À l'ombre des oliviers

Qualité de l'interprétation du personnage (RP) Allant de 1 à 5 :
  • 1 : Interprète très mal son personnage, en contradiction avec son alignement, etc...
  • 2 : Interprète assez mal son personnage, (vague omniscience, utilisation d'informations hrp)
  • 3 : Interprète correctement son personnage.
  • 4 : Interprète bien son personnage et le fait évoluer, utilise ses traits, son background, etc...
  • 5 : Interprète très bien son personnage et lui donne une personnalité identifiable qui contribue à en faire un personnage mémorable.
Qualité de jeu en groupe, de 1 à 5 (jeu) :
  • 1 : Ignore ou empêche le groupe de faire évoluer les situations qui sont crées, qu'elles soient utiles au scénario ou non.
  • 2 : Ignorer ou empêche un joueur ou le MJ de faire évoluer les situations qu'il créé.
  • 3 : Joue dans le sens du groupe.
  • 4 : Permet à un autre joueur ou MJ de faire évoluer ou de créer des situations de jeu ensemble.
  • 5 : Permet au groupe de faire évoluer ou de créer des situations de jeu ensemble.
Qualité de forme (qualité) de 1 à 5 :
  • 1 : Fautes de français nombreuses et non respect des conventions d'écriture.
  • 2 : Lecture globalement désagréable ou peu compréhensible.
  • 3 : Qualité correcte.
  • 4 : Bonne qualité d'écriture, inventivité, synthétique ou facilement compréhensible.
  • 5 : Très bonne qualité d'écriture, style propre.
Sallavïn Tamrel
Sallavïn Tamrel

Et Sallavïn ne tarda pas. Il avait à peine pris soin de s'attribuer un semblant de couche, posant ses affaires contre un sommier de bois avant de faire un brin de toilette. Il n'avait bien entendu pas le temps de lustrer ses bottes ou d'entretenir son équipement et lorsqu'il redescendit les marches séparant le couloir des chambres de la salle principale, il ne se trouvait guère plus présentable. S'il ne la sentait plus, il savait que l'odeur de cheval était encore présente sur son manteau et ses chausses.

Mais il était plus léger ! Il avait décidé de laisser en sécurité son lourd bouclier, soucieux des règles que lui avaient inculqués ses parent. Une arme en ville doit être au fourreau. Veiller à se laver. Ne pas avoir l'air d'un vulgaire sauvage même si l'on a passé la saison sous les étoiles. Les têtes des monstres vaincus restent dans leurs sacs. Il sauta presque de l'avant dernière marche sur le sol, retrouvant en quelques pas le groupe qui l'attendait.

-Désolé d'avoir mis en fuite votre ami Podness, croyez bien que mon intention était inverse.

Dans tous les cas, le duc n'a que peu de raisons de préférer un candidat ayant publiquement été rejeté par une de ses pairs si nous nous présentons dans la même journée...

Sallavïn ne chercha pas à se décharger de l'impair qu'il avait commis et garda pour lui ses réflexions. Et comme il ne pouvait pas se vanter de savoir comment fonctionnait l'esprit retors d'un noble, autant se taire !

- Et pardon d'avoir tardé. Allons y ?

07/01/2021 18h04
Umberlie
Umberlie

Après les toilettes de chacun et les chambres réservées en avance, les aspirant professeurs se mirent enfin en route. S’ils ne savaient pas exactement où se trouvait le domaine du Duc de Brademaux-Refais, ils n’en avaient pas besoin pour en connaître la direction : ils n’avaient qu’à se tourner vers Kayla, qui en ressentait les vibrations dans son cœur – ou du moins, c’est ce qu’elle prétendait.
Brindja se retenait très fort faire preuve de cynisme chaque fois que sa consœur prenait ses airs d’illuminée pour leur indiquer la voie. Mais elle ne voulait pas fâcher la jeune femme, et tacha de se discipliner, jetant des regards en coin à ses camarades pour guetter leurs réactions.

Magie, intuition, ou révélation du ciel ? Nul n’en était vraiment sûr… Et pourtant, Kayla parvint à les guider jusqu’aux murailles hautes encerclant la grande villa, encastrée à l’intérieur des enceintes de la ville de Driskos.
De chaque côté des portes, un garde. Les professeurs montrèrent leur lettre de recommandation, tout en réclamant une audience avec le Duc.

- Mais enfin, c’est quoi cette déferlante de scribouillards depuis quelques jours ? explosa le premier garde, en Cyrillan. Qui vous a dit que le Duc cherchait des précepteurs ?
‘Seriez pas des espions de cette conspiratrice d’Irene, par hasard ? Et c’est quoi cette histoire de fils disparu ?

- Mmh… fit l’autre garde. J’avoue que c’est louche, votre affaire. Mais en même temps, c’est pas à nous de juger. Je vais vous escorter mais je vous préviens : tenez-vous à carreau. S’agit pas d’aller fouiner partout, ok ? On se méfie des manigances du Nord, par ici.

