elle avait déjà totalement oubliée.

Je fut très surpris de la réponse de la jeune femme...

- Comment !!! C'est quoi un Ordre ? * Dis-je en écarquillant les yeux.

- L'Ordre vous donne votre place et votre rôle dans la société. Affirmais-je.

En fronçant les sourcils, un œil mi-clos.

- Vous rechercher quelqu'un, vous êtes de l'Ordre des limiers alors.

- A ce que j'en sais, vous devez donc aimer voyager. Vous êtes toujours sur les routes.

- Qui est-ce cette personne que vous recherchez ? Je l'ai peut-être rencontrée. *Dis-je avec un sourire aimable.

- Et si je la rencontre, je pourrais lui dire que vous voulez la retrouvée.

- Il faut s'entraider entre voyageur.

Amarok réprima un rire nerveux à la réponse du nain. L'idée d'être associée à un chien la faisait rire, elle qui avait l'esprit de Louve. Contre toute attente, tout chez ce petit bonhomme la rassérénait.

Oh ! Croiser l'esprit du clan ! Il est vraiment fou celui-là ! Lui parle pas trop il va t'éventer le cerveau

La jeune femme tourna sa tête sur la droite et fit une grimace comme si elle regardait avec réprimande quelque chose d'invisible juste à côté d'elle. Puis, réalisant une nouvelle fois qu'elle n'était pas seule, elle tenta de se ressaisir. Le nain allait finir par la prendre pour une folle.

- Heu... Hum... si vous pensez que les chasseurs sont de l'Ordre des limiers alors... peut-être... En quelque sorte. Enfin, c'est bien plus compliqué que cela parce je ne chasse pas forcément ce que l'on croit. En fait... Comment dire ? Je ne sais pas exactement ce que je cherche. Enfin, lorsque je le croiserai, je le reconnaitrai mais ce n'est pas vraiment quelqu'un comme vous et moi, vous voyez... Enfin...

Elle sentait que si elle expliquait réellement son histoire, ils serait définitivement placée dans la case des "mowoks", "ceux dont l'esprit flotte au dessus de leur tête", et cela la fit rougir. Comme pour masquer un peu son troupe, elle attira l'attention de l'aubergiste et proposa à BelBjornn de s'assoir plutôt que de rester au milieu du passage.

- Ainsi donc vous disiez que vous êtes de l'ordre des "Maîtres des Forges". Si vous m'expliquiez un peu cela. J'ai déjà vu des hommes refroidir le ruisseau de feu. Ce serait là votre magie ?

• Non, vous êtes de l'Ordre des Limiers car votre fonction est de rechercher une personne et de le ramener dans votre clan. Répondis-je en souriant et en s'asseyant à une table proche.
  
  
• Être une chasseresse vous facilite certainement la tâche.
  
  
• Hahahaha !!! Eteindre un ruisseau de feu. Pourquoi vouloir supprimer la plus belle chose de la création. Rien n'est plus beau que la coulée du métal en fusion.
  
  
• Mais non, ce n'est pas mon domaine. Je maîtrise l'électricité plus que le feu.
  
  Prenant un air plus sérieux.
  
  
• Ha, l'Ordre des Maîtres des forges est presqu'aussi ancien que l'ordre des forgerons vous savez. Il fut créé par le premier d'entre nous. Par le Seigneur des forges Glalvin, premier et seul du nom...
  
  
• Que la Forge bénisse le Premier.
  
  
• Nous sommes les gardiens du savoir et les protecteurs de la Grande Forge. Sans nous les armes magiques Dvaergen n'existeraient pas.
  
  Un voile de tristesse semble passer devant ses yeux alors qu'il prononce ces mots.
  
  
• Nous restons auprès de la Grande Forge, les plus plus puissant d'entre nous servent de conseiller au chef de clan. Nous collectons les événements et les retranscrivons. Nous honorons la Grande Forge en capturant la magie dans les armes de nos plus grands guerriers. Ceux qui en sont capable maintiennent la coulée aux températures les plus élevées.
  
  Reprenant un regard plus sérieux.
  
  
• Il est évident que seul les personnes éveillées à la magie accèdent à l'Ordre des Maîtres des Forges.

L'aubergiste revenait vers la table des deux compères avec leur commande. D'une main, il tenait un grande chope qui semblait déborder de bière, de l'autre, un pot de bois qu'il tenait à deux doigts pour maintenir une tasse avec son pouce. Pour une raison inexpliquée, il n'utilisait pas de plateau.