Les professeurs n’eurent pas l’occasion de poser d’autres questions. Ils traversèrent d’un pas rapide les jardins menant à la villa, en suivant le garde qui veillait à ce que personne ne s’échappe du troupeau.
La demeure des Brademaux-Refais, moins impressionnante que celle d’Irene, inspirait à la fois nostalgie et désolation. Si sa largeur et ses peintures affadies témoignaient de sa gloire passée, les fissures, traces de brûlures persistantes et constructions temporaires venant pallier les ruines montraient aussi les ravages de la guerre, encore plus dévastateurs ici qu’au nord.

Le garde salua ses deux collègues postés à l’entrée de la villa, puis passa le relais aux domestiques, en leur glissant quelques mots pour introduire les nouveaux venus. Enfin, ces derniers furent introduits dans une salle d’attente à colonnettes, et dont les murs au blanc passé disparaissaient sous des voilures d’un vert foret.
Posé sur un siège, les poings serrés sur les accoudoirs, un homme leur jeta un regard fulminant à travers les boucles de ses cheveux hirsutes.
Un peu plus loin se tenaient deux autres personnes à l’allure familière : ils reconnurent Lian et Lùdvik, qui leur jetèrent des œillades hallucinées.

- Veuillez patienter. La famille ducale termine son repas. Elle vous fera quérir quand elle sera prête à vous recevoir.

Le majordome disparut alors, reprenant sa place à l’entrée, d’où il pouvait également surveiller la salle de réception aux portes laissées ouvertes.

Edition 10/01/2021 01h47 par Umberlie
10/01/2021 01h46
Kayla Fal'San'In
Kayla Fal'San'In

Kayla salua le dernier arrivé d’un air curieux quand il évoqua « l’ami de Podness », mais ne demanda rien, bien plus intéressée par l’idée d’aller trouver le duc. Son estomac aurait bien pris quelque chose de plus consistant que leurs rations, avant de quitter l’auberge, mais elle ferait avec.

Dehors, la ville inconnue étendait ses ruelles, et si tout lui était étranger, la petite jeune femme connaissait la route à suivre comme si elle l’avait pratiqué des mois durant. Chacun de ses pas guidé par les pulsations de son cœur et le sentiment profond de se rapprocher du but, elle prit les devants du groupe. D’un air mystérieux, elle se contenta de dire :

- Je connais le chemin. Suivez-moi !

Son pas sautillant, mais sûr, les guida jusqu’aux hauts murs de la demeure ducale et deux gardes peu aimables. La musicienne ne s’était pas attendue à un accueil ravi, mais être rabroué ainsi, c’était autre chose. Sans piper mot, elle se raidit, laissant les hypothèses, pas si grotesques, des gardes glisser sur un air vaguement désolé, les épaules resserrés, ses deux poings ramenés sur sa poitrine. Scribouillards ? Scribouillards ? Les scribouillards ont affronté une meute de loup et un worg pour être ici, se dit-elle une moue contrariée sur le visage, en emboitant le pas au domestique qui devait à présent les mener au duc.

Pour se réconforter de l’altercation, les yeux de Kayla explorèrent ce que les menaces du garde leur interdisaient d’approcher de trop près. Les lieux n’avaient pas grand-chose à voir avec la villa de la duchesse d’Antykira. Tout était bien moins neuf, plus abîmé, aussi, et s’il y avait de la splendeur entre ces murs, le temps et les outrages de la guerre en avaient considérablement affadi l’éclat. Un soupir silencieux passa les lèvres de la jeune femme. Si le résultat était tel, pourquoi risquer dès à présent d’embraser à nouveau le pays en enlevant l’héritier d’un duché voisin ? Était-ce bien le duc qui était à l’origine de cet acte odieux ? Ou bien quelqu’un d’autre entre ces murs qui, elle n’en doutait pas, retenaient captif Timotheos.

Dans la salle, où il leur fut demandé d’attendre, se trouvaient déjà Lian et Lùdvik, que Kayla reconnaissait, ainsi que l’homme qui lisait en mangeant dans l’auberge. D’un petit signe de la main et d’un sourire un peu gêné, la melessë les salua. Elle hésita un instant, regarda le majordome, puis jeta un coup d’œil à la salle de réception, avant de se retourner vers ses compagnons. Devaient-ils déjà expliquer leur présence ? C’était tout de même très impoli de ne rien dire, d’autant que Lian, en particulier, lui avait laissé une bonne impression… La jeune femme se plia d’une élégante courbette et se présenta sur un ton aimable et chantant, bien qu’à voix basse.

- Bonjour, je suis Kayla Fal’San’In d’Ellerìna, dit-elle, plus à l’adresse de l’homme dont elle ignorait encore le nom que vers les deux autres, pour qui elle poursuivit néanmoins.
« Vos yeux me disent que vous avez… Des questions, quant à notre présence ici, à moi et à mes compagnons.

10/01/2021 23h20
Podness Ragnyss
Podness Ragnyss

Ils étaient repartit, Pactol tenu en laisse. Podness avait hésité à le laisser dans la chambre pour aller voir le duc, mais il n'avait pas pu s'y résoudre. Sans parler du fait qu'ils n'avaient aucune idée de la réaction qu'il aurait s'il restait enfermé seul pendant si longtemps. D'ailleurs qui savait pour combien de temps ils en avaient ?

Alors qu'ils avançaient d'un bon pas, le chien s'évertuait à sentir toutes les odeurs laissées sur les murs des maisons... et un peu partout en fait ! De sorte qu'entre deux gouttes d'urine laissées par Pactol comme message à ses congénères, le duo devait trottiner d'un bon pas pour rejoindre les autres.
Kayla semblait comme possédée, mue par ses voix intérieures qui lui indiquaient la voie. Le pragmatique magicien ne pouvait s'empêcher d'être réticent à ce comportement. Malgré tout, il devait convenir qu'ils n'avaient jamais eu à se plaindre de son don, bien au contraire.
Se rassurant ainsi, il arriva légèrement essoufflé aux murailles, accueillit par une paire de gardes zélée. Discret, le gnome ordonna au chien de s'asseoir d'un geste et d'un regard... Ce qu'il fit, pour la plus grande satisfaction de son maître.

Aster, aide moi. Pourvu qu'ils ne disent rien pour Pactol !

La déesse devait être de bonne humeur car ils furent bientôt tous installés dans une antichambre destinée à les faire patienter. En compagnie de l'érudit... et de Lian et Lùdvik !
Podness fut soudain très intéressé par les tentures derrière lui, évitant de dévoiler le sourire qui se dessinait sur son visage. Le chien était très sage, assit à côté de lui, comme s'il sentait qu'il valait mieux qu'il se fasse oublier un petit moment. Nonchalamment, le gnome lui caressait la tête en attendant qu'on veuille bien venir les chercher.

11/01/2021 12h55
Lyvin Veronis
Lyvin Veronis

Une fois tous réunis, ils quittèrent l'auberge et prièrent la direction de la demeure du duc guidés par une Kayla qui semblait comme guidée par une voix intérieure.
Les inexplicables visions et pressentiments de la jeune femme étaient toujours un mystère pour lui et il se demandait toujours s'il pouvait se fier ainsi à son intuition, mais avaient ils d'autres solutions ?

Tout en parcourant les rues de la cité encore marquée des cicatrices de la dernière guerre, Lyvin ne pouvait se départir du malaise qui pesait sur son estomac. Ils avaient certes mis au point leur histoire pour se rendre chez le duc mais comment ce dernier allait-il accueillir leur histoire ?

Finalement l'intuition de la jeune barde se trouva être juste car ils atteignirent sans encombre les grilles de la demeure ducale. Les gardes à l'entrée ne furent pas du meilleur accueil mais les laissèrent tout de même entrer et les escorterent jusqu'au lieu où ils devraient attendre.

Tandis qu'il suivait le garde tout en contemplant la flagrante différence entre la luxueuse villa d'Irène et les nombreuses traces de la guerre et d'une gloire passée qu'avaient visiblement connu cette demeure, Lyvin ne pouvait se rassurer. Les avertissements des gardes et leur suspicion resonnaient encore dans sa tête parmi les nombreuses pensées qui s'y bousculaient.

Ils furent finalement introduits dans un salon où patientaient d'autres personnes.
Lyvin reconnu sans trop de peine d'anciens participants à l'épreuve d'Irène même si leurs noms lui echappaient. Il s'y trouvait aussi le soi-disant érudit de l'auberge qui semblait les fustiger du regard, les poings serrés dans un semblant de tentative d'intimidation. Ou de trouble gastrique ?

Sentant quand même un malaise dû à leur arrivée, il se dit que le mieux était peut-être d'être discret afin de ne pas trop attirer l'attention et éviter les questions quand Kayla, fidèle à elle même, se mot en avant et proposa même aux autres personnes de répondre à leurs questions ?!

Plissant le nez et les yeux tout en secouant lentement la tête, un profond sentiment de dépit et de lassitude l'accabla.
Desireux de ne pas être pris à parti directement, il préféra se tenir en retrait dans une vaine tentative, il en était conscient de s'effacer derrière ses camarades.

Edition 15/01/2021 09h12 par fenryll
14/01/2021 23h29
Umberlie
Umberlie

Les huit apprentis professeurs n’eurent pas à attendre bien longtemps. Entre les nouveaux arrivants et ceux qui patientaient depuis quelques temps déjà, une certaine nervosité s’était installée. Regards fuyants, curieux, inquiets ou bien ouvertement défiants. Ces échanges silencieux prirent fin lorsque le domestique reparut, et leur fit signe à tous de se lever et de le suivre.
Ils enfilèrent quelques couloirs, tous dans la même veine que le reste du bâtiment : propres, mais abimés, fissurés par endroits. Quelques mosaïques décoraient les murs, mais certains bouts manquaient, et la couleur de certaines dalles avait noircie sous la fumée.

La salle où ils furent introduits ressemblait à une salle d’audience privée. Un petit espace confortable, un genre de petit salon destiné à accueillir les invités de marque. Sans doute la pièce la plus faste qu’ils aient vu jusqu’à maintenant dans cette villa – mais qui n’avait rien de comparable avec celle des Braque-Croiset.

- Bienvenue, étrangers ! Salua la femme qui se tenait près du Duc. Prenez place où vous le souhaitez.

Le Duc, lui, ne sembla même pas les voir. Il esquissa vaguement un mouvement de la tête, puis roula des yeux avant de les fermer pour de bon. Ecroulé dans un fauteuil, les mains reposant sur son embonpoint, il avait l’air parti pour une bonne sieste post-déjeuner.
Maintenant que les professeurs se trouvaient face à lui, ils purent constater à quel point l’homme semblait âgé. Les rides creusaient son visage, et il semblait épuisé par la vie.