Au moment où Georges allait déposer les boissons sur la table de bois, celui-ci fut littéralement percuté par un golgoth de plus de deux mètres. Le petit homme bascula en avant, envoyant un flot de mousse et de liquide âcre sur les deux clients. Le pot de bois percuta au même moment le rebord de la table et un flot rougeâtre commença à s'épancher par la fêlure du bois.

Par miracle, la tasse était toujours accrochée au pouce et la plupart de la bière restait dans son récipient. D'un mouvement réflexe assez improbable pour un être de son gabarit, Belbjornn avait eu un geste de repli qui l'avait préservé. Amarok, en revanche, avait la face et le torse imbibés du liquide poisseux.

Le colosse à l'origine du drame n'avait pas même bougé la tête et se trouvait déjà à trois pas d'eux.

Malgré la discussion que j'avais entamée avec Dame N'Waukee, je n'avais pas abandonné ma vigilance. Je ne fut que légèrement surpris par la bousculade et j'arrivais à éviter la grande partie du liquide chaud du Grog..

- Mais !!! M'exclamais-je.

Je ne pouvais laisser passer cela. Ce nigaud ne s'était même pas excusé. J'écartais par ma masse la table qui me séparait du colosse er je l'attrapais par le poignet. Je le retiens.

- Halte là, l'ami ! Vous devriez vous excuser et dédommager notre bon aubergiste.

Un œil exercé n'aurait pas manqué de remarquer que la réaction est emprunt d'une formation militaire poussée. Loin de ce que son accoutrement d'artisan pouvait laisser penser.

Tentative de prise de poignet :

Malgré sa carrure imposante, l'immense perturbateur se fit saisir par le bras et sa lente avancée fut stoppée par Belbjornn. Baissant la tête vers son poignet immobilisé, puis suivant des yeux le bras pour remonter à la source de son inconfort, il se retourna avec des gestes lourds.

Il avait l'air humain, mais il y avait quelque chose d'étrange chez lui. Ses traits grossiers rappelaient une face rocheuse que l'on prête généralement aux trolls, ou à des races de géants. Son oeil vide s'alluma cependant d'une lueur indiscernable alors qu'il posait les yeux sur le nain.

-Qu'est-ce qu'y a ? J'pas fait 'xprès.

Il tira un peu sur son bras pour le récupérer. Sans cette lueur au fond de son oeil, tout dans son attitude trahissait le simple d'esprit, comme un enfant pris en faute qui refuse de voir la réalité en face.

Je fronçais les yeux car cette lueur dans ses yeux m'interpellait. Est-ce que ma première impression était la bonne ? Cherchait-il la bagarre ? Pensait-il que j'étais une proie facile ?

Tout en cherchant à décrypter ses intentions et à répondre à mes questions, je lui suggérais poliment tout en maintenant la pression :

- Même si vous ne l'avez pas fait exprès. Vous devriez réparer votre maladresse auprès ce bon tenancier.

- Aubergiste, combien ce brave vous doit-il ? Dis-je ne laissant aucune équivoque sur mes intentions.

1° Jet - Décryptage de ses intentions (intuition).
2° Jet - Persuasion / Intimidation pour le remboursement (si besoin)

Amarok avait le visage intégralement repeint par ce liquide poisseux qui gouttait sur sa poitrine et ses vêtements. Un instant, elle resta interdite. Comment ce genre de choses pouvait-il arriver dans une auberge à trois quart vide ?

Elle n'eut pas le temps de réagir lorsque le nain sauta de son siège et attrapa au passage le poignet de la montagne de muscle à l'attitude assez impénétrable. La situation pouvait se régler ou dégénérer en un quart de seconde et elle allait rester plantée là ? Impossible. D'un mouvement souple, elle se glissa à la suite de Belbjornn, se campa juste derrière lui et tâcha d'annoncer avec aplomb :

- Passe encore que m'ayez fait prendre une douche visqueuse... Mais nous priver de boisson à cette heure du jour, avouez que ce n'est pas sérieux ! [Persuasion pour renforcer la démonstration du nain = 6]

Je failli esquissé un rictus pincé à l'intervention qui était un peu maladroite.

- Il est vrai que vous devriez vous excuser de surcroit auprès de Dame N'Waukee.

Belbjornn eut du mal à interpréter ce que voulait le gaillard. Se battre ? Peut être ? Avait-il seulement fait exprès de renverser leur table ? L'endroit était trop vide pour penser l'inverse, mais il avait l'air tellement peu affecté par ce qui lui arrivait que c'était dur à déterminer...

Le regard du colosse glissa du bas vers le haut, avec une lenteur molle. Comme s'il prenait soudain conscience qu'il avait plus qu'un seul interlocuteur, il plissa légèrement les yeux.

-J'peux rembourser. J'ai des sous.