Sa femme, elle, semblait avoir vingt ans de moins. Malgré les années, elle restait belle, et ses manières trahissaient ses origines manifestement nobles. Hélas, à l’image de sa demeure, son visage était lui aussi creusé par la fatigue, ou les soucis.

- Je vous en prie, excusez l’attitude de mon mari, leur dit-elle d’un air désolé. Il est malade depuis longtemps, et l’âge n’arrange rien à ses troubles. Mais vous pouvez vous adresser à moi pour toutes les affaires relatives au Duché.

Une fois qu’on leur eut apporté du vin (rouge) et quelques raisins frais (pour changer), la dame poursuivit :

- Vous le savez sans doute déjà, mais je m’appelle Menodora, et mon époux Antipatros. Et ma foi, votre visite, comme celle de tous les autres avant vous, me rend assez perplexe. Je ne sais ce qui vous fait penser que nous avons besoin de professeurs. Et ma réponse risque de vous décevoir autant qu’elle a déçu vos prédécesseurs :
« Il est vrai que nous avons un fils, Agapios, qui se prépare à reprendre les rênes du Duché. Je m’efforce de l’éduquer aussi bien que nos moyens nous le permettent, mais… pour tout vous avouer, nous n’avons certainement pas les mêmes ressources que notre voisine du Nord. Aussi, si vous vous attendiez à trouver une position confortable ici, vous pouvez passer votre chemin. Nous n’avons pas de quoi payer des professeurs.

Elle laissa un instant planer sa dernière remarque, mais l’effet désiré se trouva bientôt gâché par un début de ronflement d’Antipatros.
Menodora ne se laissa pas démonter pour autant, et les observa un à un, d’un air à la fois ferme et désolé.
Au bout d’un moment, Lùdvik se leva, salua profondément, exprima quelques regrets et laissa les domestiques le reconduire à l’extérieur. Peu de temps après, Lian et Cheveux Hirsutes le suivirent.

Il ne resta bientôt que les cinq récalcitrants. Menodora les observa avec surprise et curiosité.

17/01/2021 03h00
Podness Ragnyss
Podness Ragnyss

Ils étaient enfin arrivés à destination. La partie allait être serrée, mais s'ils se fiaient à l'intuition de leur boussole humaine, ils se devaient d'agir vite et bien.

Au fur et à mesure des explications de la duchesse, les yeux et la bouche de Pod s'ouvraient. Heureusement, il s'était mit en retrait, Pactol à ses pieds. Lorsqu'il sentit ses yeux le piquer, il prit conscience de sa grimace peu amène et il reprit contenance, se massant la nuque.

Pod réfléchis, vite !

Les trois autres candidats en avaient assez entendu. S'il n'y avait pas d'argent en jeu, ils n'avaient pas leur place ici ! Voilà qui donna une idée au petit magicien. Il s'avança de deux pas et soutint le regard de la duchesse, se faisant le plus sérieux du monde.

- Dame Menodora, commença-t-il en faisant la révérence.
" Je me présente, Podness Ragnyss, de la Cité Franche. Je suis spécialiste en magie profane.
" Je vais laisser mes compagnons se présenter, mais sachez que ce n'est pas la perspective d'un gros salaire qui nous amène auprès de vous...

17/01/2021 15h14
Lyvin Veronis
Lyvin Veronis

Lyvin craignait la perspective d'un tomberau de question suite à la déclaration de Kayla, déjà que les regards que se lançaient certains entre eux ou sur eux n'étaient clairement pas pour mettre à l'aise.
Heureusement, un domestique fit son entrée interrompant par la même occasion le silence pesant, leur demandant de le suivre.
Rassuré de cet échappatoire, il suivit l'ensemble des participants à travers un long couloir qui n'avait rien à envié au reste quand à l'état général de la demeure.

Il furent tous introduit dans un salon qui se voulait certainement gardé un semblant d'illusion du faste d'antan.

Tout en écoutant les explications de la duchesse, Lyvin tentait de réfléchir à la suite des évènements. Difficile d'imaginer qu'ils seraient tous reçu en même temps...
La conclusion de la duchesse tomba tel un couperet, ils n'avaient pas besoin, ou plutôt pas les moyens d'engager des percepteurs pour leur fils.
Tandis qu'il réfléchissait à une solution, les autres postulants s'en allèrent les uns après les autres laissant le groupe seul en compagnie de leurs hôtes. Toujours ça de moins à gérer !

Mais cela ne réglait pas totalement le problème.
Pod s'avança alors et commença à prendre la parole.
Lyvin profita alors de l'occasion donné par le magicien pour s'avancer à son tour et s'incliner.

- Je me nomme Lyvin Veronis, de la cité franche également. Érudit spécialisé en herboristerie et également en médecine à l'occasion. Merci d'avoir prit la peine de nous recevoir.