Il plongea sa paluche dans une poche et en hissa son poing fermé. Il ouvrit la main pour faire pleuvoir une pluie de petite monnaie de cuivre sur le sol, devant ses interlocuteurs.

Simultanément, Belbjornn et Amarok remarquèrent un fait étrange -au delà du fait qu'on versait devant eux des pièces de cuivre qui rebondissaient et sautaient sur le plancher de l'auberge. Les pièces venaient de pays différents, largement variés. C'était évident, même sans examen attentif : leur taille et leur épaisseur variait trop pour venir d'un seul continent. Qui que soit leur nouvel ami, il avait probablement beaucoup voyagé.

- C'est bon là ?

Il dessina un sourire satisfait.

Amarok regarda les pièces tomber en cascade de l'énorme pogne et se répandre à travers la pièce. Elle ne savait pas trop sur quel pied danser mais une chose était sûre : mieux valait ne pas embêter trop fort le golgoth en face d'eux. Le malabar avait dû déjà faire plusieurs fois le tour d'Eana... Et peut-être plus ! Pour autant, elle avait du mal à voir vraiment une forme d'agressivité ou de virilisme dans cet être dont la culture semblait si loin de celle des humains dits "civilisés" qu'elle craignait.

Sacré bestiaux ! Fit la voix dans sa tête mais elle réussi à se contenir pour ne pas y répondre et s'adressa directement au trouble-fête :

- Hé bien, disons que oui, ça fera bien l'affaire. Bonne journée.

Dès qu'elle put, elle rétourna son regard du colosse comme pour lui signifier qu'il était temps de se séparer.

- Cher Belbjornn, vous ne trouvez pas qu'on étouffe dans cette taverne ? Nous pourrions boire tranquillement un verre dans l'herbe autour de la bâtisse.

Sans vraiment le laisser réagir, elle se tourna et prit des mains de Georges la chope de bière, le verre et même le pot de bois fêlé.

- Je vous répare ce récipient et vous m'en amenez un plein à l'extérieur, Georges ? Fit-elle d'un air entendu.

Après le jet de pièce, je commença à desserrer ma prise. Le comportement de l'énergumène m'outrageait mais il m'était de plus en plus évident qu'il cherchait que je l'agresse. Je n'avais pas envie de lui faire ce plaisir.

D'autant que Dame N'Waukee ne semblait pas tenir à ce qu'il s'excuse et je finis après une période d'indécision à relâcher le poignet du malotru.

- Laisser moi, vous aidez à transporter ceci. Dis-je en prenant la verre.

- Oui, allons dehors Dame N'Waukee.

J'avais faillis rajouté : Cela pue le gros lourdaud ici. Mais je ne sais pourquoi je m'en étais abtenu.

Et je me dirigeais en sa compagnie vers l'extérieur du bâtiment. Laissant l'aubergiste ramasser la menue monnaie.
.

Amarok choisit un endroit ensoleillé un peu à l'écart pour éviter le va-et-viens de l'auberge. Elle s'assit d'un mouvement souple et commença à étudier le pot à vin ébréché et désormais vidé de sa substance. Ne restait que des traces grasses et quelques gouttes hasardeuses. Amarok cracha sur le récipient, au risque de dégoûter un peu son nouveau compagnon, et le nettoya pour faire disparaître les tâches de vins.

Elle regarda son oeuvre... Et surtout la longue fêlure. Puis posa sa main dessus en faisant de petits mouvements comme les lents battements d'un coeur. sa paume se mit à rayonner très légèrement alors qu'elle murmurait dans une langue que Belbjornn n'aurait su reconnaître malgré toute sa bonne volonté.

- Et voilà, fit-elle en montrant l'objet avec un sourire satisfait.

Là où il y avait eu une crevasse, se tenait maintenant une sorte de trace blanche, comme si le bois avait cicatrisé.

- Dans mon clan, nous attachons beaucoup d'importance à maintenir des équilibres. Entre les choses, entre les êtres, entre les plans et les forces... Je ne pense pas que le colosse de tout à l'heure était à notre taille. Mais surtout je crois pas qu'il fonctionnait selon les logiques classiques d'Eana. Bref, en tout cas, il avait déjà cassé une cruche. Pas besoin de casser la moitié de l'auberge dans une rixe, qu'en pensez-vous ?

Elle laissa échapper un rire un peu ridicule et porta sa main à sa bouche, comme étonnée de son propre bruit. Après un petit silence, elle essaya de retrouver son calme et reprit :

- Tout à l'heure, vous disiez être sur la route à la demande d'un certain "Sardoz" ? Il vous avait donné un travail, c'est ça ?
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HRP : lancé sort lvl 0 = Réparation