17/01/2021 19h30
Kayla Fal'San'In
Kayla Fal'San'In

Interrompue par un domestique, Kayla ne chercha pas à en dire davantage. Elle suivit le groupe à petits pas jusqu'au salon. Sur le chemin son regard errait avec curiosité. Elle aimait bien quand les murs contaient les histoires dont ils avaient été les témoins silencieux, mais elle n'était pas certaine d'aimer cette histoire-là.

En arrivant en face du couple du duché les premières difficultés montrèrent le bout de leur nez et elles suffirent à faire fuir leurs concurrents. La jeune melessë se mordillait les lèvres tout en laissant Podness et Lyvin se présentait, se laissant le temps de réfléchir à comment expliquer leur présence ici et, surtout, comment y rester. Elle était si proche... Prenant une inspiration, elle s'avança à son tour avant de s'incliner avec élégance.

- Je me présente : Kayla Fal'San'In, d'Ellerìna, barde. Je vous remercie pour votre accueil.
"Vous le savez peut-être déjà, mais mes compagnons et moi étions les candidats ayant remporté le concours de la duchesse d'Antikyra. Si nous sommes ici...

La phrase s'étrangla dans sa gorge un bref instant.

- Si nous sommes ici, c'est parce que notre jeune élève a disparu. Sans besoin de tuteur, la famille Bracque Croiset a dû nous congédier.

Kayla fit une petite pause dans son récit, consultanr brièvement les visages autour d'elle avant de reprendre.

- Je ne peux pas parler ici au nom de tous mes compagnons, mais personnellement je ne souhaite pas trop m'éloigner ni de la vocation d'enseignement, ni d'Antikyra. Je garde espoir qu'ils retrouvent Timotheos et si, pendant ce temps, je peux transmettre à votre fils tout ce que je sais, même sans solde, ce serait un grand honneur pour moi.

Elle conclut sa proposition en posant un genou à terre.

17/01/2021 21h34
Sallavïn Tamrel
Sallavïn Tamrel

Le sang mêlé n'était toujours pas persuadé que l'influence qui guidait Kayla était bonne. Cela dit, il se devait d'être relativement ouvert d'esprit, tant qu'il ne relâchait pas sa garde, aussi ne formula t il aucune objection.

L'endroit semblait sûr. Détaillant les lieux, le chevalier considéra qu'il s'agissait d'une bâtisse qui semblait plus apte à se fortifier que la demeure d'Irène. Au lieu de l'inquiéter, cela lui fit plutôt bonne impression. Une arme est bien moins veule quand elle n'est pas dissimulée !

Il attendit patiemment que leur tour vienne, se hissant sur la pointe des pieds puis redescendant sans jamais poser les talons, pour patienter. Ses mollets étaient convenablement endoloris quand on proposa de les guider au salon.

Pendant que Podness puis Kayla exposaient les raisons de leur venue, Sallavïn avait choisi les mots qui lui convenaient : avec le moins de mensonges possible.

- Sallavïn Tamrel. Je ne suis pas intéressé par l'argent non plus. Je désire protéger ce royaume, ainsi que ses fils et filles en ces temps de trouble.

Edition 19/01/2021 11h13 par Umberlie
19/01/2021 03h46
Umberlie
Umberlie

Brindja jeta un coup d'œil désapprobateur, limite méprisant, à Kayla, en la voyant s'abaisser à poser un genou à terre devant leur hôte.
Elle intervint enfin, confirmant simplement les paroles de ses compagnons :

- Ils disent vrai, ma Dame. Nous pourrions nous contenter du gîte et du couvert...
----------------------------------

Menodora, d'abord surprise, se mit à froncer les sourcils et à croiser les bras. Les ronflements de plus en plus sonores de son mari ne semblaient pas la déranger outre mesure. Et le regard qu'elle posa sur ses interlocuteurs se faisait de plus en plus perçant. Méfiant. Ennuyé.
Elle ouvrit grand les yeux à la nouvelle de la disparition de Timotheos et laissa ses bras retomber à son côté.

- Le jeune Timotheos ?? Disparu ? Mais comment...

Ses yeux dansaient dans ses orbites. Perdue dans ses réflexions, elle ne prêtait plus la moindre attention à la barde à genoux ni aux autres.

- Il est... mort ? Lui aussi ? C'est ce que vous voulez dire ? Sinon, je ne vois pas comment il aurait pu échapper à la vigilance d'Irene-la-sournoise.

"Mais si c'est bien le cas... Je comprends mieux votre présence ici, ajouta-t-elle avec un sourire en coin. Vous nous prenez pour des idiots ? Mon mari, je comprendrais... Hélas pour vous, j'ai encore toute ma tête. Irene a des soupçons, c'est bien cela ? Ah ! Elle envoie donc ses mignons à sa recherche. Tout se tient.

"Allez, je peux vous faciliter la tâche : Timotheos n'est pas ici. Nous avons assez d'un fils à gérer, nul besoin d'un deuxième.

"Mais j'imagine que ma seule parole ne vous suffira pas. N'est-ce pas ? Allons, dites-le moi... Vous n'êtes pas vraiment venus enseigner. Et prenez garde, je déteste l'hypocrisie.

Console R.P.

Lancé de 1d20+1 ~ [10] : 11

Lancé de 1d20 ~ [15] : 15

Lancé de 1d20+6 ~ [4] : 10

Lancé de 1d20+5 ~ [5] : 10

Lancé de 1d20+2 ~ [7] : 9

Lancé de 1d20+2 ~ [15] : 17

19/01/2021 04h40
Kayla Fal'San'In
Kayla Fal'San'In

Le petit minois de Kayla se fronça face à la réaction de la duchesse. A la réflexion, c'était prévisible, mais néanmoins désagréable. Avec lenteur, composant le calme de son expression et la cambrure de son dos droit, la melessë se releva et prit les devants pour répondre d'une voix sereine :

- Je comprends votre méfiance, mais nous sommes honnêtes avec vous. La duchesse d'Antikyra nous a congédié le temps que son fils soit retrouvé.
"Bien-sûr, en tant qu'anciens tuteurs, nous souhaitons qu'il soit retrouvé au plus vite, mais si nous pouvons continuer à enseigner pendant que les recherches sont menées, nous avons tous à y gagner.

Son visage affichait tristesse et lassitude, les yeux et les épaules un peu basses, pourtant ses paroles avaient été dites sans trembler, voire même avec une certaine assurance.

20/01/2021 00h21
Lyvin Veronis
Lyvin Veronis

Visiblement la duchesse semblait ne pas être dénué d'une certaine vivacité d'esprit au grand dam du petit groupe. Malgré tout ses soupçons étaient parfaitement justifiés.
Lyvin se demanda un instant si leur honnêteté ne leur desservait pas dans la situation actuelle, mais le mal était fait et il fallait trouver une issue.
Kayla prit la parole pour tenter de convaincre la duchesse, ses mots semblaient convaincant et Lyvin attendit qu'elle termine pour prendre à son tour la parole tout en la regardant bien en face.

- Pour être tout à fait sincère avec vous, vous méritez la vérité, il y a un peu plus que cela.
Nous avons eu des informations laissant supposé que le fils de la duchesse serait dans cette cité. Ayant été congédié le temps des investigations nous avons pris la décision de mener nos recherches en ville. Mais cela pourrait demander beaucoup de temps et nous nous sommes dit que puisqu'à être en ville nous pourrions nous rendre utile le temps de nos investigations.

Il fit un pas en avant.

- C'est pour cela que nous ne demandons pas d'argent mais juste le gîte et le couvert en échange de nôtre infime contribution à l'éducation de votre fils. Mais vous êtes seule juge et vous voudrez sûrement prendre le temps de la réflexion.

Il prononça ses dernières paroles en s'inclinant et reculant, comme s'il se préparait à partir tout en espérant au fond de lui que cette demi-vérité vaudrait mieux qu'un demi-mesonsonge.

20/01/2021 10h19
Sallavïn Tamrel
Sallavïn Tamrel

Ecouter tant de demi vérités alors que leur interlocutrice leur demandait d'être honnête laissa un goût amer dans la bouche de Sallavïn. Lyvin tenta la piste de l'honnêteté, bientôt teintée également d'un brin de malice ? Aux yeux du paladin en tous cas, cela manquait de droiture. Evidemment, ils avaient pris la décision d'agir avec discrétion et de ne pas jouer cartes sur table, mais... Tout cela le gênait. Leurs soupçons pouvaient se porter sur la famille à laquelle ils venaient rendre visite. Néanmoins et en ce qui le concernait, le chevalier n'avait plus vraiment en tête d'enseigner à un enfant, surtout s'il espionnait ses parents dans le même temps.

Alors qu'il assistait à la réaction de la duchesse, il tiqua en entendant prononcer le sobriquet qu'elle donnait à son pair. Irène était aussi facilement considérée comme une sournoise ? Lui même n'était toujours pas convaincu qu'il n'était pas simplement manipulé par une enchanteresse maîtrisant parfaitement les intrigues qui permettaient de garder son rang dans la société. Une qualité que, d'ailleurs, son ancienne noble reniée de mère lui avait appris à mépriser.

- Pardonnez notre... Timidité à parler à demi mots. Quelques semaines dans votre région nous ont appris à faire deviner nos pensées plutôt que les exprimer de façon trop directe.
Des nobles se font assassiner, d'autres enlever. Une menace couve et nous pensons qu'elle se cache dans votre cité, nous ne vous accusons aucunement.

Comme je l'ai dit, je veux protéger ceux qui doivent l'être pour garder ces terres en paix. Nous avions pour tâche d'éduquer Timotheos, pas de le protéger, mais je ne compte pas faire deux fois la même erreur. Tirez à profit nos qualités : nous vous les offrons.

20/01/2021 10h37
Umberlie
Umberlie

Menodora semblait de plus en plus perdue, mais aussi de plus en plus suspicieuse. Elle laissa les uns et les autres s'exprimer avant de reprendre la parole :

- Attendez, attendez... Je ne comprends plus rien à votre histoire. Laissez-moi récapituler, voulez-vous ?

"Timotheos s'est envolé. Irene ne sait pas où il se trouve. Elle vous a donc congédié.

" Elle vous a congédié, et pourtant vous semblez néanmoins à sa recherche. C'est qu'elle ne vous a pas vraiment congédié, n'est-ce pas ? Sinon vous ne viendriez pas fouiner par ici. Il y a tout un tas d'autres nobles, ici ou en Antikyra, qui auraient besoin de professeurs.

" Vous pensez que Timotheos est ici, dans cette ville, mais vous ne m'expliquez pas ce qui vous laisse penser ça. Avez-vous trouvé une piste ? Des indices ? Quelles sont les informations dont vous parlez ?

"Et pourquoi tenez-vous absolument à enseigner à mon fils ? Etes-vous si pauvre que vous n'avez pas de quoi vous payer l'auberge ? Je n'en crois rien... Si, comme je le pense, Irene vous a envoyé à la recherche de son fils, elle a bien dû vous en donner les moyens.

"J'aimerais savoir... Pourquoi Irene nous soupçonne-t-elle au juste ?

"Et n'allez pas me faire croire que vous n'avez aucun soupçon. Si vous êtes venus faire des recherches en ville, enseigner à mon fils vous ferait juste perdre du temps. Je ne vois pas vraiment de rapport logique. A moins que ce ne soit mon fils, que vous soupçonnez ?

"Et si vous êtes venus me demander de l'aide pour la recherche du garçon, vous auriez pu me dire ça tout de suite, au lieu de mentir honteusement.

20/01/2021 10h56
Kayla Fal'San'In
Kayla Fal'San'In

L'intervention de Lyvin prit totalement la melessë au dépourvu. Comment pouvait-on être aussi... transparent et embrouillé ? Intérieurement, elle hurlait. Comment allait-elle pouvoir rattraper cette bourde ? Évidemment la duchesse ne se laissa pas bercer de ces demi-mensonges peu habiles. Et maintenant quoi ? Timotheos était ici, tout proche et elle le savait !

Quand elle reprit la parole, sa voix était calme, mais le ton animé, habité d'une certaine fougue :

- C'est moi qui ai guidé mes compagnons jusqu'à chez vous et c'est moi qui sens la présence de Timotheos, tout près. La duchesse ne sait rien de notre présence ici et elle ne suspecte personne.

Elle prit une grande inspiration et poursuivit, ses intonations vibrant d'une conviction profonde.

- Je comprends que vous vous méfiez et si vous ne me croyez pas, vous ne serez pas la première. J'ai certains dons de prescience, des intuitions, et elles sont plus fortes dès qu'il s'agit de Timotheos. Je sens, je sais qu'il est tout proche et Dame Irène a choisi de faire confiance à mes habilités. Elles ont su me mener jusqu'à vos portes, alors que je ne connais rien de la Cyrillane et encore moins de votre duché ou de votre ville, conclut-elle le dos droit, les bras légèrement écartés, la tête haute, sereine et fière.

Console R.P.

Lancé de 1d20+4 ~ [2] : 6

Edition 22/01/2021 03h54 par Umberlie
20/01/2021 22h05
Umberlie
Umberlie

Menodora croisa à nouveau les bras, tandis qu’Elindine se lançait dans sa tirade enflammée. Elle se pinçait les lèvres, et montrait de plus en plus de signes d’impatience.

À côté, une Brindja catastrophée saisit la jeune illuminée par le bras, et la secoua dans l’espoir de la faire taire.

- Kayla, ça suffit, siffla-t-elle à son oreille, tel un Mercœur persifleur.

Mais la barde poursuivit son discours jusqu’à son point final, auquel succéda un silence pesant. La petite troupe, désemparée, fixait du regard la Duchesse au regard de braise, attendant la sentence qui ne se fit plus tarder :

- DEHORS ! J’en ai assez entendu… ça suffit ! Vos élucubrations ne me concernent pas. Et le sort de Timotheos ou d’Irene m’importe peu ! J’ai bien assez de soucis pour me soucier de ceux de mes voisins. SORTEZ !

Ses hurlements firent sursauter son mari dans son fauteuil. Antipatros ouvrit grand les yeux, les cligna plusieurs fois, et observa la scène sans comprendre.

- Ma douce… Qui sont ces gens ? demanda-t-il d’une voix ensommeillée.

- Personne. Ils s’apprêtaient à partir, justement. N’est-ce pas ?

Menodora se leva, traversa la pièce en trombe, et ouvrit elle-même la porte du petit salon en enjoignant les jeunes gens à repasser le seuil en sens inverse.

- Mère !

Une voix d’homme, à quelques mètres de là, parvint aux oreilles des invités.

- Mère, j’ai à te parler, fit la voix en se rapprochant rapidement.

Dans l’encadrement de la porte apparut un jeune homme. Un adolescent particulièrement bien bâti. Sa taille impressionnante égalait celle de Brindja, et sa musculature n’avait rien à envier à celle de Sallavïn. Quant à son visage aux mâchoires carrées, il exprimait un certain déplaisir.

- Plus tard, Agapios, répondit Menodora d’un air agacé. Je…

Réalisant la présence des professeurs, Agapios prit un air surpris.

- Mère, qui sont ces gens ?

Edition 22/01/2021 11h59 par Umberlie
22/01/2021 11h58
Lyvin Veronis
Lyvin Veronis

Lyvin se tourna vers Kayla quand elle eut terminé de parler.
Il la fixait intensément comme s'il avait pu la transpercé de son regard, les poings serrés.

Mais bon dieu, qu'est ce qu'elle peut bien avoir dans la cervelle ! Cette duchesse de troisième rang nous prenais pour des espions et maintenant on va passer pour une bande d'illuminés en prime ! Elle devrait vraiment s'en tenir à jouer de ses charmes et la fermer de temps à autre....

Il ouvrit la bouche, les poings serrés, prêt à lui hurler dessus mais il vit Brindja la saisir par le bras la suppliant presque de se taire.
Ce geste lui fit prendre conscience qu'il risquait s'envenimer les choses en lui criant dessus en ce lieux et à cet instant et même si sa colère ne retomba pas, il se ravisa et se ressaisit.

Il était tellement concentré à fustiger du regard la jeune barde qu'il sursauta presque en entendant la duchesse hurler.
Cette dernière était visiblement arrivé à bout de patience et il semblait évident que rien de ce qu'ils pourraient dire en cet instant ne pourrait apaiser sa colère tandis qu'elle leur ouvrit la porte, les enjoignant de quitter sa demeure.

Lyvin adressa un signe de tête respectueux à l'adresse du duc avant de lancer un regard empli de dégoût vers Kayla et de commencer à se diriger vers la porte du salon.

Une voix le fit tout de même s'arrêter. Il aperçu le solide gaillard qui venait de faire irruption dans le salon.

Mère ? Ce garçon est donc le fils de la duchesse. Solide gaillard....

Il écouta le bref échange entre le dénommé Agapios et sa mère et quand la question du jeune homme en vint à eux, il profita de l'occasion pour prendre la parole.

- Rien de bien important, nous ne sommes que de passage et il semblerait que nous ayons largement assez abusé du temps et de l'hospitalité de votre mère. Nous allons donc nous retirer et vous laisser tranquille.

Il se fendi d'une petite courbette et se releva tout en poursuivant vers la sortie.

Il va nous falloir trouver une autre solution pour poursuivre notre enquête en ces lieux. On devrait mettre Kayla dans le lit de ce garçon, ainsi elle aura un pied dans la place. C'est bien largement dans ses cordes.

Cette dernière pensée, loin de calmer sa colère lui posa tout de même un sourire narquois sur les lèvres tandis qu'il s'avançait dans le couloir...

24/01/2021 22h56
Kayla Fal'San'In
Kayla Fal'San'In

Le cri de la duchesse ne suffit pas exactement à arrêter la melessë. Déjà, elle ouvrait la bouche pour répliquer, peu impressionnée par la démonstration de la noble. Ce n’était pas comme si elle n’avait pas vécu de scène semblable quelques jours plus tôt. Ce fut la douleur à son bras qui la retint. Quelque chose, quelqu’un, la tenait, fort. Son visage se tourna et ses yeux croisèrent le regard profondément réprobateur, colérique même, de la guerrière. La surprise et l’incompréhension passèrent sur le visage de la toute jeune femme, à côté, l’expression de Lyvin n’était guère plus rassurante, elle était même pire.

Kayla se mordit la lèvre, dégagea son bras pour le frotter de sa paume et commença à faire volte-face, le nez tourné vers le sol. Ce fut la voix d’un jeune homme qui le lui fit relever vers le faciès carré d’Agapios. Lyvin lui servit une réponse qui n’informait pas davantage le jeune duc, alors elle se fendit de la sienne, la voix calme, mais triste, peut-être même honteuse :

- Nous sommes les anciens précepteurs de Timotheos Bracque Croiset, il a disparu et nous le cherchons. Nous espérions peut-être aussi retrouver un poste ici, pour vous enseigner, mais j’ai…

Un soupir bref franchit ses lèvres, puis un sourire rempli de regret.

- Je suis désolée, dit-elle à l’adolescent, puis en se retournant vers la duchesse
« Vraiment…

Elle pivota enfin sur ses talons et prit le chemin de la sortie d’un pas vif, sa silhouette souple inhabituellement tendue dans un tumulte intérieur qui n’avait pas encore chassé la douceur ni la tristesse de son visage.

Edition 24/01/2021 23h31 par Elindine
24/01/2021 23h11
Podness Ragnyss
Podness Ragnyss

Quand est-ce que cette entrevue avait tournée au désastre ? Les précipitant vers la sortie dans un désordre fort peu digne.

Le gnome s'était présenté, puis suivant son exemple, les autres avaient fait de même... A partir de là, la duchesse avait exprimé son inimitié profonde de son homologue du nord, et tout était allée de mal en pis ! C'est donc bien la mention d'Irène qui avait provoqué le chaos ambiant et l'ire de leur hôte. En somme, c'est leur plan qui était mauvais... S'ils avaient prit un peu plus de temps pour réfléchir, peut-être que cela se serait mieux passé ! Mais bon, avec des si, on peut mettre la Cité Franche en cassette, comme on dit.

C'est donc en tirant sur la laisse de Pactol et en lui intimant le silence, qu'il suivit ses compagnons vers la sortie. Le chien n'avait pas apprécié le haussement de ton de dame Menodora et le magicien avait eu tout le mal du monde à le calmer.

- Eh bien les amis... murmura-t-il. Je penses qu'on s'en sors pas si mal finalement...

Puis, se rendant compte qu'ils n'étaient pas encore sortit du palais, il préféra se taire, se concentrant sur le contrôle de son chien.

25/01/2021 16h35